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Germinal, La sueur du peuple, Emile ZOLA

Commentaire de texte : Germinal, La sueur du peuple, Emile ZOLA. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  1 011 Mots (5 Pages)  •  445 Vues

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COMMENTAIRE COMPOSÉ - Germinal, La sueur du peuple, Emile ZOLA.

   Émile Zola est un écrivain naturaliste du 19e siècle. Le naturalisme se traduit par l’expression de la réalité tel qu’elle est avec une objectivité parfaite. L’essentiel des oeuvres de Zola ont pour but de décrire avec précision les conditions de vie des hommes de son époque. C’est ce qu’il fait avec la série des Rougon-macquart dont Germinal fait partie. Germinal raconte la vie des ouvriers à travers le personnage d’Étienne Lantier. Dans le chapitre « la sueur du peuple » on assiste à une révolte de la part des ouvriers, nous allons voir dans un premier temps comment les bourgeois voient le peuple et dans un second temps comment le texte décrit les ouvriers.

   Dans la première partie du chapitre la scène nous est présentée à travers le regard des bourgeois. Bourgeois qui regarde avec mépris et arrogance les ouvriers.

       Mme Hennebeau est dérangé par « ces gens » cette expression montre le mépris de cette dernière comme si « ces gens » était complètement autre, elle se détache d’eux. Le déterminant possessif « ses plaisirs » dans la phrase « prise d’une colère contre ces gens qui gâtaient un des ses plaisirs » souligne sont attitude arrogante et son égocentrisme. Rien n’est plus important qu’elle. Les adjectifs « oblique et répugné » appui encore cette attitude hautaine et déplacé, elle les regarde à peine et si le regard se pose sur eux c’est avec un mépris non dissimulé. La métaphore dans le discours direct de Négrel « prenez vos flacons, la sueur du peuple qui passe! » Montre toute la moquerie et presque le dégout qu’il a envers les ouvriers, lui qui est ingénieur de la mine qui embauche ces mêmes ouvriers, lui qui n’a pas un comportement exemplaire se permet de critiquer. Le verbe « murmura » traduit sa lâcheté.

   Les bourgeois méprisent les ouvriers mais en plus on peut voir une fascination qui se transforme en peur.

     Le degrés superlatif de l’adjectif « très pâle » montre ce choc causé par la vision de ces ouvriers en colère. Les bourgeois sont caché et regardent « l’oeil à la fente » comme poussés par une curiosité malsaine, une fascination presque perverse « désireuses de ne rien perdre du spectacle ». La peur se mélange à cette fascination, on parle de « tremblements », ils ont peur jusqu’à trembler comme si il regardait en se cachant un monstre venu d’ailleurs. Le discours direct de Mme Hennebeau « quels visages atroces » laisse entendre que ces visages sont monstrueux et font peur. Le chapitre commence par le discours direct de Mme Hennebeau et se finit par une phrase de cette dernière également, les ouvriers sont comme pris au piège par les bourgeois.

        C’est la rencontre, on peut même parler de choc entre ces deux mondes. Les bourgeois sont consterné par cette vision presque terrifiante et dégoûtante de ces ouvriers.

               

      Dans la seconde partie du texte on peut voir comment le texte décrit les ouvriers. On peut voir des ouvriers qui sont en colère. C’est une réelle révolte qui est entrain de se faire.

      Cette colère se traduit par des manifestions corporelles « des gestes et des cris » c’est avec le corps que s’exprime leur révolte. On décrit une colère tel, qu’elle est comparé à des forces naturelles par les métaphores « tonnerre » ou encore «  ouragan » ils sont à bout et c’est une force destructrice qui émane d’eux. L’antithèse « lasse d’enfanter des meurt-faim » vient, comme, pour justifier leur colère. Alors qu’elles sont censé porter la vie c’est la mort qu’elles portent et qu’elles laissent à leurs enfants. Certaines d’entres elles portent leur enfant comme « un drapeau », cette comparaison traduit la violence. Alors qu’un enfant est d’habitude entouré de gestes doux c’est la un geste conduit par le désespoir, la colère et la determination. Tout les âges sont présent, tous les corps de métiers « les vielles » l’énumération « des galibots, des haveurs, des raccommodeurs » on parle d‘une « masse compacte » ils sont tous ensemble pour crier leur indignation.

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