Emile Zola, l'Assommoir
Analyse sectorielle : Emile Zola, l'Assommoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathéo PHILIPPON • 30 Novembre 2023 • Analyse sectorielle • 302 Mots (2 Pages) • 226 Vues
Emile Zola l’auteur du livre annonce dans le préface : « C’est une œuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple. » (Ligne 30,31 page 47).
L’assommoir est un roman écrit par Emile Zola. C’est un auteur naturaliste du XIXème siècle. Ce livre est publier en 1877. Il fait partie du septième tome de sa série Les Rougon-Macquart.
Le titre du roman, L’assommoir, évoque deux sens du verbe assommer. Il y a le sens propre de frapper, et le sens figuré de surprendre, assommant. Le personnage va donc surmonter une épreuve difficile : s’oublier soi-même, perdre le sens de sa dignité humaine. Mais aussi être ivre, être assommer, perdre la mémoire. Tout cela sera une réalité dure à entendre ou à intégrer par le personnage principal.
L’assommoir raconte la vie de Gervaise Macquart, femme au foyer dans le quartier de la Goutte-d ’Or à Paris. Gervaise et son amant Lantier viennent à Paris avec Claude et Etienne, leurs deux fils. Chapelier de métier, Lantier est paresseux et infidèle. Il quitte Gervaise pour Adèle, la laissant seule avec ses fils.
Gervaise est une femme désespérée : c'est une femme au foyer, fiévreuse et ayant les joues trempées de larmes. Elle se sent abandonnée par Lantier, celui-ci n'étant pas rentré. Elle l’attend désespérément alors qu’elle sait qu’il l’a quitté avec une autre femme.
L’extrait que nous étudions correspond à l’incipit du roman, c’est-à-dire le tout début de l’histoire
En quoi L’Assommoir renseigne-t-il le lecteur sur les caractéristiques du roman ?
Nous verrons d’abord que, d’un point de vue narratif, les personnages sont directement présentés au lecteur ainsi que l’ambiance. Il faudra ensuite relever les caractéristiques relatives au courant naturaliste. Enfin, nous analyserons les marqueurs symboliques présents dans cet incipit, qui annoncent déjà la suite de l’histoire.
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