Le Travail

1# Le Travail

c’est l’ensemble des activités par lesquelles l’homme transforme le réel.

latin= “tripalium” soit un instrument de torture,

le travail est-il donc une plaie ou au contraire une chance?

Le travail est pénible et dégradant pour l’H

ex: - dans la Bible, travail = punition divine d’Adam et ève, car il a croqué la pomme

• Karl Marx : le prolétaire est contraint de travailler à la chaine, tâches répétitives. Le travail est donc aliénant, processus par lequel quelqu’un est vrmt dépossédé de ce qui le constitue.

coquille vide qui ne réfléchit plus, plus de sentiments, robot.

• monde contemporain : usine de fast fashion, comment ceux qui bossent la bas sont heureux avec 12h de taff/ jour ?
• Les Temps Modernes de Charlie Chaplin (Chaplin dénonce l’aliénation, reprenant ainsi une thématique chère à Karl Marx, générée non seulement par le travail à la chaîne, mais par le système économique capitaliste tout entier. L’homme n’étant plus propriétaire ni des biens qu’il produit, il ne s’appartient plus lui-même. Il devient étranger à lui-même, une pure force de travail à la merci des propriétaires des moyens de production. Cependant, Chaplin ne prône pas le socialisme, il ne dessine pas de solution sociale, son film est essentiellement dénonciateur.)

Mais, certains ont bcp de plaisir à être dans les tâches qu’ils font:

• Bergson: l’homme est un homo-faber, preuve de son intelligence. Ainsi il sort de son état animal et fait société. pdv ontologique.

• Hegel : grâce au travail l’homme se discipline.

cf la Phénoménologie de l’esprit

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• Karl Marx : si on trouve satisfaction à faire de belles choses, on se contemple nous même dans le monde que nous créons. Le prob dans le travail c’est les rapports de forces dedans.

• Kant : le travail pour échapper à l’ennui

Hannah Arendt dit alors: “travail” différent “oeuvre” (activité perso, créative, épanouissante)

CCL: Le travail est aliénant quand les tâches le rendent fous,

mais ça nous permet de construire notre société avec des outils, ce par quoi l’H se discipline, acquiert un savoir faire et se faisant, acquiert son humanité.

L'œuvre nous donne pleinement notre humanité.

cf la technique.

heideger

2# Le Bonheur

L'enjeu, c'est de montrer qu'il y a différentes définitions du terme et différentes tensions.

Les tensions concernent vraiment les liens entre bonheur, désir et devoir moral.

 Globalement, le bonheur, on peut le dire, c'est à la fois un état qu'on peut ressentir à un moment donné, mais aussi un but qu'on peut choisir ou non de poursuivre.

Ainsi le bonheur renvoie-t-il à une satisfaction de ses désirs personnels ou bien au respect des devoirs moraux ? Doit-il être notre principal but dans l'existence ?

On peut d'abord penser que le bonheur, c'est vraiment le fait d'exaucer tous ses désirs et ses envies. C'est la thèse hédoniste avancée notamment par Aristippe de Cyrène. Le bonheur passerait donc directement par le plaisir que l'on ressent lorsqu'on exauce ses désirs. (je veux un iphone je l’achète).

 Et cela vaut aussi pour les plaisirs charnels, par exemple, comme nous pouvons le voir chez Molière avec le personnage de Don Juan. L'hédonisme, c'est vraiment une philosophie individualiste, puisqu'on pense à nos désirs avant tout pour notre bonheur personnel, afin d'éviter toute forme de déplaisir. C'est une philosophie de bons vivants égoïstes.

L'école stoïcienne, qui est un peu la rivale des hédonistes, met en garde contre leur pensée. Pour les stoïciens, comme Sénèque ou Aristote, le bonheur est trop important dans la vie pour que ce soit seulement déterminé par des éléments comme la sortie du dernier iPhone. Pour eux, le bonheur, c'est quelque chose d'intérieur qu'on peut maîtriser et qui ne dépend que de nous et de notre attitude face aux événements. Ils prennent la vie comme elle est et se satisfont de cette vie là. Ils visent ce qu'on appelle eudaimonia, terme qui peut être traduit par le bonheur ou le fleurissement humain. Et pour fleurir en tant qu'humain et donc être heureux, il faut accomplir des bonnes actions qu'ils appellent les vertus quand ils partagent ce sens du devoir. Aussi, selon lui, le bonheur ne peut être parfaitement défini. Comment l'atteindre alors, si on ne peut même pas correctement le définir ? Quand on met vraiment en avant l'importance de la raison qui, à défaut de pouvoir nous rendre heureux, nous évite le malheur.

Épicure ne prône pas une satisfaction aveugle des désirs, mais un classement. Une satisfaction uniquement de ce qu'il appelle les désirs primaires et nécessaires, comme bien manger ou bien dormir. Les mauvais désirs sont écartés. Ainsi, si la satisfaction du désir est importante pour être heureux, ce n'est pas l'unique moyen d'y parvenir, c'est un hédonisme raisonné.

Kant, s'il met en avant autant le devoir dans la vie terrestre au détriment du bonheur, c'est parce qu'il croit en Dieu. Pour Kant, agir en accord avec la morale nous permet ensuite, dans la vie de l'au-delà, d'avoir le bonheur éternel.

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