L'homme est-il le produit de la société ?

Colle n1 de philo : L’homme est-il le produit de la société ?

Introduction :

        Dans 1984 de George Orwell parût en 1949, l’auteur décrit un monde dystopique totalitaire où le gouvernement représenté par le Parti  exerce un contrôle total sur la vie des hommes à travers le contrôle de la pensée exercée par la police de la pensée imposant la Novlangue, une forme de langage qui limite la capacité des citoyens à s’exprimer, mais aussi à travers la surveillance constante exercée par les télécrans du gouvernement. Cela montre comment la société peut influencer la façon dont les individus pensent, communiquent et se comportent. Les citoyens de ce régime autoritaire pourraient alors être amenés à se poser la question suivante : « L’homme est-il le produit de la société ? » La société est un ensemble d’individus qui partagent des normes, des conduites et une culture, et qui interagissent en coopération pour former un groupe. Spontanément, nous avons tendance à penser que l’homme est déterminé, façonné par des forces extérieures dont la société. En effet, nous en faisons nous-même l’expérience, vous comme moi, puisque par exemple, nous subissons les normes  de comportements acceptables de la société tels que ne pas se promener nu sur la voie publique ou bien encore nous suivons dès la petite enfance un parcours scolaire imposé par la société du moins jusqu’à 16ans. On serait alors amenés à penser que c’est bel et bien la société qui nous façonne en tant qu’hommes, qui nous guide. Toutefois, l’homme – qui est traditionnellement défini comme un être de culture,un être vivant doué de la raison et du langage, vivant en société – est aussi un être de désir aspirant à des libertés individuelles. Ne vous est-il jamais arrivé de défier les normes sociétales pour faire ce dont vous aviez envie, ce à quoi vous aspiriez comme le personnage de Jay Gatsby dans Gatsby Le Magnifique de Fitzgerald qui se créé une nouvelle identité fictive en mentant sur son passé dans le but de s’élever socialement et de reconquérir l’amour de sa vie, Daisy ? Mais alors, l’homme est-il principalement le résultat de son environnement social ou conserve-t-il une certaine autonomie et liberté individuelle face à ces influences ? Qui de l’homme ou de la société influence vraiment l’autre ? L’homme est il naturellement sociable ? Pour répondre à ces questions, nous verrons dans un premier temps que oui, l’homme serait le produit de la société, cette dernière influençant la formation de l’individu à travers la théorie du déterminisme social. Puis nous verrons que l’homme est aussi un être individuel et libre. Enfin, nous verrons dans un dernier temps l’homme en tant qu’agent de changement social, un cycle d’influence réciproque.

I/ Premièrement, l’homme serait en effet le produit de la société, cette dernière influençant la formation et la construction de l’individu à travers la théorie du déterminisme social :

-  La théorie du déterminisme social suggère que les facteurs sociaux et environnementaux jouent un rôle prédominant dans la façon dont les individus agissent et se développent. Soutient que les circonstances sociales, économiques, politiques, familiales, culturelles d’une personne déterminent largement ses choix, son comportement à la place de facteurs qui seraient innés.

- ex : enfant naît ds quartier défavorisé avec éducation de qualité limité aurait 75% de moins de chances de réussir académiquement d’après un article du monde car  pas soutien parents, ressources dispos… Les Croyances et valeurs sont alors diff car pas mm éduc sociétale.

A/ L’importance des interactions sociales dans la formation de l’identité : 

- Comme nous pouvons le remarquer dans la vie de tous les jours, l’homme est sociable et cette sociabilité ne peut se développer qu’en société, là  où sont rassemblés bcp d’individus, parlant la même langue ce qui facilite l’échange.

- Bienfaits société = rencontrer gens, se perfectionner car enrichissement, s’ouvrir à de nouvelles perspectives.. Homme = produit société car sans société l’homme ne peut être social et selon Aristote ce serait le principe même de la nature de l’homme.

-« L’homme est un animal politique » Aristote dans La Politique : l’homme est par nature un « zoon politikon » cad ani polit.

- Ds l’établissement du rapport d’antériorité entre la société et l’individu, Ari part de l’analyse du tout et de la partie, il dit que «le tout existe avant la partie» cad société = tout et individu = partie = pas possible pour Ari de concevoir l’individu sans la société ou avant. Pour lui, société est naturelle.

- Sociabilité innée : «L’homme qui vit en dehors de la société est soit un dieu soit une bête brute»

- Ex = migrants, capacité à s’adapter aux environnements sociaux différents car homme = produit société pas l’inverse.

B/ Ensuite, l’homme serait réellement le pantin de la société puisque celle-ci l’aurait corrompu :

- En effet, la société ne nous détournerait-elle pas de ce que l’on penserait réellement être ? Ne nous a-t-elle pas façonné à sa propre image ? Nous pouvons nous poser ces questions lorsque l’on voit la façon dont se coporte les hommes face aux modes vestimentaires, aux modes matérielles (celles dev tous avoir le dernier iphone par exemple) et bien d’autres encore. La société nous corrompt au point de faire de nous ses marionnettes.

- Cette idée de corruption est abordée par JJR dans le Second Discours car JJR montre clairement que l’homme civil, l’homme de l’homme, n’est pas l’homme de la nature car la société l’a contraint à être soumis à des lois ce qui limite sa liberté individuelle. De plus, la création de la propriété se trouvant au sein de la société et créant des inégalités, a totalement transformé l’homme bon et a introduit chez lui des vices tels que le désir de reconnaissance d’autrui. Ce désir mènera à la jalousie, à l’égoisme et l’homme deviendra bien le produit transformé de la société. Il n’y aura en effet pas de retour en arrière, pas après avoir touché à aut        nt de propriété ? Par conséquent, la société change donc bien l’homme et le fait tout autre de ce qu’il est naturellement.C’est ce qui fera écrire à Rousseau «L’homme est né libre et partout il est dans les fers».

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