Le bonheur comme idéal
Fiche : Le bonheur comme idéal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mirrr • 18 Octobre 2024 • Fiche • 2 799 Mots (12 Pages) • 47 Vues
Le bonheur n'est-il qu'un idéal ?
Notions abordées dans ce cours :
Le bonheur/ La liberté/ La nature /La raison/ La science/ Le temps/ Le travail/ La vérité.
INTRODUCTION :
Quand on se pose la question « le bonheur n’est-il qu’un idéal ? » il faut d’abord définir les termes
importants. Qu’est ce que le bonheur ? Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa
stabilité et sa durabilité. Une joie intense n’est pas le bonheur, un plaisir éphémère non plus. L’homme
heureux est comblé, il vit une forme de plénitude. Mais s’il est universellement recherché le bonheur semble
relatif à chaque individu, tout le monde cherche à atteindre le bonheur mais chacun en a sa propre définition.
Ce qui me rend heureux ne rend pas nécessairement heureux mon voisin.
Qu’est ce qu’un idéal ? Qui n'existe qu'en pensée, comme idée, par opposition à quelque chose de réel. Mais
qui désigne aussi une perfection, l'accomplissement d'une idée, dans le sens d'un modèle exemplaire qu'on
cherche à atteindre. Idéal et bonheur sont des « concepts ».
Qu'est-ce qu'un concept ? Le concept est une représentation mentale générale et abstraite (Le Petit Robert).
Contrairement à ce que nous dit l'intuition première, nous ne pensons pas avec des mots. La petite voix qui est
dans notre tête avec laquelle on pense et on réfléchit, n'est qu'une traduction des représentations des réalités
matérielles et intellectuelles qui apparaissent dans notre esprit. C'est entre autres ce qui nous donne parfois
l'impression de comprendre sans être capable de le verbaliser, de l'expliquer clairement. Nous avons l'idée de
la chose, mais nous avons de la difficulté à la traduire avec des mots.
Un même mot peu renvoyer à plusieurs concepts. Par exemple un chien peut être à la fois l'animal, quelqu'un
que l'on n’aime pas ou une partie d'une arme à feu.
C'est pourquoi il est important de définir les concepts puisque cela peut faire changer le sens de ce que l'on
veut vraiment dire. Comme l'un des objectifs d'un texte de philosophie est notamment de clarifier le sens d'un
problème humain fondamental, la conceptualisation est donc un processus important. Mais comment faisons
nous la différence entre les différents sens, les différents concepts ? Si quelqu’un parle de « chien », comment
puis-je savoir si il parle de l’animal, d’une mauvaise personne, une arme ?
Il faut s’entendre sur nos définitions :
Comment faire une définition ? Pour faire une définition, nous devons trouver trois choses :
Le genre : catégorie générale à laquelle appartient le concept.
Différence spécifique : ce qui différencie ce concept des autre concepts de la même catégorie.
Exemple : Un marteau est un outil (genre) qui sert à enfoncer et à arracher des clous (différence
spécifique)
Mais il manque encore une chose pour parvenir à s’entendre sur nos définition : déterminer le sens dans un
certain contexte.
Reprenons l’exemple du « Chien », comment savoir à quel concept nous avons affaire ?
Genre : Animal, Différence spécifique : aboie. Mais je peux utiliser ces termes pour parler de quelqu’un que je
n’aime pas : Animal, qui aboie… c’est le cas de Walter White alias Heisenberg de la série Breaking Bad, c’est
un vrai animal et il passe son temps à aboyer sur Jesse.
Vous voyez l’importance du contexte. Dans l’exercice d’explication de texte c’est la première chose qu’on
vous demande, quel est le thème du texte et quels sont les arguments, dans quel ordre ils apparaissent.
Exemple de concept, « le bonheur»
Thème choisi : le bonheur comme idée
Genre : théorie morale
Différence spécifique : rapport au désir
Différents types de jugements (dans la philosophie de Kant):
Le jugement désigne pour Kant la faculté et capacité de juger comme « acte de connaissance ».
La faculté de connaître, ou acte de connaissance, « rend la réalité présente à l’intelligence ou aux sens » et
est « subordonnée à l’exercice de plusieurs fonctions de l’esprit humain ».
Ces fonctions que possède la faculté de connaître sont de trois sortes :
La « Raison pure », formation de concepts, de connaissances (abstractive), jugement épistémologique
(sciences) et jugement métaphysique (auxquels Kant met fin dans leurs prétentions à dire le vrai)
La « Raison pratique » correspond à la faculté de juger du bien et du mal, jugement éthique.
Faculté de juger du beau et du laid, jugement esthétique.
Rq : Faire des différences dans les catégories de jugements est le meilleur outil pour combattre les
sophistes. Ex de syllogisme: Tout ce qui est rare se paie cher, l’amour est rare donc l’amour se paie cher.
Quelles
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