La quête du plaisir permet-elle de bien vivre ?

La quête du plaisir permet-elle de bien vivre ?

L'époque hellénistique est une période chronologique de l'histoire de la Grèce antique, qui viens juste après la période classique (5e siècle avant jc). Il y a plusieurs « écoles » philosophiques qui associent la vie heureuse a l’absence des troubles, comme le stoïcisme, le scepticisme et l’épicurisme. Plusieurs pensent qu’une vie heureuse est possible à travers la satisfaction d’un désir, il y a d’autres qui pensent l’inverse. Ce qui nous amène à poser la question suivante ; est ce que la quête du plaisir permet-elle de bien vivre ? D'une part, selon les épicuriens, le plaisir permet de bien vivre. D'autre part, selon les cyniques, le plaisir ne permet pas de bien vivre.

Pour commencer, il faut définir les mots importants qui peuvent avoir plusieurs sens selon le contexte. Les mots qui ont besoin de clarification sont ; le plaisir et le bien vivre. Le plaisir ^[a]est un état émotionnel agréable qui résulte de la satisfaction d’un désir. Le bien vivre ^[b]est la possession des biens.

Cette question porte sur la relation entre le bonheur dans la vie et le plaisir. Elle est controversée parce que le plaisir peut être une source de malheur et donc ça ne va pas nous permettre de bien vivre. De l’autre côté, de bien vivre peut dépendre des plaisirs et donc la quête de plaisir permet de bien vivre.  Il y a donc un problème qui se soulève en posant cette question et c'est que si quête du plaisir permet-elle de bien vivre ou ne permet pas de bien vivre.

D’une part, selon les épicuriens, la quête du plaisir permet de bien vivre, car pour bien vivre il faut être en conformité avec ses besoins. L'hédonisme soutient que le plaisir est le seul bien dans la vie, et puisque l'épicurisme est une forme d'hédonisme, il est en accord avec cela. Contrairement à l'hédonisme, il se concentre davantage sur l'absence de douleur que sur la poursuite du plaisir. Les épicuriens cherchaient avant tout à éviter la douleur et à rechercher le plaisir naturel et nécessaire. Épicure raconte que tous les plaisirs sont bons et peuvent théoriquement faire partie de cette expérience de plaisir complète, mais que certains plaisirs, s'ils sont choisis, nuiront au plaisir optimal, car ils apportent plus de douleur qu'ils n'en valent^[c]. Le problème est que la poursuite de certaines expériences qui sont agréables apporte plus d'expériences qui sont douloureuses qu'elles ne valent pour nous. Par exemple, boire de l'alcool est agréable, mais boire de l'alcool à l'excès, comme tout le monde le sait bien, a des conséquences désagréables. Le lendemain matin s'accompagne généralement d'un inconfort sérieux.

D’autre coté, les cyniques croyaient qu'il fallait s'abstenir de tous les plaisirs et subtilités du monde, parce que le bonheur est comblé que si on cesse de la cherche des plaisirs, donc la quête du plaisir ne permet pas de bien vivre.  Selon les cyniques, il faut refuser le plaisir qui mènent l’homme vers un cercle vicieux de dépendance envers le plaisir. Ils ont rejeté toutes les notions conventionnelles de bonheur impliquant l'argent, le pouvoir et la renommée, pour mener une vie entièrement vertueuse, et donc heureuse. Les anciens cyniques rejetaient les valeurs sociales conventionnelles et critiquaient les types de comportements, comme la cupidité, qu'ils considéraient comme causant de la souffrance. Leur façon de penser n’est pas toujours vrai car il faut avoir certains plaisirs dans la vie pour bien vivre. Par exemple, pour bien vivre sans la quete du plaisir, donc avoir des bonnes relations, il faut avoir au moins le minimum de biens. On ne peut pas vraiment bien vivre sans avoir le minimum de ce dont on a besoin pour vivre, comme des vêtements, la nourriture, et donc la quête du plaisir est nécessaire dans ce cas. Avec ces informations, on peut interpréter la question comme la suivante, est ce qu’une vie heureuse est la même chose qu’une vie avec beaucoup d’instants de plaisir ?

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