La notion de bonheur
Étude de cas : La notion de bonheur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar avairelles • 24 Mai 2023 • Étude de cas • 1 141 Mots (5 Pages) • 306 Vues
Très récemment, Google a publié le classement des recherches les plus effectuées par les internautes ; parmi elles, nous pouvons trouver la question suivante : « comment être heureux ? » Nous remarquons donc un fort intérêt de la population sur la question du bonheur. « Le bonheur est le souverain bien », cette citation d'Aristote souligne l'aspect fondamentale de cette notion pour tous les êtres humains et la recherche constante de celle-ci dans notre société. Le bonheur est malgré nous, essentiel à notre vie, nous ne cessons de le chercher durant toute notre existence sans pour autant un jour le trouver, cherchant désespérément sans savoir comment, où ni pourquoi.
Pour le philosophe Épicure, par exemple, le bonheur réside dans l'absence de douleur, ainsi , dans notre société actuelle où s'apitoyer sur son sort ou râler pour des détails du quotidien est commun , ce philosophe sous entend que le bonheur est à notre porté et qu'il faut simplement prendre conscience de l'absence de nos douleurs pour être heureux et comblé. Nous pourrons donc atteindre un état de satisfaction stable et durable qui est la définition même du bonheur. Mais en pratique, est-ce si simple ? L'idée même du bonheur est floue et discuter parmi les penseurs. En effet, certains pensent qu'il est accessible par la réalisation de tous nos désirs (Hédonisme) tandis que d'autres, comme Socrate, pensent qu'il faut mûrir le désir. A notre échelle, il est difficile de se poser et de répondre à la question suivante : suis-je heureux ? Cette réflexion m'a personnellement beaucoup intrigué. C'est vrai, après tout, comment pouvons nous savoir que nous le sommes ? Nous pourrions donc voir cette problématique de deux manières distinctes ; en premier lieu, le bonheur est simplement l'absence de malheur, il suffit donc d’éradiquer ce qui nous empêche d'être heureux. En deuxième lieu, on peut intéresser sur un stade plus avancé que juste ne pas être malheureux. Autrement dit, essayer d'atteindre à la fois l'ataraxie et l'aponie
Ne pas être malheureux c'est, si nous reprenons les idées de Spinoza, supprimer les passions tristes et potentiellement les substituer par des passions joyeuses, agréables. Une passion triste peut être caractérisée par tout ce qui ne nous plaît pas, tout ce que l'on ressent mais qui nous chagrine, énerve, stresse, ce qui n'est pas bon pour nous. Comme le bonheur en lui-même, ces passions tristes sont floues car elles dépendent de chacun. En effet, à l'instar de son contraire, le malheur est empirique selon Kant, c'est à dire qu'on peut savoir ce qui nous rend heureux ou au contraire malheureux seulement en en faisant l’expérience. Ainsi nous saurons de quoi il faut s’éloigner pour se détacher de cet aspect que nous redoutons tous à notre échelle.
Pour Pascal, il faut se détourner de cette infortune en faisant des activités, en se divertissant. Ce philosophe suggère qu'en plus d'être le but de la vie, le but final, c'est également le but de toutes choses : « quelques différents moyens qu’ils y emploient, ils tendent tous à ce but […], Jusqu’à ceux qui vont se pendre. »
Pour nous autres, il est complexe de réaliser en profondeur ce qui nous rend malheureux. En effet, il arrive parfois, alors que tout est aux mieux dans notre quotidien ,que nous nous réveillons un matin, triste, revêche, le sourire ayant disparu du coin des lèvres sans comprendre pourquoi.. Cependant nous pouvons chercher à trouver ce qui nous nous gène dans notre quête d'abandon du malheur en s'inspirant d’autrui ou d’œuvre par exemple. Pour ma part je peux citer l’Étranger d'Albert Camus dans lequel le personnage principal, Meursault, est démuni de toutes émotions ce qui m'a personnellement beaucoup dérangé et qui est synonyme de malheur dans ma vision des choses.
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