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Du Temps et de l’éternité, Lavelle

Commentaire de texte : Du Temps et de l’éternité, Lavelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2024  •  Commentaire de texte  •  1 303 Mots (6 Pages)  •  97 Vues

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Le temps est irréversible, son mouvement se fait dans un seul sens et façon uniforme, de ce que nous appelons le passé vers ce que nommons le futur. Il n’y a qu’une direction possible, il nous est impossible de revenir en arrière, ce qui cause la perte de nos moments heureux par exemple. C’est pourtant cette évidence que Louis Lavelle discute dans un passage Du Temps et de l’éternité, publié en 1945. Louis Lavelle va poser le problème de son irréversibilité, le temps se manifeste comme une privation et une perte ou bien comme un don et une acquisition. Ce détour par la question permet a Lavelle de suggérer que le temps se manifeste comme une source de privation er de perte qui engendrent un sentiment de tragédie dans nos vies. Cette perspective met donc en avant que le temps ne nous affecte par les dons et les acquisitions qu’il apporte, mais plutôt en nous privant de ce que nous croyons posséder. L’irréversibilité du temps révèle la condition humaine, elle génère une angoisse et brouille notre sentiment de sécurité même lorsque nous envisageons l’avenir avec espoir. L’auteur organise sa démonstration en trois mouvements. Dans un premier mouvement Louis Lavelle s’intéresse au temps comme sorte de perte et de privation. Puis dans un second mouvement il s’intéresse ici, au temps comme don et acquisition. Enfin dans un troisième mouvement il souligne la vie comme une expérience unique. Dans le texte, l'auteur souligne que "l'irréversibilité constitue le caractère le plus essentiel du temps" ligne 1-2, Louis Lavelle définit l’irréversibilité du temps comme caractère essentiel. Il met donc en avant le fait que le temps ne peut pas être ramené en arrière. Cela crée une angoisse qui révèle l'essence même de notre existence, ce qui indique que le temps se manifeste comme une privation inévitable. On remarque, ici, que le temps est caractérisé par un écoulement irréversible, c’est ce qu’on appelle le temps chronologique. Toutes les réalités s’inscrivent dans une temporalités et toute réalité s’inscrit dans une durée et dans un ordre successif. Barbara renvoi a cette irréversibilité du temps dans l’une de ses chansons « Tout le temps perdu ne s’attrape plus » qui fait apparaître l’idée de l’auteur que cette irréversibilité a un coté tragique et « fait naître en nous une angoisse que l’on considère comme révélatrice » ligne 4-5. L'auteur évoque comment « Car le propre du temps, c'est de nous devenir sensible moins par le don nouveau que chaque instant nous apporte que par la privation de ce que nous pensions posséder et que chaque instant nous retire » lignes 7 à 10. Par exemple, chaque instant qui passe nous prive de l'expérience précédente, créant un sentiment de perte et d'incertitude quant à l'avenir. On peut renvoyer cette idée a la nostalgie deVladimir JANKELEVITCH qui cite dans son ouvrage L’irréversible et la Nostalgie, « Il y a nostalgie quand c’est le regret lui-même qui rend le regretté regrettable » montre que c’est le fait d’être nostalgique qui donne de la valeur au regret. On éprouve de la nostalgie pour des objets car le souvenir idéalise le passé, ce qu’on regrette c’est qu’il soit révolu, ce qui crée un sentiment de perte. Or l’homme est l’être qui attend et prépare son futur car l’avenir, c’est ce qui arrive mais à la façon d’un surgissement ou d’une nouveauté inattendue. Dans ce passage Louis Lavelle oppose le passé, de façon nostalgique, et l’avenir comme futur incertain. Dans le texte, l'auteur explique que « Or c'est justement cette substitution incessante à un objet qui pouvait être perçu d'un objet qui ne peut plus être que remémoré qui constitue pour nous l'irréversibilité du temps » lignes 18 à 20. Cette notion de substitution constante est essentielle pour comprendre comment le temps peut être à la fois un don et une acquisition. Lorsqu’on vit le moment présent, le temps est considéré comme un don et chaque instant que nous vivons est considéré comme un cadeau qui s’offre un nous. Mais dès que ce même instant devient du passé, il devient alors une acquisition. Cet enchainement du don à l’acquisition souligne l’évolution du temps. Aux lignes 15 à 17 « le temps nous découvre une impossibilité et contredit un désir qui est au fond de nous-même : car ce qui s'est confondu un moment avec notre existence n'est plus rien, et pourtant nous ne pouvons faire qu'il n'ait point été », dans ce passage l’auteur souligne que notre passé s’est construit à partir des dons du présent, qui va devenir au fil du temps notre histoire personnelle. Cependant, L.Lavelle suggère une forme d’anxiété car nous somme tout le temps confronté à la perte du moment présent, et que ce même instant pourrait créer des sentiment triste a notre égard. Car cet instant vécu restera en nous, dans notre conscience, sans pouvoir ni ne le modifier ni le revivre. L'auteur évoque aux lignes 24 à 25, que « L'irréversibilité témoigne donc d'une vie qui vaut une fois pour toutes, » cette idée que la vie est une expérience unique qui ne peut jamais être recommencer, créant ainsi des douleurs en nous. Le texte fait comprendre que cette irréversibilité du temps créé un lien entre le bien-être et et la douleur. Par exemple : lorsque nous vivons un moment heureux, on le perçoit comme un don. Mais dès que ce moment devient du passé, il devient donc une acquisition qui peut devenir une source de douleur car ce moment passé ne pourra plus être vécu de la même manière que nous l’avons vécu. Nos émotions qui sont présentes tout au long de notre vie, nous montre que le temps peut être, à la fois une source de joie et une source de douleurs, tristesse. Nos émotions nous permettent donc, de créer une profonde réflexion sur la manière dont nous percevons le temps. L’irréversibilité elle, nous oblige à apprécier les dons du présent tout en faisant face aux acquisitions passés. L’auteur évoque aux lignes 24 et 25 que chaque moment vécu dans notre vie une expérience unique qui ne peut être répéter. Chaque instant vécu est un morceau de notre parcours. Par exemple les saisons se répètent elles, chaque année alors que lorsque nous lisons ces mots une fois, ils ne seront plus jamais lus de la même manière que la première fois. Cette une unicité permet de créer de la valeur a nos moments passés, qu’il soit triste ou heureux. On peut citer Héraclite qui dit « On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve », il compare ici, l’écoulement du temps à celui d’un fleuve. Ce passage du temps donne une existence humaine, un caractère tragique car l’expérience du temps est celui du trop tard ou du jamais plus. Louis Lavelle évoque aussi le « Jamais plus » a la ligne 21, ce qui lui permet de renvoyer à la nostalgie d’un moment passé révolu. Cela nous rappelle que la vie est un voyage, une succession de phénomène où chaque instant vécu est une étape que nous ne franchiront plus jamais. Le texte évoque notamment la difficulté à accepter l’irréversibilité notamment aux lignes 15 à 16. Malgré que le temps passé a été vécu, il reste malgré encré dans notre être qui crée donc un paradoxe. Par exemple : nos moments passés et nos acquisitions vont avoir une influence sur notre présent. Notre identité et notre personnalité résident sur ces acquisitions, se sont ces acquisitions qui les confectionnent. En fin de compte, la vie est une expérience unique, confectionné par le temps et marquée par l'irréversibilité. La complexité du temps, avec ses aspects de don et d'acquisition, crée une riche réflexion sur la signification de notre existence et sur la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure. Pour conclure, la question du temps s

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