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La liberté comporte-t-elle des degrés ?

Dissertation : La liberté comporte-t-elle des degrés ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2023  •  Dissertation  •  2 053 Mots (9 Pages)  •  319 Vues

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Références du devoir

Matière : Philosophie

Code de la matière : PH-06

N° du devoir : 6

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Sujet ; La liberté comporte-t-elle des degrés ?

La liberté est un dynamisme ( devenir de plus en plus libre du regard des autres, me libérer de certaines contraintes) et une puissance (une faculté inée que l’on a mais qui devient un acte grâce à l’éducation). La liberté de manière général, permet de poser des choix personnels, choix propres à ce que j’envisage, et raisonnés construisant mon bonheur à court et long termes sans être contraint par rien d’extérieur à nous. Or, on a coutume de parler de liberté en plusieurs sens, d’attribuer la caractéristique d’être libre en fonction de considérations différentes.  Par exemple, on dit que tout est possible mais tout n’est pas profitable. Certaines limites favorisent la liberté. On dit d’un tel qu’il est libre parce qu’il n’est pas contraint par rien ni personne à agir de telle sorte, parce qu’il n’est pas esclave, on dit d’un autre, par exemple, un prisonnier, qu’il est libre de penser malgré les barreaux qu’il l’entoure et le fait qu’il soit enfermé contre sa volonté ; ou encore qu’est libre le sage, qui et parce qu’il, maîtrise ses passions, etc. La liberté comporte-t-elle, de ce fait, des degrès ? Il semblerait que oui puisqu’on peut dire que le non esclave, le prisonnier, le sage ne sont pas libres aux mêmes niveaux.  On peut dire qu’il existe  plusieurs niveaux de liberté. Il sont plus ou moins libres tout dépend de leur place et de leur volonté. De ce fait, nous verrons tout d’abord que la liberté humaines comporte des limites, puis nous étudierons les moyens par lesquels l’homme exerce sa liberté individuelle, et enfin nous verrons les moyens par lesquels l’homme exerce sa liberté en société.

Au premier abord, il paraît nécessaire d’accorder que la liberté comporte des degrés. En effet, il existe une échelle de la liberté comme on peut le voir chez lebniz dans le chapitre XXVI du livre II des Nouveaux Essais, qui trace ici une telle échelle, c’est Dieu qui se situe au niveau extrême, et donc supérieur, de l’échelle. Sur cette échelle viendrait s’échelonner des degrés de liberté. Comme le dit Descartes qui a recourt à une considération de la liberté en termes de degrés.  L’être humain libre est celui qui dispose de lui-même à sa guise. On peut distinguer différents niveaux de liberté, mais on entend souvent par liberté celui qui n’a pas de contrainte ; le niveau physique ; la liberté comprise comme absence de contrainte physique, le niveau moral ;la liberté comprise dans un contexte politique et sociale et le niveau métaphysique ;la liberté comme exercice de la volonté et capacité d’être auteur de ses choix. Etre libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieur. Cependant, il existe des obstacles à l’idée de liberté. Le déterminisme par exemple est la conception selon laquelle tout arrive en vertu d’une chaîne de cause et d’effets, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets. C’est le principe de causalité.  Pour la science, le déterminisme repose sur l’affirmation que tous les phénomènes naturels sont régis par des lois nécessaires, au sens ou elles traduisent l’ensemble des contraintes naturelles. Les actions de l’être humain ne sont que les effets de causes dont il est le plus souvent inconscient. Pour Karl Marx, la pensée de chacun est déterminée par les conditions matérielles d’existence, c’est-à-dire la société dans laquelle il vit. Pour Freud, la pensée est déterminée par l’inconscient qui résulte par exemple, sous l’effet du refoulement, de troubles connus durant l’enfance. « Le moi n’est pas maître en sa propre maison » ou encore « l’Homme n’est plus maîtrise de ses pensées et de ses actions ; il est moins libre ». Le fatalisme est la croyance selon laquelle tous les évènements sont déterminés à l’avance ; c’est ce que l’on appelle le destin. Croire au destin, c’est croire au fait que tous les évènements sont écrits à l’avance. L’être humain ne peut échapper à son destin, malgré les efforts pour changer sa destinée ; Liberté qu’une illusion en plus du fatalisme pire ennemi de la liberté. Prenons l’histoire d’Oedipe, dans le tragédie de Sophocle, illustre bien le fatalisme. Alors que l’oracle a prédit à Oedipe qu’il tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci met tout en œuvre pour échapper à son destin. Mais toutes ces tentatives pour changer sa destinée ne font que précipiter la réalisation de la prophétie de l’oracle.

On peut penser une autre forme de liberté, conscience des déterminismes et caractérisée par une recherche d’adhésion à soi-même. C’est ce qu’imagine Spinoza. Une fois l’existence des déterminismes mise en évidence, il n’est plus possible pour l’homme de penser que la liberté consiste à faire ce que l’on veut. C’est ce que soulignes Spinoza dans l’Ethique. Il explique que l’homme se croit libre car il ignore les causes qui le déterminent dans ses actions et ses désirs. Par contre, l’homme peut s’efforcer, en fonction de son désir, d’être toujours plus indépendant, de manière à moins subir les causes extérieures. Il faut connaître à la fois les lois de la nature, qui conditionnent l’action, et les lois de la nature de l’homme, qui conditionnent les raisons qui le poussent à agir de telle ou telle façon. Cela permet d’acquérir une relative forme de liberté.

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