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Législation éthique et déontologie

Cours : Législation éthique et déontologie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2024  •  Cours  •  2 462 Mots (10 Pages)  •  23 Vues

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Fiche de révision Législation éthique et déontologie :

Philosophie :

Vulnérabilité : La vulnérabilité désigne donc le caractère de ce qui peut être blessé, attaqué ou offensé.

Tout le monde est vulnérables

Le soin consiste avant tout dans l'accueil de la vulnérabilité et la reconnaissance de la possibilité pour tout patient d'exprimer des choix et une volonté.

Liberté : « être libre, c'est faire ce que l'on veut. De là 3 sens principaux du mot, selon le faire dont il s'agit : liberté d'action ( si faire c'est agir), liberté de la volonté ( si faire c'est vouloir), enfin liberté de l'esprit ou de la raison (quand faire c'est penser) »

Autonomie : « c'est obéir à la loi qu'on s'est prescrite et c'est en quoi c'est être libre »

L'autonomie est une forme de liberté mais elle n'est pas la liberté

La liberté ne se limite pas à la question de l'autonomie, elle a des visages variés. De plus, elle ne s'oppose pas nécessairement à la dépendance mais s'en nourrit parfois. Il s'agit donc pour le soignant de trouver le juste équilibre entre protection et liberté du patient.

Responsabilité : « Être responsable, c'est pouvoir et devoir répondre de ses actes. »

Même si la responsabilité peut apparaître comme un poids pour le professionnel, elle reste un symbole fort de la professionnalisation du soin. Elle doit donc être pensée davantage comme un outil au service de la pratique que comme une entrave et comme la reconnaissance de ce qui est mis en gage dans le soin.

L’identité : « L'identité personnelle est le fait d'être soi et de rester, donc de demeurer un et le même, malgré les changements innombrables qui nous traversent ou nous constituent. »

A travers cette question de l'identité, apparaît la complexité de l'humain et de la réponse à ses besoins. Dès lors, il s'agira de trouver un équilibre entre les besoins personnels du patient et l'interdépendance qui le lie aux autres  

Altérité et juste présence : « Caractère de ce qui est autre, ou un autre. L'altérité, à la différence de l'altération, suppose une relation entre deux êtres distincts ou supposés tels. C'est le contraire de l'identité, comme l'autre est le contraire du même. »

Alter ego = un autre moi-même ( ressemblance )

                = au autre que moi ( différence )

L'altérité amène à réfléchir et chercher au quotidien à réaliser le difficile équilibre entre le même et l'autre, le proche et le distant, et à savoir faire varier sa posture selon la nécessité des situations et les besoins du patient.

Dignité :« Dans le règne des fins, tout à un prix ou une dignité. Ce qui a un prix peut aussi bien être remplacé par quelque chose d'autre comme titre équivalent. Au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n'admet pas d'équivalent, c'est ce qui a une dignité. »

Dignité ontologique : qui relève de l'être, qui est dans son essence, sa nature.

Dignité Décence : Respect que mérite quelqu'un ou quelque chose

La dignité ne peut donc pas se perdre mais le sentiment de dignité lui peut être remis en question. Il revient donc à chacun d'être attentif à ces petites ou grandes atteintes quotidiennes et notamment dans le soin.

Droit de l’homme :

Ces droits sont :

- universels

- inaliénables

- indivisibles, interdépendants et solidaires

Cependant, cette Déclaration n'est qu'un engagement moral

le soin et la liberté : « La liberté d'action existe évidemment, mais plus ou moins : liberté toujours relative, toujours limitée, pour cela toujours à défendre ou à conquérir »

Liberté et maladie et liberté vs sécurité : Puisque la maladie et les atteintes du corps viennent parfois entraver de façon inévitable la liberté d'aller et venir, il est important de repérer l'ultime source de liberté et de lui donner les moyens de se développer : la liberté de l'esprit.

Le soin et l'intime : L’État ne peut s'immiscer dans la vie privée des citoyens que pour des raisons liées : « à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection des droits et libertés d'autrui. »

On voit combien la prise en compte des différents droits de l'Homme invite au quotidien à réajuster et réinventer la pratique soignante pour la rendre plus humaine et toujours plus respectueuse des droits des patients.

 Mais ne peut-on se demander dans ce contexte ce qu'il en est des devoirs des patients et de la reconnaissance des droits des professionnels ?

Devoir du patient :

- Droits de l'Homme et asymétrie

- Devoir du patient ou droits du soignants ?

- Le soignant lui aussi est un Homme

Droit

L’éthique est une réflexion rationnelle sur les principes, valeurs et règles de l’action humaines

L’éthique est une réflexion qui vise à déterminer le bien agir en tenant compte des contraintes relatives à de situation déterminées.

L’éthique médicale consiste à identifier et analyser les principes, valeurs et les conflits de valeurs qui sont en jeu :

  • Dans les situation de soins
  • Dans la recherche
  • Dans les politiques de santé publique

Le bien agir :

  • Cette notion renvoie à l’émergence

D’une réflexion éthique ds la pratique soignante

D’une pensée « morales » éclairée, contextualisée et passionnée.

Le champ de l’éthique :

- L’éthique est l’ordre de la recherche individuelle et collective :

- La réflexion éthique est déclenchée par des situation concrètes et singulières où entrent en contradiction des valeurs ou principes d’intervention d’égale légitimité

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