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A quoi reconnait on une oeuvre d’art ?

Dissertation : A quoi reconnait on une oeuvre d’art ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2024  •  Dissertation  •  1 908 Mots (8 Pages)  •  79 Vues

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ART

Sujet 1 : A quoi reconnait on une oeuvre d’art ?

Recherche au brouillon :

« A quoi reconnait on » :

Quelles sont les propriétés spécifiques d’une oeuvre d’art ?

Qu’est-ce qui distinguerait ces oeuvres d’autres choses ?

Il faut chercher un critère d’identification qui est aussi un travail de distinction

Explicitations :

Parmi l’ensemble des « oeuvres » qui existent, certaines pourraient être d’une espèce particulière, que l’on qualifierait

« d’art ». Toutes les oeuvres ne sont pas « d’art » ; à quels critères va-t-on les reconnaître ?

IL va donc falloir dire ce qu’est une « oeuvre » en général, et ensuite séparer une espèce particulière : les oeuvres

« d’art ».

C’est le premier niveau de la question, déjà assez riche. Il y a des pistes dans les mots : le mot « art » se dit de « l’art

médical », de « l’art du pilote », et finalement des tous les « artisans », mais aussi de ce qu’on appelle aujourd’hui des

« oeuvres d’art » à qui on dédie des objets des lieux spéciaux : des livres, des disques, des peintures, dans les musées,

galeries, salles de concert ou de projection, parfois des performances dans les rues, etc.

On voit vite que toute production humaine qui vise un but doit savoir agencer des matériaux dans un certain ordre, en

suivant des règles apprises, pour détourner le hasard de la nature en monde humain viable et heureux. Il n’y a donc pas

de vie humaine possible sans les arts, depuis le plus humble artisan jusqu’aux artistes les plus élevés.

Mais il y a un deuxième niveau : la « reconnaissance » peut vouloir dire aussi que parmi les oeuvres d’art elles-mêmes,

toutes ne sont pas aussi réussies ; certaines seraient reconnues plus «d’art » que les autres, certaines seraient « plus »

quelque chose dans ce domaine, aurait plus de valeur. Mais comment définir cette échelle de valeur ? Y a-t-il des

oeuvres d’art qui s’approcheraient dans leur fabrication d’un certain idéal, difficile à atteindre ? Mais comment nommer

cette chose qui fait la force de l’oeuvre ? Sa beauté ? Son originalité ? Qu’est-ce qui fait qu’un musée rassemble ces

oeuvres plutôt que d’autres ? Contiennent-elles des choses telles qu’elles puissent échappent au temps ? Ou est-ce que

notre jugement de la valeur d’une oeuvre ne dépend-elle que des goûts apparemment subjectifs des uns et des autres,

sans lien avec les qualités internes de l’objet ?

Bilan : il y a donc deux question enchâssées :1) la nature de l’oeuvre d’art ; 2) la valeur de l’oeuvre »

A quoi reconnait-on une oeuvre d’art ?

Introduction :

« Parmi l’ensemble des choses qui s’offrent à notre perception, certaines pourraient être qualifiées « d oeuvres

d’art » et d’autres non. Mais que faut-il entendre par cette expression ? Quelles seraient les propriétés spécifiques de ces

objets, et comment se distingueraient-ils des autres ? Remarquons pour commencer que parmi toutes les choses qui

nous environnent, certaines sont bien le produit d’un certain « art », au sens d’une production consciente selon certains

savoirs-faire, et qu’elles semblent se distinguer des évènements naturels qui se produiraient spontanément, sans aucune

intentionnalité. Peut-être devrions-nous alors distinguer les phénomènes sauvages de la nature, et nommer « oeuvres

d’art » les seuls produits d’un travail réfléchi et finalisé. Ceci nous amènerait alors à identifier le mot « oeuvre » à celui

« d’art », et dire que toute « oeuvre » est « d’art » par définition. Mais n’y a-t-il pas, au sein de ce monde des « oeuvres

d’art » réalisées intentionnellement, certaines oeuvres très particulières, que l’on nommeraient « artistiques », qui se

distingueraient des oeuvres « artisanales » ? Comment fonder cette distinction ? Par ailleurs, une oeuvre pourrait-elle

être à la fois artistique et artisanale ? S’il fallait trouver un critère de distinction, serait-il en rapport avec la question des règles techniques et des savoirs-faire ? Doit-on dire qu’un artisan applique méticuleusement des règles, et qu’un artiste

ne les applique pas ? Mais pourquoi dans ce cas parlerait-on d’oeuvres d’art, si aucun « art », au sens de connaissances

et de techniques, n’est nécessaire à sa production ? Comment l’artiste doit-il se rapporter aux « règles de l’art » pour

être qualifié et reconnu comme tel ? Enfin, à supposer que nous puissions fonder la distinction précédente, ne faut-il pas

également se demander pourquoi, au sein du monde des oeuvres artistiques , certaines oeuvres sont plus reconnues que

d’autres ? Qui décide de cette reconnaissance ? Y a-t-il des critères objectifs de la valeur des oeuvres esthétiques ?

Nous verrons tout d’abord qu’il faut distinguer les choses naturelles des objets de l’art ; si les premières sont produites

selon des lois inconscientes, les autres le sont selon une démarche réfléchie et finalisée. Toutefois, ces oeuvres

conscientes semblent pouvoir à nouveau se distinguer par la liberté avec laquelle l’auteur se rapporte aux règles de la

production

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