Dossier Lydia-Bentham
Dissertation : Dossier Lydia-Bentham. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar edesrosiers26 • 30 Octobre 2023 • Dissertation • 995 Mots (4 Pages) • 215 Vues
Dossier Lydia-Bentham
L’aspect de confidentialité n’est pas toujours quelque chose de facile à pratiquer. Parmi les médecins et psychologues, ce terme est une règle pratiquée pour protéger leur patient ou leur client. Cette règle est aussi dans mon code de déontologie, que je dois respecter pour pratiquer mon métier. On peut voir toutes sortes d’histoire, mais lorsqu’une vient nous chercher plus particulièrement, c’est extrêmement difficile de ne rien dire. Dans certaines situations, elle est plus facilement brisable, comme celle que je vis aujourd’hui. Dois-je répéter ce que ma cliente m’a dit, à sa mère? Cette question me plonge dans un sérieux dilemme éthique. Avec la théorie du philosophe Jeremy Bentham, je vais être en mesure de résoudre ce questionnement en apportant des solutions. Je suis aussi en mesure de décider de mes actions, ce qui m’apporte à argumenter sur la question.
Selon notre code de déontologie, je ne peux pas révéler certaines informations de mes rencontres. Malgré le sujet sensible, parler à la mère de sa cliente enfreint les droits de la jeune fille. En ce si concerne cette situation, il y a deux solutions possibles qui s’offrent à nous. La première est de rencontrer Lydia une deuxième fois et de lui faire comprendre d’en parler aussi avec sa maman. En faisant ceci, je crains que sa mère ne la prenne pas au sérieux et que la violence augmente. La mère peut en parler à son conjoint et que la version de Lydia ne soit pas du tout entendue. La deuxième option est d’effectuer une rencontre individuelle avec la mère pour essayer de mieux comprendre ce qui se passe à la maison, mais de son point de vue. Avec cette approche, j’ai également peur de la réaction de la mère. Elle ne peut peut-être pas me croire. Elle peut aussi remettre le blâme sur sa fille et mentionner qu’elle ment. La mère peut également compassionner pour sa fille, mais si son conjoint peut faire subir des choses atroces à sa belle-fille, il peut passer à l’acte avec sa conjointe. En aidant Lydia, je dois m’assurer de respecter ma parole, puisque se fait partie de mon travail et de mon code de déontologie. Je dois aussi protéger la relation mère-fille qu’elle entretient avec sa maman. Cette liaison peut être facilement brisé si cette histoire n’est pas bien communiquée du côté de Lydia, mais aussi du mien.
La théorie du philosophe Bentham se résume par une approche philosophique qui repose sur le principe de maximisation du bonheur. Il soutient que la moralité d’une action doit être évaluée en fonction de son utilité, en voici quelque s’un : la durée, l’intensité et la certitude. Ce philosophe cherchait à maximiser les bonheurs, mais également à diminuer les souffrances. Bentham a ainsi développé un calcul utilitaire appelé : « calcul du bonheur ». Bentham a promu un utilitarisme actif, ce qui signifie que les individus ont la responsabilité de prendre des mesures pour maximiser le bonheur dans leurs actions et leurs choix. Avec notre première solution, le fait de rencontrer une deuxième fois Lydia et lui proposé de parler à sa mère, pour Bentham, le fait de persévérer peut entrainer d’autres plaisirs, mais aussi d’autres souffrances. Rencontrer une deuxième fois Lydia n’entraînera pas d’autres réactions de sa part, mais surtout des réponses négatives, ce qui ne mène pas à la recherche de plaisir. Avec la deuxième solution, la mère n’a pas été rencontrée. Elle ne va pas avoir le même scénario que le premier. En la rencontrant, cela déplace la souffrance d’endroit. Cette solution exempte la souffrance ultérieure et postérieure de Lydia. La mère pourra prendre possession de la situation, ce qui évidemment enlève l’impact négatif et les souffrances que Lydia peut avoir. En pensant à la maximisation du bonheur, Bentham choisirait la deuxième solution, puisque c’est celle-ci qui procure à Lydia le moins d’affliction.
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