L’élection de Hugues Capet (987)

L’élection de Hugues Capet (987)

Ce texte est rédigé par Richer moine à Reims et historien né en 940 et mort en 998. Il est l’auteur de chronique connu sous le nom d’histoire qu’il rédige à la demande de l’évêque de Reims Gerbert d’Aurillac. Ces chronique sont quasiment les seules sources que nous avons aujourd’hui qui parle du règne de Hugues Capet. Plus précisément, il s’agit de la retranscription par Richer, du discours prononcé par Adalbéron archevêque de Reims lors de l’avènement de Hugues Capet en 987 sur le trône de France à Senlis. Ce discours nous raconte comment les grands du pas, ce qu’on pourrait appeler la haute noblesse de l’époque, se sont alliés pour évincer Charles de Lorrain revendiquant son accès au trône en raison de son ascendance carolingienne au profit de Hugues Capet qui a les meilleures dispositions pour être roi. Mais l’accès au trône doit-il être héréditaire ou électif ? Autrement dit le roi doit-il choisir son successeur ou laisser les pairs du royaume choisirent à sa place ? Dans un premier temps, nous observerons le choix qui s’offre entre hérédité et élection. Ensuite, nous regarderons, les raisons qui ont poussé à choisir Hugues Capet. Enfin, nous nous intéresserons aux enjeux politiques pour le royaume.

I- Le choix du suzerain entre hérédité ou élection ?

        A- Le cadre

        B- La haute naissance et l’élection.

II- Les honneurs de Hugues Capet

        A- Le déshonneur de Charles de Lorraine.

        B-  La gloire du Duc

III- Les enjeux politiques du royaume.

        A- La prospérité de l’État.

        B- Les intérêts particuliers.

En conclusion, l’élection de Hugues Capet est basée sur des enjeux politiques et stratégiques pour permettre aux grands du royaume de garder leurs privilèges et permettre également au royaume d’avoir une personne solide politiquement, militairement et financièrement pour diriger le royaume.  Un royaume qui vivre un tournant important en matière politique puisque c’est Hugues Capet qui instaurera l’hérédité au trône de France en associant son fils au trône ce qui aura pour effet de faire disparaître peu à peu al tradition élective.

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