Napoléon est-il le continuateur de la révolution ?
Dissertation : Napoléon est-il le continuateur de la révolution ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noam hsl • 3 Décembre 2023 • Dissertation • 929 Mots (4 Pages) • 216 Vues
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DM d’histoire :
Après la mort de Robespierre qui est guillotiné le 28 juillet 1794, la convention est alors entre les mains des Thermidoriens. Ces derniers abolissent la Terreur, qui n’a plus sa place en vu de la fin de la révolution et des soulèvements des opposants, pour laisser place à un nouveau régime républicain auquel on attribue le nom de Directoire. Napoléon Bonaparte, initialement connu en tant que général pour ses nombreuses prouesses guerrières, et notamment ses victoires contre les Autrichiens entre 1996 et 1997. Après avoir mené un coup d’état contre le gouvernement français le 9 novembre 1799 qu’il réussit, il met fin au directoire et instaure un nouveau régime : le Consulat. Peu à peu, il est acquiescé par l’opinion public grâce à tout ce qu’il met en place, et établit progressivement un pouvoir dictatorial personnel et se fait sacrer empereur. Ainsi, peut-on affirmer au sujet de Napoléon Bonaparte qu’il est le continuateur de la révolution ? Pour répondre à cette question, il est possible d’étudier dans un premier temps les actions qu’il a menées qui seraient qualifiables de « révolutionnaires », puis dans un second temps il est intéressant d’énoncer cette fois-ci l’ensemble des faits de Napoléon Bonaparte qui s’opposeraient aux idées de la Révolution de 1789.
De prime abord, Napoleon Bonaparte semble vouloir poursuivre les efforts de la révolution. En effet, on constate qu’avant de s’emparer du pouvoir, il se bat aux côtés des sans-culotte pour écraser la révolte des royalistes qui réclamaient le retour de la monarchie en raison des conditions économiques dramatiques de la France depuis la Terreur et le directoire, ce qui montre de sa part une prise de position politique en faveur des révolutionnaires. Il semble perpétuer cette prise de position lorsqu’il jure pendant son sacre de respecter les libertés, de conserver l'égalité, notamment par le biais des privilèges supprimés, de l’égalité de tous les hommes devant la loi (fidèlement à la DDHC et selon le Code Napoléon), il conserve la liberté des religions etc., lorsqu’il affirme « Je jure (…) de respecter et de faire respecter les lois du concordat et la liberté des cultes; de respecter et faire respecter l'égalité des droits, la liberté politique et civile,(…); de ne lever aucun impôt, de n'établir aucune taxe qu'en vertu de la loi; (…) de gouverner dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français. ». De surcroît, il va même au-delà des droits initialement réclamés par le tiers-état, qui ne concernaient que le peuple français, en accordant aux habitants des territoires conquis et les droits de la DDHC, répandant de cette façon l’idée de la révolution à travers toute l’Europe. Par ailleurs, il maintient également le suffrage universel masculin, ce qui semble laisser paraître une volonté de laisser une partie du pouvoir au peuple. Enfin, il met en place le droit de propriété qui assure à tous un droit plein de posséder un terrain ou un logement. Ainsi, il semble, par ces décisions, prolonger la vision révolutionnaire émergent de la révolution de juillet 1789.
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