Biographie de Jean-Paul Marat
Fiche de lecture : Biographie de Jean-Paul Marat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hcoco • 22 Février 2023 • Fiche de lecture • 1 065 Mots (5 Pages) • 325 Vues
Charlie Quélard
1ère 1
Jean-Paul Marat [pic 1]
(1743-1793)
Jean-Paul Marat est né le 24 mai 1743 à Boudry en Suisse et mort assassiné, le 13 juillet 1793 à Paris. Marat est un médecin, physicien, journaliste et homme politique révolutionnaire . Il fut député Montagnard à la convention.
Il est le fils de Jean-Baptiste Marat, prêtre d’origine Sarde et de Louise Cabrol originaire de Genève. En 1759, après ses études au collège, Marat quitte Neufchâtel et sa famille . Il arrive à Paris en 1762 où il apprend la médecine en autodidacte . Il quitte la France pour s’installer à Londres et exercer les métiers de médecin et de vétérinaire. Il publie des ouvrages philosophiques comme « An essay of the human soul » en 1772, scientifiques ou juridiques . En 1789, il fonde le journal « L’ami du peuple » dans lequel il défend ses convictions politiques. Il est élu député de la Seine au sein de l’assemblée nationale législative en 1792. En janvier 1793 , Marat vote en faveur de l’exécution de Louis XVI . Proche de Robespierre ou Danton, il est considéré comme l’un des membres les plus éminent de la Montagne.
Il est assassiné par Charlotte Corday dans sa baignoire par un coup de poignard dans la poitrine en 1793. Indignée alors par les excès de la révolution et considérant Marat comme un tyran et le principal responsable des massacres révolutionnaires elle le poignarde en pleine poitrine. La célèbre peinture de Jacques-Louis David , « La mort de Marat » 1793 a contribué à rendre Marat célèbre dans le temps . Souffrant d’une maladie de peau sur tout le corps, Marat était obligé de prendre des bains d’eau chaude très réguliers pour se soulager. Il passait beaucoup de temps dans son bain , où il écrivait notamment ses articles pour « L’ami du peuple ».[pic 2][pic 3]
Jean-Paul Marat était un homme cultivé et curieux . L’étendue de ses savoirs est attestée par la variété de ses œuvres. Réputé pour ses prises de position fortes et controversées, il appelle régulièrement les français à se défendre contre les opposants de la Révolution . Marat use des insultes, des incitations à la haine et de l’appel au meurtre , ce qui lui vaut un certain nombre de condamnations et de détracteurs. Dans le même temps sa radicalité le rend populaire auprès de certains révolutionnaires.
Dans « L’ami du peuple » , Marat attaque violemment les aristocrates, les ministres ou encore La Fayette. Il prend position contre la colonisation entre mai 1791 et mai 1792.Il est favorable à la libération des peuples sans distinction de couleur de peau. Imprégné de la pensée de Montesquieu auquel il a rendu hommage dans un concours prérévolutionnaire pour l’ironie de son texte « De l’esclavage des nègres ». Il se montre très légaliste sur le sort à infliger à Louis XVI. Au contraire de Robespierre, de Saint Just, de Jeanbon Saint André, il veut un vrai procès qui permettrai de mettre en lumière les crimes du roi. Il entend aussi expurgé les crimes et délits antérieurs à septembre 1791 ( fuite du Roi à Varennes et fusillade du Champs de Mars) dans la mesure où ils ont été amnistiés. Il n’en vote pas moins la mort du roi et rejette l’appel au peuple et le sursis.
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