Biographie Robespierre

I - Enfance et début en politique

M. de Robespierre, né en 1758, dans le Pas de Calais, mène une vie provinciale.

Il fait des études de droit au collège Louis le Grand à Paris, puis exerce en tant qu’avocat dans sa commune natale.

Il est élu député du Tiers État lors des Etats Généraux

S’il est discret au début, il devient un très bel orateur au sein de l’Assemblée Constituante, où il défend le suffrage universel et l’égalité des droits et du club des Jacobins, le plus célèbre des clubs révolutionnaires de la Révolution Française.

Il est également un personnage important du Serment du Jeu de Paume, participe à la rédaction de la DDHC et de la Constitution de 1791.

II - Influence croissante sous la République

Le 10 août 1792, l’assemblée de la section de la Place Vendôme le nomma son représentant à la Commune Insurrectionnelle, où, il commença à prendre de l’ascendant dans le conseil et entraînait sa majorité.

En septembre, il est élu à la convention nationale par suffrage universel, il fait partie avec Georges Danton et Jean-Paul Marat des principales figures de la Montagne.

Robespierre se démarque par sa rhétorique éloquente et ses prises de positions radicales en faveur de l'égalité et de la justice sociale.

Robespierre est élu au Comité de Salut Public le 27 juillet, marquant ainsi son entrée dans un poste clé du gouvernement révolutionnaire et renforce considérablement son influence politique. C’est son apogée.

III - Son rôle dans la terreur à l’origine de sa chute

- son importance dans le Comité de Salut Public

Il entre au Comité de Salut Public le 27 juillet 1793, quelques jours après le départ de Danton, son rival à cause de ses méthodes moins radicales

Le CSP est composé principalement de Montagnards

Robespierre instaure donc la Terreur

- mesures prises durant la Terreur

le tribunal révolutionnaire pour juger les accusées de trahison

mobilisation générale pour faire la guerre aux régiments étrangers

loi des suspects qui permet d’accuser sur simple dénonciation

suppression de la religion au quotidien et exécution des membres du clergé qui résistent

loi du maximum qui fixe un plafond sur certains produits

abolition de l’esclavage, rétablie toutefois 8 ans plus tard

- caractère paranoïaque

Pendant la Révolution, Robespierre a été critiqué par certains de ses contemporains tels que Jean-Baptiste Louvet ou Danton, pour son caractère inflexible et son comportement dogmatique à la limite de la paranoïa. Ses traits de caractère sont visibles à travers: son intransigeance,

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