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L’historien et les mémoires de la 2nde guerre mondiale.

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Par   •  30 Octobre 2016  •  Cours  •  1 172 Mots (5 Pages)  •  786 Vues

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Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la 2nde guerre mondiale

Introduction :

L’homme n’a pas une mémoire, il en a une multitude : c’est la mémoire plurielle. On a un ensemble de groupes porteurs de mémoires qui se sont constitués et affirmés au cours des années. Toutes ces mémoires ne sont pas objectives, car les historiens qui les racontent de peuvent pas être objectifs. Quelles sont les mémoires de cette 2nde guerre mondiale qui peuvent être identifiés au sein de la société civile, et quelle lecture, les historiens doivent-ils en faire ?

  1. L’amnésie des années d’après-guerre : des mémoires refoulées et partisanes

Pour Charles de Gaulles, tous les français ont contribués à la libération, ce qui a fait d’eux des résistants pour De Gaulle.

  1. Union nationale centrée sur la résistance des français

En 1944, Charles de Gaulle cherche à préserver l’unité du pays. En effet, les pays a collaboré avec les Allemands, par le biais du régime de Vichy (dirigé par Pétain). Le 10 juillet 1940, Pétain obtient les pleins pouvoirs, et crée le régime de Vichy. Il souhaite se rapprocher de l’Allemagne. Quand De Gaulle arrive au pouvoir, son objectif est de maintenir une certains cohésion entre les Français afin d’éviter une guerre civile (conflits entre les pro-Pétain et les Pro-Gaullistes). Il cherche à éviter l’épuration sauvage.

De Gaulles, lors d’un voyage en Angleterre met en place les FFL (Forces Françaises Libres) dans le but de lutter contre la collaboration et le nazisme. En 1944, on recense entre 400 000 et 500 000 membres des FFL. Mais De Gaulle est aussi un homme politique, il est le chef de la France libre et le 18 juin 1940, il lance l’appel aux Français afin de ne pas perdre la guerre. C’est le début de la résistance, et l’unification de ces réseaux (1943).

Jean Moulin met en place le MUR (mouvement uni de résistance) et le CNR (comité national de résistance). Le CNR présentait des idées politiques afin de mettre en place la France libre.

Le mythe résistancialiste est l’arguent politique qui démontre que tous les Français ont résisté afin de maintenir une France unie. De Gaulle nie la légitimité du régime de Vichy.

Le parti communiste Français de l’époque s’appuie aussi sur la résistance dans sa campagne politique, en prétendant avoir perdu 75 000 résistants communistes durant la guerre (faux).

Le mythe résistencialiste s’appuie sur des éléments forts et hommes forts tels que De Gaulle ou Jean Moulin. La panthéisation de Jean Moulin va alors rappeler aux Français que des hommes sont morts pour eux, créant un devoir de mémoire. Enfin, ces mythes s’appuient sur des lieux de mémoires tels que le Mont-Valérien à Suresnes, et va compter sur l’éducation et les institutions d’instructions pour faire circuler ces mémoires.

  1. Qui clôt une période récente, traumatisante et délétère mais néanmoins productrice d’une contre mémoire

De Gaulle voulait éviter les exactions commises par les résistants contre les collabos (épuration sauvage) à partir de 1944. Il met alors en place une épuration légale par le système judiciaire. Il instaure des tribunaux dédiés à ce problème, avec pour objectif de juger les cas de collaborateurs. C’est la création de la plus haute cours de justice dans le but de juger les membres du gouvernement de Vichy. Pétain a quant à lui été gracié grâce à ses actions durant la 1ère guerre mondiale.

L’épuration administrative, va viser à juger les fonctionnaires ayant collaborés.

L’épuration professionnelle va juger des chefs d’entreprises comme Renault, qui a construit pendant la guerre des chars et camions pendant la guerre.

A l’issue de ces procès, on dénombre 125 000 personnes jugées, 70% sont condamnés, et 1500 sont exécutés.

  1. Et qui occulte le rôle du génocide et de certains groupes sociaux

Entre 1945 et 1960, les mémoires sont repliées pour plusieurs raisons : Les français ne différencient pas la déportation sociale et politique. Pour De Gaulle, la mémoire ne peut pas se développer. Seule la mémoire des résistants perce. Pour De Gaulles, il fallait glorifier ceux qui ont refusés de se mettre à genoux.

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