Les mémoires De La Secondes Guerre Mondiale En France

H1 Les mémoires de la seconde Guerre Mondiale en France

Introduction :

 Les mémoires différents de la Mémoire

Les mémoires :

C’est quelques choses de vécu. L’ensemble des évènements qui ont été vécu par des individus ou des groupes d’individus et dans la transmission des souvenirs et des représentations comportent une certaine charge émotionnelle.

Les mémoires sont également spécifique à chaque individus et spécifique à chaque groupe d’individus.

Résistant : 1%

Attentistes

Collaborateurs

Les mémoires sont différentes, par exemple pour les collaborateurs le Général PETIN était quelqu’un de bien alors que pour les résistants c’est le contraire.

Les mémoires sont personnelles à chaque individu et en fonction des zones géographiques.

Exemple : La Mémoire des déportées était différentes, il y avait les déportés résistants, les déportés juifs etc.

La Mémoire :

C’est une construction historique, la Mémoire de la guerre se construit sur des sources (écrites, archives, sources orales -> témoignages). L’intérêt des recherches historique est de confronter les sources orales et écrites pour déceler la vérité.

La Mémoires est quelques choses de construit, quelques choses de pensée, quelques choses de raisonnée.

Lieux de mémoires :

Expression qu’on doit à un historien Pierre NORA qui a instauré la notion de lieu de mémoire. Un lieu de mémoire : c’est un lieu, un objet, un symbole important pour la construction de la mémoire nationale.

Exemple :

- Verdun est un lieu de mémoire

- La Marseillaise (l’hymne nationale) est un lieu de mémoire

- Les plages du débarquement sont des lieux de mémoire

Problématique :

Comment ont évolués les mémoires de la seconde Guerre Mondiale ?

I Une mémoire sélective (1945-1958)

• Le traumatisme de la seconde Guerre Mondiale

Les Français sont profondément meurtris de la Guerre, cela s’explique par le bilan humain (600 000 morts dont 76 000 déportés juifs). Dans ce bilan, on a également des massacres de populations civiles (Massacre du 10 juin 1944 à ORADOUR-SUR-GLANE (Limousin), 4 jours après les débarquements de Normandie une division Allemande (Das Reich) remonte vers le nord et va commettre des massacres contres des civiles, à ORADOUR-SUR-GLANE se massacre aura causé environ 640 morts avec seulement 10 survivants.

Il y a un choque psychologique : de l’occupation Allemande, l’affrontement entre français (Résistants contre Collaborateurs).

A la fin de la Guerre la priorité pour DE GAULLE, c’est d’essayer de tourner la page de la seconde Guerre Mondiale le plus rapidement, car l’objectif étant de reconstruire la France, donc faire taire les divisions (Collaborateurs/résistants, la France de Vichy/la France libre (De Londres ou d’Afrique).

Le mythe résistancialiste

C’est l’idée que se font beaucoup de Français, que la majorité d’entre eux auraient résistés pendant la guerre, la France aurait résisté.

Ce mythe arrange beaucoup de personnes.

Le Général DE GAULLE joue un rôle essentiel dans l’élaboration de ce mythe car l’objectif principal est de reconstruire l’unité entre Français.

Selon DE GAULLE, Vichy était illégale et dans les faits la majorité des lois du régime de Vichy ont été supprimés. Mais quelques lois/coutumes comme la fête des mères sont encore d’actualités. C’est très contestable historiquement parlant car le Général PETIN est arrivée légalement au pouvoir.

10 juillet 1940 : les députés et sénateurs Français ont votés les pleins pouvoirs au Général PETIN.

La France va connaître l’épuration dans les quelques mois à la fin de la seconde Guerre Mondiale.

Pendant quelques mois, il y a eu une chasse aux collaborateurs, et les femmes qui auraient fait la collaboration horizontale (Coucher avec les soldats Allemand).

Certain seront victime d’exécutions illégales, tant dis que d’autres seront jugés dans un tribunal avant d’être condamnée ce qui était légale.

Il y aura environ 10 000 exécutés lors de l’épuration. Certaines personnes ont étés exécutés à tort alors que certains collaborateurs n’ont pas été jugé.

Les femmes qui avaient couchées avec les Allemands pendant la seconde Guerre Mondiale ont étés tondus comme un acte symbolique.

- Moins 1% des Français ont étés résistants.

Dans la résistance, il y a des différences, les résistants sont divisés : il y a la résistance intérieur (France métropole) et la résistance extérieur (Londres, Afrique). Cette résistance est divisée politiquement avec des communistes, des gaullistes etc.

Le mythe résistancialiste est souvent vu au cinéma.

Exemple :

- La bataille du rail (1946) par René Clément

Ce film parle du monde des cheminots qui ont sabotés des trains lors de la seconde Guerre Mondiale.

Des lois d’amnisties ont étés votés après la guerre, des lois d’amnisties pour des faits de collaborations

Les commérassions

Exemple :

- Commémorassions du 8 mai 1945 (Armistice)

- Commémorassions du 18 juin 1940 (L’appel du général DE GAULLE)

Doc 1p68

Un lieu de mémoire, le mémorial du mont Valérien (Banlieue ouest de Paris), croix de Lorraine symbole des Gaullistes pendant la résistance.

• Des mémoires oubliées

...