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Hitler et son génocide

Étude de cas : Hitler et son génocide. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2018  •  Étude de cas  •  1 203 Mots (5 Pages)  •  635 Vues

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Comment Hitler à organisé son Génocide ?

1. GHETTO DE VARSOVIE

Cette image représente un petit enfant Juif mort ou sur le point de mourir à même le sol dans les rues du ghetto de Varsovie en Pologne. Il est très maigre,  il a le visage et les habits très sales.

Hitler avait décidé de rassembler toute la population juive dans de minuscules ghettos et les conditions de vie sont inhumaines.

Les habitants souffrent de sous-alimentation ce qui engendra : famine, maladies,  ravages notamment infantile très élevées. Cela correspondait à un plan soigneusement organisé par les nazis.

Fréquemment, des convois partent vers les camps de la mort, jusqu’à ce qu’Hitler décide de vider le ghetto. Avril 1943, les Juifs sont pris ou se suicident et très peu réussiront à quitter le ghetto par les égouts.

Mai 1943, le général Jünger Stroop  déclaré  « le Quartier juif de Varsovie n'existe plus !» mais l'esprit des combattants juif du ghetto reste vivant encore aujourd’hui.

2. SHOAH PAR BALLE

Cette image représente un membre de l’armée nazi sur le point de tuer d'une balle dans la tête un homme Juif. En fond d’image, on peut aussi voir un groupe de soldats de l’armée allemande  qui regarde cette exécution.

Avant la création des chambres à gaz, l’exécution des juifs était réalisée notamment en plein air par les « Einsatzgruppen », des bataillons de la mort conçues pour assassiner les juifs sur les territoires conquis ce que l’on nomme « shoah par balle ». Ces bataillons de la mort suivaient l’avancée de l’armée allemande sur le front de l’Est et exécutaient opposants, résistants mais en priorité, les juifs.

3. CAMP D’EXTERMINATION

Cette image a été prise au moment de l'arrivée d'un train au camp d'extermination d'Auschwitz. On peut voir des Femmes et des enfants juifs hongrois,  surement être trop jeunes ou trop faible pour être envoyer dans les camps de concentration pour y travailler.

De 1941 à 1945, plus de 5 millions de Juifs « hommes, femmes, enfants » ont été assassinés, soit environ les deux tiers de la population juive d'Europe et le tiers du peuple juif dans son entier

  • Estimation la plus basse (Raul Hilberg) est de 5 100 000 environ
  • Estimation la plus élevée (Jacob Robinson) de 5 800 000 environ
  • Le Tribunal de Nuremberg estimant le nombre des victimes juives à 5 700 000 a employé le chiffre emblématique de 6 millions, souvent repris par la suite
    Document 4 – Un témoignage pour la mémoire.

Et brusquement ce fut le dénouement. La portière s'ouvrit avec fracas ; l'obscurité retentit d'ordres hurlés dans une langue étrangère, et de ces aboiements barbares naturels aux Allemands quand ils commandent, et qui semblent libérer une hargne séculaire. Nous découvrîmes un large quai, éclairé par des projecteurs. Un peu plus loin, une file de camions. Puis tout se tut à nouveau. Quelqu'un traduisit les ordres : il fallait descendre avec les bagages et les déposer le long du train. En un instant, le quai fourmillait d'ombres ; mais nous avions peur de rompre le silence, et tous s'affairaient autour des bagages, se cherchaient, s'interpellaient, mais timidement, à mi-voix.

Une dizaine de SS, plantés sur leurs jambes écartées, se tenaient à distance, l'air indifférent. À un moment donné, ils s'approchèrent, et sans élever la voix, le visage impassible, ils se mirent à interroger certains d'entre nous en les prenant à part, rapidement : « Quel âge ? En bonne santé ou malade ? » et selon la réponse, ils nous indiquaient deux directions différentes.

Tout baignait dans un silence d'aquarium, de scène vue en rêve. Là où nous nous attendions à quelque chose de terrible, d'apocalyptique, nous trouvions, apparemment, de simples agents de police. C'était à la fois déconcertant et désarmant. Quelqu'un osa s'inquiéter des bagages : ils lui dirent: « bagages, après » ; un autre ne voulait pas quitter sa femme : ils lui dirent « après, de nouveau ensemble » ; beaucoup de mères refusaient de se séparer de leurs enfants : ils leur dirent « bon, bon, rester avec enfants ». Sans jamais se départir de la tranquille assurance de qui ne fait qu'accomplir son travail de tous les jours ; mais comme Renzo s'attardait un peu trop à dire adieu à Francesca, sa fiancée, d'un seul coup en pleine figure ils l'envoyèrent rouler à terre : c'était leur travail de tous les jours.

En moins de dix minutes, je me trouvai faire partie du groupe des hommes valides. Ce qu'il advint des autres, femmes, enfants, vieillards, il nous fut impossible alors de le savoir : la nuit les engloutit, purement et simplement. Aujourd'hui pourtant, nous savons que ce tri rapide et sommaire avait servi à juger si nous étions capables ou non de travailler utilement pour le Reich ; nous savons que les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillirent respectivement que quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes de notre convoi et que deux jours plus tard il ne restait de tous les autres - plus de cinq cents - aucun survivant. (…)
Primo Lévi,
Si c'est un homme 1947

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