LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

Au début du XX° siècle, des tensions apparaissent entre les différents empires coloniaux européens. Ces tensions vont inévitablement plonger l’Europe dans le chaos.

C’est ainsi qu’éclate en 1914 la première « Guerre Mondiale ».Une guerre que tout les belligérants pensaient brève. Mais à contrario des batailles et campagnes Napoléoniennes, les armées s’enlisent et le conflit s’éternise. L’expérience combattante et bouleversée, elle ne ressemble à aucune autre encore vécue jusqu’ici. Les conditions de vie sont horribles, les soldats vont être changés à tout jamais.

En quoi cette expérience combattante est-elle unique ?

Nous analyserons tout d’abord le caractère nouveau de cette guerre, ensuite nous verrons les traumatismes causés par cette guerre. Enfin nous verrons que cette guerre n’a pas épargné les civils.

Ce conflit qui va opposer la Triple Alliance a la Triple Entente est un conflit nouveau. Premièrement, cette guerre va bénéficier incontestablement de la Révolution Industrielle opérée quelques décennies auparavant. Des nouvelles armes font leur apparition. Les allemands seront les premiers à utiliser des armes chimiques comme le gaz ypérite. On voit donc l’apparition des masques à gaz. Les mitraillettes vont se révéler efficaces et meurtrières dans les tranchées. Il en est de même pour le lance flamme. En 1917, les chars d’assauts sont utilisés pour la première fois, en France c’est Renault qui assure la production.

Pour l’historienne Hanson, c’est « la fin du modèle occidental de la guerre ». Pour cause, le champ de bataille est remplacé par des tranchées, trous creusés à même le sol pour se protéger des tirs ennemis. Les tranchées sont séparées par un no mans land et pas quelques barbelés. Les soldats vont se transformer en hommes des bois, ils sont toujours à l’affût et gardent toujours leur barda avec eux. Les casques remplacent les hauts de formes Napoléoniennes côté français. L’industrialisation de la guerre et l’apparition d’une nouvelle façon de combattre vont entrainer des traumatismes irréversibles chez les soldats.

Cette guerre et cette expérience combattante fut unique aussi par le fait que cette guerre à opposé plus de soldats que d’habitude. La circonscription étant obligatoire, beaucoup d’hommes ont étés envoyés au combat. Mais le patriotisme a lui aussi poussé certains soldats français à s’engager, fruit de la propagande antiallemande effectuée dans les écoles françaises ou l’on rappelait aux enfants que l’Alsace et la Lorraine avaient étés volés par les Allemands. Les obus qui ne ressemblent en aucun cas aux boulets de canons utilisés dans les précédents conflits vont causer des pertes incroyables. Côté français mourraient environ 900 soldats par jour, ce chiffre passait à 1300 côté Allemand.

Les conditions de vie déshumanisantes dans lesquelles vivent les soldats lors de cette guerre vont causer des blessures et des traumatismes irréversibles. Les soldats vivent donc dans les tranchées au milieu des cadavres de leurs camarades. L’hygiène est quasi-inexistante, les soldats ne se lavent pas ou presque, ils ne se rasent plus, d’où le surnom de « poilus ». Les maladies font très vite leurs apparitions. Les ravitaillements ne sont pas fréquents, les soldats n’arrivent pas à

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