Nourrir l'humanité
Étude de cas : Nourrir l'humanité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nephury • 5 Novembre 2018 • Étude de cas • 716 Mots (3 Pages) • 502 Vues
NOURRIR L’HUMANITE
Introduction :
Depuis le début du 19ème siècle, la population mondiale a été multipliée par 6. Pour satisfaire les besoins alimentaires de l’humanité, l’Homme doit puiser dans les ressources présentes sur Terre, notamment grâce à l’agriculture pour nourrir directement la population, mais doit aussi utiliser l’agriculture pour produire des combustibles et biocarburants. L’élaboration d’une agriculture intensive est donc nécessaire pour subvenir aux besoins alimentaires et énergétiques de la population.
Comment nourrir l’Humanité en forte croissance démographique ?
I/ Les besoins alimentaires d’une population en constante augmentation (p148-149)
Comme le montre le document 2, la population ne cesse d’augmenter, et d’après les prévisions, sera de 9 milliards d’humains en 2050. L’homme se nourrit grâce aux aliments issus, directement, ou indirectement, de la photosynthèse. Néanmoins, les pays sont inégalement développés, et par conséquent, la disponibilité alimentaire varie. (doc 3). D’après la FAO, le nombre total de personnes souffrant de sous-alimentation en 2009 était de un milliard, soit environ 1/7 de la population. Il est donc indispensable de nourrir une population dont les besoins alimentaires augmentent, et de permettre l’accès à l’alimentation aux populations les plus pauvres. C’est pourquoi, l’agriculture intensive a été développée, permettant une production en grande quantité, s’élevant à un cout assez faible. Cependant, celle-ci a des répercussions néfastes sur l’environnement.
II/ Les produits et énergies dérivés de l’agriculture
La page 152 montre que l’agriculture n’est pas seulement un moyen de nourrir les hommes. Elle permet aussi de produire des combustibles et des agro-carburants. Le bois, par exemple, est fortement utilisé pour le chauffage. D’après le document 1, il est l’énergie la moins couteuse, avec un prix s’élevant à un maximum de 5,7 centimes/kwh, contrairement à l’électricité, ayant un cout d’environ 11,9 centimes/kwh. Elle est donc fortement utilisée par les pays les plus pauvres, et entre donc en concurrence avec l’agriculture alimentaire. Nous pouvons voir dans le document 2 que les agro-carburants, des carburants élaborés grâce à des végétaux, semblent être une solution au changement climatique, moins polluants et issus d’énergies renouvelables. Leur coût est aussi moins important que les carburants fossiles. Si les agro-carburants de seconde génération comme les hydrocarbures et le bioéthanol sont produits à partir de résidus agricoles non comestibles, les carburants de première génération sont en revanche fabriqués avec des végétaux comestibles, tels que la betterave, la canne à sucre, l’huile de colza et de tournesol ou encore des céréales telles que le blé. La production d’agrocarburants de première génération entre donc en rivalité avec l’agriculture alimentaire. En effet, elle serait en partie responsable de la crise alimentaire de 2007-2008. Elle a aussi un impact très important sur l’environnement, entrainant de nombreuses déforestations.
III/ Les conséquences de l’agriculture intensive sur l’environnement
L’agriculture intensive a pour but de nourrir l’humanité, cependant à long terme elle est néfaste pour l’environnement. D’après le document 4, sur 100g de matière végétale produite par les écosystèmes, l’Homme prélève environ 20g (Soit 20%) et cette part augmente année après année.
Les forêts sont donc très touchées par la déforestation. On estime que 8 millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année, et à ce rythme elles auront toutes disparu dès 2025. Or ces forêts représentent plus de la moitié de la biodiversité mondiale !
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