Le Salon Du Baro Holbacht

Le salon du Baron d'Holbach décrit par l'abbé Morellet en 1761

Introduction:

Au XVIIIe siècle, la cour perd de son éclat : elle n'est plus l'inspiratrice des idées nouvelles. Désormais ce sont dans les Salons, les Cafés (tels que le Procope) ou les Clubs (inspirés de la mode anglaise) que foisonne la vie intellectuelle.

Les Salons sont des tremplins pour les écrivains qui ont la possibilité de se faire remarquer, de lire leurs oeuvres, de nouer des relations utiles. La concentration des talents conduit à une émulation réciproque et bénéfique pour chacun.

La variété des formes littéraire s'explique par cet art de la vie en société : il s'agit de raconter des événements, d'expliquer des faits, de discuter une opinion sans lasser l'auditoire. De fait, l'aspet divertissant du propos est mis en avant, et contribue au développement du conte, philosophique souvent. Les écrivains reprennent la leçon du Grand Siècle "Docere et placere", instruire et plaire.

Ce texte extrait de Mémoires sur le dix-huitième siècle et la Révolution de l'Abbé André Morellet nous donne à voir l'ambiance des Salons du siècle appelé "Siècle des Lumières" par sa profusion et son épanouissement intellectuel. L'abbé Morellet est né le 7mai 1727à Lyon et mort le 12janvier1819 à Paris, est un homme d'Église, écrivain, encyclopédiste et traducteur français. il baigne dans une entourage trés intellectuelle en fréquentant Loménie de Brienne, ou Turgot en étudiant à l'université de la Sorbonne il fréquente les salons de Madame du Deffand et de Madame de Necker mais également celui du baron d'Holbach auquel nous allons nous intéresser.,

Nous allons voir en quoi ce salon nous donne à voir les caractéristiques typiques des salons des lumières.

Tout d’abord par l’attraction que les salons exercent sur les élites intellectuelles. Puis par son organisation et son bouillonnement intellectuel.

I )un bouillonnement intellectuel qui attire les élites

Des élites françaises (parler des philosophes et tout)

Les élites françaises se rencontrent lors des salons comme ici « Diderot, J-J Rouseau, Hélvétius, Marmontel, Saint Lambert, La Condamine, le Chevallier de Chastellux… ». Les habitués n’hésitaient alors pas à critiquer l’autorité royale, le « fanatisme de l’Eglise », et la « tyranie de l’aristocratie ». Le salon du Baron Holbach apparait alors comme un salon engagé. Les participants ne sont plus contraints à l’autorité, ils peuvent débattre dans un cadre neutre. De plus l’abbé Morellet souligne également la diversité des points de vue que cela permet. En tant qu’homme d’église il développe les relations cordiale qui existent entre athée et croyants : « nous étions là bon nombre de théistes, et point honteux, qui nous défendions vigoureusement, mais en aimant toujours des athées de si bonne compagnie ». Les salons sont des lieux de débats, débats qui ne peuvent avoir lieu que dans des endroits privés car revêtant des sujets à caractère sacré et donc punissable.

Des élites européennes

Les salons sont des phénomènes typiquement français qui attirent de nombreuses élites européennes : « tous les étrangers de quelques mérite que

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