La fin des guerres de religion, l'édit de Nantes
Chronologie : La fin des guerres de religion, l'édit de Nantes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adriengredy • 10 Janvier 2017 • Chronologie • 466 Mots (2 Pages) • 1 501 Vues
La fin des guerres de religion, l’édit de Nantes
Henri duc de Guise, la Ligue et les Ligueurs : à l’appel des habitants de la Picardie, qui ne voulait pas obéir à un hérétique, dans toute la France des associations sociales se formèrent et s’unir en une Ligue. Le chef des catholiques était le duc Henri de Guise, il fut l’organisateur de la Saint Barthélémy.
Un relaps : on appelle un relaps quelqu’un qui est retombé dans l’hérésie qu’il avait abjurée.
Henri de Navarre, héritier légitime et protestant : en 1584, le plus jeune frère d’Henri III mourut. L’héritier légitime et protestant de la couronne était Henri de Navarre. Il était un relaps.
La journée des barricades : le duc de Guise était adulé, et arrivant à Paris, Henri III fit entrer des troupes dans la ville, en effet, plus il était méprisé, plus Guise était populaire. Les Ligueurs s’affolèrent en pensant connaître une Saint Barthélémy des catholiques et ils se barricadèrent. C’était la Journée des barricades, en 1588.
Henri de Guise nommé lieutenant général du royaume : suite à la Journée des barricades, Henri III roi de France prit peur : il nomma son rival Henri de Guise général du royaume, et s’humilia alors devant son peuple.
L’assassinat du duc de Guise au château de Blois en 1588 : mais Henri III sentait qu’il ne serait jamais maître absolu dans son royaume avec Guise vivant, un peu comme Catherine de Médicis et Coligny. Il le fit assassiner au château de Blois en 1588.
L’assassinat d’Henri III par le moine Jacques Clément en 1589 : un moine fanatisé, Jacques Clément, assassina Henri III en 1589.
Abjuration puis sacre d’Henri IV cinq ans après le début officiel de son règne : Henri IV fut abjuré en 1593, un an plus tard il fut sacré roi de France et porta un grand coup contre les Etats Généraux. Il régnait pourtant officiellement depuis cinq ans.
L’édit de Nantes (1598) : après de longues et délicates négociations, le roi finit par faire accepter aux uns et aux autres le compromis qu’on appelle l’Edit de Nantes, en 1598. L’Edit accordait aux protestants le droit de célébrer publiquement leur culte dans toutes les villes où on le célébrait en 1597. Ils étaient égaux devant la loi des catholiques. Ils pouvaient exercer tous les métiers. Enfin, dans quelques villes du royaume, on trouvait des « chambres mi-partie », c’est-à-dire des tribunaux où l’on trouvait des juges catholiques mais aussi protestants.
Un privilège politique et militaire pour les protestants : les places fortes : des articles spéciaux, qui ne figuraient d’ailleurs pas dans l’Edit de Nantes, permettaient aux protestants d’occuper pendant huit ans une centaine de places fortes et de se réunir en assemblées générales pour discuter de leurs intérêts. Ce furent des grands privilèges politiques et militaires pour les protestants.
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