La démocratie au Québec
Analyse sectorielle : La démocratie au Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar • 2 Février 2015 • Analyse sectorielle • 562 Mots (3 Pages) • 626 Vues
Démocratie au Québec
Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que la démocratie au Québec est malade et aurait besoin de soins au plus vite.
Tout d’abord, selon le sondage BIP émit le 22 mai 2013, « moins de quatre répondants sur dix (38 %) ont confiance (très et plutôt confiance combinés) au Gouvernement québécois pour mener des démarches de consultation publique » (Institut du nouveau monde, « Ce que les citoyens en pensent », Web) et cela est surtout dû au fait qu’ils se sentent impuissants face aux décisions prises par le gouvernement. Toujours selon le même sondage, 61% des répondants jugent que leur participation à un vote ou à une consultation publique ne changera rien aux actions émises par l’État. Ce n’est pas tout, seulement 32% des citoyens se disent en accord avec l’affirmation suivante : « Les gens du gouvernement feront ce qui est juste. » (CROP, « Le Québec, une démocratie malade? », Web) et cette proposition descend à 24% chez les jeunes de 18 à 34 ans.
De plus, si je reprends les dires d’Alexandr’Anne Mercier et Marie-Laurence Joncas les jeunes se soucient très peu de politique actuelle. Mais d’où vient ce dédain si prononcé? Un sondage CROP a montré que 60% des répondants, qui étaient âgés entre 18 et 24 ans, vivraient ailleurs qu’au Québec, que ce soit dans une autre province ou un autre pays, s’ils avaient le choix (Katia Perron, « les jeunes et la souveraineté : la génération « Non », Web). Le fait d’entendre parler de politique étrangère fructueuse pourrait bien en être la cause. Le modèle social-démocrate qu’a choisi le Québec fonctionne très bien dans les pays scandinaves, mais connait des ratés dans notre province selon les professeurs de l’Université de Montréal, Stéphane Paquin et Pier-Luc Lévesque, dans leur livre Social-démocratie 2.0 (Gerald FILLION, « La social-démocratie en 2014 », Web). Ces pays du nord, comme la Norvège ou la Finlande, sont bien plus égalitaires et beaucoup plus riches, bien qu’ils taxent autant que nous (Gerald FILLION, « La social-démocratie en 2014 », Web). Les jeunes ne sont pas dupent; ils voient bien que notre gouvernement n’a pas une assez forte volonté politique et qu’il lui manque de solidarité sociale et de cohésion.
Enfin, avec la récente commission Charbonneau qui dénonce les jeux d’argent et de pouvoir en construction et en politique, on peut bien voir que la politique québécoise n’est pas propre à 100%, mais cela n’est pas nouveau. Au total, avec la commission Charbonneau, le Québec aurait connu six « enquêtes publiques [qui] ont mis en lumière d'importants problèmes de corruption au Québec. » (Pierre-André NORMANDIN, « La corruption encore et toujours », Web). On parle ici de pots de vins, de crimes organisés, de contrats de construction louches, d’enveloppes brunes et bien d’autres. Ces six enquêtes montrent bien que le problème de corruption n’est toujours pas réglé et si je réponds à votre questionnement Rommy, il est improbable que de réels changements découleront de la récente commission, puisque qu’il n’y en a eu aucun après les cinq premières.
À la lumière de ces exemples, on constate donc que la démocratie au Québec est mal en point et aurait besoin d’un second souffle au plus vite. Elle doit se rallié d’avantage à la population et aux jeunes en particulier.
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