La démocratie

La démocratie est à l'origine un régime dans lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques. Il désigne aujourd'hui tout système politicien où le peuple est souverain. Cependant, elle fait l'objet d'interprétations différentes, ses valeurs fondamentales ont plusieurs fois étaient remises en question. La Constitution des Athéniens, rédigé vers la fin du V ème siècle, a été assigné dès la fin du XIX ème à un ancien « oligarque », ici présenté comme un « vieux radotant nostalgique ». Cet opuscule s'exprimant violemment contre la démocratie, a été cité dans une partie de l'ouvrage « Histoire Universelle de la connerie », consacrée elle aux affaires politiques, dans Sciences Humaines Editions en 2019, sous la direction de Jean-François Marmion. Nous allons donc revenir sur quelques idées négatives de cet extrait. Dans un premier temps nous allons juger une principale position de l'auteur. Dans un second temps, celle d'Antisthène. Puis nous nous attarderons sur les dires de Socrate.

Primitivement, l'auteur de cette instauration Athénienne a sa propre sensibilité, pensée, sa propre foi envers et contre la démocratie. Il a soutenu et écrit piteusement que : « Partout sur cette terre, les meilleurs sont les ennemis de la démocratie : car c'est chez les meilleurs qu'il y a le moins de licence et d'injustice et le plus d'inclination au bien ; mais c'est chez le peuple qu'on trouve le plus d'ignorance, de désordre, de méchanceté : la pauvreté les pousse à l'ignominie, ainsi que le manque d'éducation et l'ignorance qui, chez certains, naît de l'indigence ». A première vue, selon lui, « les meilleurs » seraient les riches, « le peuple » ; « la démocratie » seraient les individus inférieurs à eux donc les pauvres. Subséquemment, les ennemis de cette politique ici qualifiés par le terme « les meilleurs », les plaçant au plus haut, sont ainsi présentés comme le Mal de celle-ci pour cause qu'ils vivent dans une sphère où la licence, la liberté sans contrôle et l'injustice sont moindres ainsi se penche et s'incline plus au bien. Au contraire des autres, du « peuple » qui lui est méprisé comme un groupe ignorant, désordonné, méchant, le manque d'éducation et cette ignorance viendrait donc de la pauvreté intellectuelle et morale ! Ses dires sont un déshonneur extrême et total de sa personne. La démocratie est un moyen d'avancé politiquement ensemble, sans écarter l'entièreté du peuple ainsi que d'arrêter les différences sociales. Les pauvres ignorants ? Désordonnés ?Méchants ? A vrai dire, je dirais que peu importe les capitaux d'un individu il vit tout de même dans la même

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