L'information en Chine
Compte rendu : L'information en Chine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar asbh_louis • 15 Novembre 2022 • Compte rendu • 564 Mots (3 Pages) • 249 Vues
L’information en chine
Le pouvoir politique en république de Chine est divisé en trois organes : l’assemblé nationale populaire, le système judiciaire et le conseil d’État. Chaque niveau de l’État est doublé d’un poste du Parti Communiste Chinois ( le PCC ). Sa constitution la définit comme « un Etat socialiste de dictature démocratique populaire, dirigé par la classe ouvrière et basé sur l’alliance des ouvriers et des paysans ». En réalité elle est contrôlée par le PCC .
Nous allons voir comment la Chine contrôle l’information sur Internet.
La Chine pour contrôler l’information utilise un système de censure qui s’organise en trois cercles.
Le premier la police de l’internet, qui serait forte de 40 000 personnes. Utilise plusieurs comptes « espions » présents, aux yeux de tous sur les réseaux sociaux chinois. Et des cybers policiers déployers afin de « purifier Internet » de l’information « illicite et préjudiciable ». Avec comme objectif un internet harmonieux, clair et lumineux.
Puis secondement tous les opérateurs privés des sites et forums, avec une forme de censure habilement sous traitée.
Et dernièrement l’autocensure des internautes, des modérateurs ou des hébergeurs, savamment entretenue. Un informaticien de Tencent ( principal portail de services Internet en Chine ) a ainsi révélé avoir dû intégrer des filtres aux produits qu’il créait « Il existe une base de données de termes interdits auxquels ces filtres sont associés.) a-t-il dit. L’utilisateur ne saura pas qu’il a été censuré, mais son ordinateur affichera un message de problème technique. Les entreprises appâtées par ce grand marché de 591 millions d’internautes agissent ainsi parce qu’elles craignent un débranchage de leurs serveurs par Pékin ce qui est arrivé à Sina Weibo, le Twitter chinois, au printemps 2012.
La responsabilité de la censure incombe à deux structures, l’une dépendant du Parti avec le département de la propagande du Parti, et l’autre du gouvernement avec le bureau d’information du Conseil d’Etat. A l’occasion de l’affaire Google ( une affaire opposant Google qui cherchait à s’implanter en Chine et le Gouvernement chinois lui-même qui acceptait cette implantation a la condition que les recherches sur Google soient censurées) , le patron de cette deuxième structures, Wang Chen, vient de réaffirmer la nécessité de contrôler l’Internet pour « guider l’opinion publique ». Ces deux structures se décline ensuite à tous les échelons régionnaux et administratifs. Tous ces niveaux de responsabilité engendre la confusion « Il y a tellement d’acteurs pour la censure que les critères ne peuvent être unifiés, ce qui est illégale aux yeux de certains est légale pour d’autres » raconte Hu Xingdou, professeur à l’institut de technologie de Pékin. Cet économiste réputé, a eu la malheureuse surprise de voir son blog bloqué au printemps 2010. Et curieusement, alors qu’il est pékinois par le bureau de surveillance de la police de Suzhou dans la province du Jiangsu. Il ne s’est pas démonté et a lancé habilement ses avocats à l’attaque de son hébergeur pour violation de contrat. Et il a gagné « C’était la première victoire de ce genre estime-t-il, mais je pense que cela ne serais plus possible aujourd’hui ».
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