L'identité ouvrière

I)L'identité ouvrière

Le travail est une joie et une fierté mais aussi une malédiction

Code moral du travail et solidarité ouvrières forgée dans l'atelier et confortes en ville

Retournement des armes patronales contre leurs promoteurs et tactique de ruse

On ne trouve guère d'identification travail ou métier mais une opposition entre la peine physique et la sécurité du métier

Sociologie imaginaire : thématique du bon et du mauvais ouvrier (Denis Poulot = petit patron démocrate et ancien ouvrier mécanicien)

Conscience croissante de partager un sort commun. nécessité de l'union et de la lutte, de la division de la société, même si la stratification ancienne, hérité de l'ancien régime de la révolution française est souvent reprise pour qualifier la "nouvelle féodalité" comme ils l'appellent.

II)presse

Flora Tristan : tour de France vendu de francs, mais un seul pour les ouvriers.

Agricol Perdiguier : Le livre du compagnonnage

Instrument politique : l'artisan 1830 ou l'atelier de buchez 1840

S'affirme la voix authentique du monde ouvrier de la monarchie de juillet

L'artisan dit « le langage bourgeois diffère de la parole ouvrière et ne permet pas de saisir ce qui se dit dans le monde ouvrier ni ce qu'il dit. Il est donc nécessaire que celui-ci prenne la parole pour mieux se faire entendre »

Sewell dit qu'un idiome nouveau se manifeste au grand jour tranchant sur le discours libéral et bourgeois.

C'est idiome s'articule autour du concept d'association définissant un « socialisme de l'atelier ».

Opposition à la doctrine libérale (division du travail) : elle le réduit au rang de prolétaire, le travailleur est dépossédée de son travail par le capitalisme.

L'artisan : « les ouvriers sont la classe la plus utile de la société ».

1830–1840 : véritable conscience de classe. Prise de conscience de l'unité du monde du travail.

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