L'Azerbaïdjan

L’Azerbaïdjan.[pic 1]

L’Azerbaïdjan, se trouvant  à l’extrémité du Caucase, est frontalier avec la Turquie, l’Arménie, l’Iran, la Géorgie et la Russie. La mer Caspienne délimite sa dernière frontière à l’est. Il a pour capitale Bakou située tout à fait à l’est du pays. Ses villes principales sont Gyanzdha, Stépanakert, Sumgait, Sheki, Mingechaur, Lenkoran et Nakhichevan situé dans la république autonome du Nakhichevan, intégré à l’Azerbaïdjan en 1921 . Le pays compte près de 8.410.000 habitants et la langue pratiquée est l’azerbaïdjanais. La monnaie en cours dans le pays est le Manat.[pic 2]

Les azerbaïdjanais vivent sous une république fédérale présidentielle dirigée par Ilham ALIEV depuis le 15 octobre 2003, succédant à son père Gueïdar ALIEV.

Un peu d’histoire :

L’Azerbaïdjan a été conquis par les Perses au VIe siècle, converti à l’Islam au VIIe siècle avant de passer sous l’influence turque au XIe siècle. La conquête mongole au XIIIe siècle entama une longue période d’instabilité. Le pays a été divisé en principautés, khamats et sultanats. La conquête russe au début du XIXe siècle divisa le pays. Certaines principautés s’adaptèrent à la tutelle russe d’autres résistèrent et en 1828 après la défaite de GANDJA, la partie occidentale du pays passa sous la domination russe.

L’Azerbaïdjan, ancienne république de l’Union soviétique, indépendante depuis  1991, dispute à l’Arménie voisine, la région du Haut Karabakh. Depuis le conflit des années 1988-1994, un cinquième du territoire, dont les ressources en pétrole et en gaz attirent les convoitises, échappe au contrôle de cet état dirigé par un président autoritaire, élu de manière « assez confuse » en 2003. En effet, c’est le conflit du Nagorny-Karabakh qui contribua à la déclaration d’indépendance, rétablissant la souveraineté du pays après quelques décennies de pouvoir soviétique. Il faut savoir que cette région était à la fin de la période soviétique, peuplé d’arméniens (75% de la population).

Ce conflit s’est ensuite enlisé dans une logique de purification ethnique entre 1987 et 1990 et entraîna le départ de 300.000 arméniens d’Azerbaïdjan.

De nos jours :

Le problème majeur du pays pendant toute la décennie 1990 est la tension avec la Russie. Aujourd’hui Moscou a « assoupli » sa position concernant le problème de la région du Nagorny-Karabakh et s’est rapproché des Américains et des Français. Désormais, le seul obstacle  au règlement du conflit est le « raidissement » des deux opinions publiques arménienne et azérie, qui est aggravé par la perspective de la succession du président ILHAM ALIEV.

Ce vieux conflit « ethnique » n’a pas évolué lors des discussions entre les présidents respectifs de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan qui ont eu lieu à Rambouillet les 11 et 12 février 2006. Arménien à 75% mais intégré à l’Azerbaïdjan par Staline, le Karabakh s’en est séparé au prix d’une guerre qui a fait en six ans 20.000 morts et 1 million de réfugiés.

Depuis le cessez le feu de 1994 l’enclave montagneuse est rattachée à l’Arménie qui occupe aussi les territoires adjacents. A Rambouillet il s’agissait de négocier un retrait progressif des forces arméniennes. L’Azerbaïdjan s’y est opposé préférant espérer une reconquête de cette région. Le Secours Catholique aide financièrement les Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui luttent pour la libération des prisonniers et des otages et recherchent les personnes disparues lors de ce conflit.[pic 3]

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