Fiche Géographie: les villes Française
Documents Gratuits : Fiche Géographie: les villes Française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar BEATRICE78 • 22 Mai 2013 • 1 414 Mots (6 Pages) • 858 Vues
LA FRANCE EN VILLE
1. Mouvement de population, métropolisation, urbanisation
Urbanisation en constante augmentation et explosion des mobilités
a. Pourcentage population urbaine
La population urbaine représente 82% de la population entière française. Cette population vit dans une aire urbaine ( pôle urbain+ couronne périurbaine).
→ 61%( zone les plus urbanisés = centre-ville) + 16%(communes périurbaines= communes rurales en périphérie des villes).
→ 90% de la population si on compte celle des campagnes présentes dans la sphère d'influence des agglomération.
b. Urbanisation + Augmentation de la population + Croissance économique
Forte urbanisation => Étalement urbain à partir de 1960. Correspond à une période de « baby-boom » et d'un fort afflux d'immigrations ( appelés pour la reconstruction et en raison d'un fort dynamisme économique ). Augmentation de la population => Extension du tissu urbain, en partie celle des banlieues (construction de grands immeubles pour les populations modestes). Croissance économique => Augmentation des salaires + développement de la classe moyenne ( recherche d'une accession à la propriété individuelle) → développement des zones d'habitats pavillonnaires dans les zones périurbaines.
c. Conséquences de l'étalement urbain
Étalement urbain = source de problème → développement des infrastructures de transport ; bétonnage de plus en plus important et de plus en plus vaste : artificialisation de l'environnement.En plus du règne de la voiture individuelle → Augmentation des mobilités et des migrations pendulaires + engorgement des transports + augmentation de la pollution atmosphérique urbaine. Apparition de pôles secondaires urbain ( habitats résidentiels + activités économiques + emplois )
Etalement urbain + mobilités en croissance = contre le développement d'une ville durable.
Un territoire très métropolisé
a. PARIS
réseau urbain très diversifié. Paris = ville-monde, au centre du réseau avec 11,8M d'hbts, soit 18,5% de la population totale. Elle participe largement à la croissance démographique de la France. Elle concentre en elle-même un puissant centre de commandement, que ce soit en rapport avec la politique, l'économie, les science ou la culture. Concentration de pouvoir qui provient d'un héritage historique → Les efforts de décentralisation depuis 1982 n'arrivent pas à le contre-carrer. Paris est une interface entre la France, l'Europe et le monde → 70¨% du trafic aérien français + totalité du trafic international. Elle est ainsin la première capitale européenne avec Londres. Son dynamisme économique (29% du PIB français) et son attractivité renforcent son poids écrasant.
Paris = MACROCEPHALIE
b. AUTRES METROPOLES
Autre métropole française (7) → Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Lille. Pouvoirs moins importants que les métropoles de la dorsale européenne mais réel pouvoir sur leur région voir au-delà. Donc la politique de développement des « métropoles d'équilibre » lancée en 1963 par la DATAR a fonctionné. Investissement dans des projets ambitieux + renforcement des liens entre ces métropoles et d'autres étrangères. Cette multiplication de liens et de réseaux en dehors de Paris favorise un réseau urbain polycentrique en france : on parle d'un archipel métropolitain.
c. Villes intermédiaires
- Les villes intermédiaires (20 en France) perdent de la population en faveur des métropoles → phénomène de métropolisation. Elles la gardent selon leur niveau de développement et d'attractivité, surtout si elles sont à proximité d'une grande ville. Celles où la structure économique est fragile ou très spécialisé a plus de chance de perdre sa population. C'est pourquoi, elles n'ont pas de rayonnement international, ni national mais cependant elles restent importantes au niveau du département ou de leur aire urbaine.
2. Aménager les villes : réduire les fractures sociales et spatiales
L'étalement urbain et la métropolisation
a. Gentrification et inversement
Développement + attractivité des villes = explosion des prix du foncier dans les centres-villes historiques le plus souvent réhabilités. Spéculation immobilière sensible aux 7 métropoles française et à Paris. Conséquence → Processus de gentrification (=embourgeoisement) de quartiers qui pouvaient être populaires ( 19 et 20e arrondissement de Paris ). Quartiers réhabilités, revalorisés, patrimoine entretenu, nouveau commerce → à nouveau attractifs pour des catégories sociales aisées ( qui privilégiait les résidences individuelles en périphérie ). Processus inachevé. A l'inverse : migration des classes moyennes qui pouvaient habiter le centre, vers des zones périurbaines lointaines ( présence de maisons individuelles avec jardin + superficie suffisante ).
b. HLM et ZUS liés à des phénomènes
Les HLM existent encore en banlieue mais la politique urbaine vise à les supprimer en les remplaçant par des habitats de taille plus humaine. On parle souvent de ZUS (zone urbaine sensible) → Concentration de la pauvreté
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