Les États-Unis et le monde, Discours George W. Brush 2002
Commentaire de texte : Les États-Unis et le monde, Discours George W. Brush 2002. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elodiiie500 • 6 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 323 Mots (6 Pages) • 2 149 Vues
Les Etats-Unis et le monde en 2002
Page 73
George Walker Bush, républicain fut le président des Etats Unis de 2001 à 2008. Il succède Bill Clinton, président démocrate. Le document présenté est tiré du discours qu’il prononce devant le Congrès des Etats Unis le 20 septembre 2001 quelques jours après les attentats du 11 septembre. Il s’agit donc d’événements encore très présents dans l’esprits des américains, profondément traumatisés. Le président américain évoque un « état de guerre ». Quelle vision du monde défend George Walker Bush et quel rôle s’attribuent les États Unis dans l’ordre mondiale ? Dans un premier temps nous verrons le contexte dans lequel s’inscrit ce discours, puis dans un deuxième temps nous découvrions la vision du monde des États Unis et nous définirons le rôle que les État Unis s’attribuent dans l’ordre mondiale tel qu’ils le définissent. Dans un dernier temps nous évoquerons le profit possible des États Unis face à cette situation.
Dans ce discours, George W. Brush annonce un constat horrifiant « notre pays est en guerre, notre économie est en récession, et le monde civilisé doit faire face à des dangers ». Il rappel les événement survenus le 11 septembre, les États Unis étant victime d’attentats commandés par Oussama Ben Laden qui crée l’organisation Al-Qaida et organise des attentats contre les intérêts américains, détruisant les Tours jumelles à New York et menaçant le Pentagone. Il annonce que ces évènements constituent une véritable déclaration de guerre. Ainsi, ce traumatisme va renforcer la cohésion nationale « notre union n’a jamais été aussi forte ». Il énonce les principes politiques et les valeurs pour lesquelles les États Unis vont se battre afin de détruire le réseau terroriste mondial qui a commandité ces attentats, qui tente de détruire leur liberté. Le président déclare une entrée en guerre dont l’Amérique en sortira victorieuse, Pour cela, ils feront preuve d’« une grande coalition » internationale multinationalisme. Ainsi l’armée américaine envahit l’Afghanistan en octobre 2001, avec l’accord de l’ONU. L’Amérique réussi alors à détruire « des camps d’entrainement de terroristes » et à libéré l’Afghanistan de l’emprise des talibans. Cependant cette intervention provoque la destruction de village et cause la mort de nombreux civiles, il ne parvient pas à arrêté toutes les forces terroristes. D’ailleurs Ben Landen ne sera détruit que le 2 mai 2011 soit dix ans après cette opération.
Ces événement du 11 septembre confirment la conception des États Unis d’un monde manichéenne, qui les mène au choix de l’unilatéralisme. Il s’agit d’un monde civilisé prônant des valeurs universelles de démocratie et de liberté et d’un monde où les terroristes et leurs alliés aspirent à faire régner la terreur et à renverser les démocraties. Il oppose ainsi deux valeurs : le Bien et le Mal. Ainsi, George W. Brush présente les État Unis comme les « champions de la défense de la liberté et de la justice » dans un monde menacé par « l’axe maléfique ». Cette expression marque un élargissement des objectifs militaires de la politique de George Bush.
Il ne mena plus une lutte contre Al Qaida mais contre tout le terrorisme mondial. En effet, cette menace islamiste et terroriste se trouve à l’échelle mondiale et entretient un climat de terreur. Il considère que ces attentats sont de véritable « actes de guerre » et par conséquent le pays se doit de répliquer. Les État Unis réagissent très rapidement, en 2001 ils entrent en guerre contre l’Afghanistan où ils soupçonnent la présence de camps d’entrainement de terroristes islamistes. Les américains ont l’impression de revivre l’attaque japonaise sur la base américaine de Pearl Harbor en 1941 qui n’avait fait l’objet d’aucune déclaration de guerre. Cette attaque doit avoir une réponse dans l’objectif de défendre les valeurs fondamentales, la liberté et la démocratie. Avec toute sa détermination, il emploiera les moyens nécessaires pour détruire cette menace. Cette lute sera alors l’élément principal de sa politique, il décide de mener une guerre.
George W. Brush nous présente ainsi sont pays comme les « gendarmes défenseurs de la démocratie et de ses propres intérêts ». Il évoque que la puissance et la détermination des États Unis est indispensable à l’éradication du terrorisme. En effet, il déclare « Tant que les États Unis seront résolus et fermes, il n’y aura pas d’ère de la terreur ». George Bush présente donc son pays comme étant la seule hyperpuissance capable de maintenir la liberté aux États Unis mais aussi partout dans le monde. Ainsi les État Unis s’attribue le rôle de faire triompher la liberté et faire régner la paix dans le monde « Nous étions amenés à jouer un rôle exceptionnel dans le cours des évènements de l’humanité ». Ils assument pleinement leur rôle dans le monde « Les Etats-Unis poursuivront deux grands objectifs sans relâche et patiemment ». Le président s’engage à protéger les États-Unis et le monde. Il se lance à la chasse aux terroristes pour se faire justice « fermer les camps d’entrainement, déjouer les plans des terroristes et faire comparaître ces dernier devant la justice » et mène des actions préventives. Leur but est de faire triompher la liberté et la justice en menant une guerre juste. D’ailleurs les États Unis partent du principe qu’ils ont une mission « la destiné manifeste » qui provient de la doctrine Monroe de 1845. Cependant les modalités d’une guerre juste mènent à ce que le recours aux armes soit approuvé par une instance internationale tel que l’ONU, et qu’il soit justifié par une menace contre des innocents. Elle ne peut pas être menée par une autorité légitime responsable de l’ordre publique. Pourtant Georges W. Bush accusant l’Irak de détenir des armes de destruction massive et d’être plus ou moins lié à Al-Qaida attaque, en mars 2003, l’Irak sans mandat de l’ONU. C’est notamment cette opération qui entraîne un retour à l’unilatéralisme américain et met fin à l’espoir d’un "nouvel ordre mondial" fondé sur le multilatéralisme souhaité par le président George Bush au début des années 1990.
...