Le Québec d’aujourd’hui en un coup d’œil

Module 1 : Le Québec d’aujourd’hui en un coup d’œil

1. Le territoire

• Régime parlementaire britannique => monarchie constitutionnelle
• Québec = « La ou le fleuve se rétrécit »
• Grand territoire (1% Terre + 1er au Canada) MAIS peu peuplé (0,12% pop. Mondiale)
• Forte concentration géographique => 2% territoire occupé par 90% de la pop.

1. La population

• 8 millions d’habitants
• 80% québécois = français langue maternelle

1. L’économie

• Economie capitaliste, diversifiée, résiliente MAIS productivité recul
• Ressources naturelles abondantes MAIS ressource sous-sol mal connu (2% réserve eau douce + 2% forêt)
• PIB = 37ème mondial
• Société qui consomme plus qu’elle ne produit : balance commercial négative, déficit + endettement, 70% dépense => santé + éducation
• Richesse du Québec : 1 des nations les + riches de la planète, - riches que pays européens de taille similaire, écart de richesse moins prononcé que EU
• Chef de file en aéronautique
• Vieillissement rapide  et augmentation de la pop. ainé
• Exportateur culturel
• Passerelle entre Amérique du Nord et Europe + lien privilégié avec France
• Siège social des + grandes entreprises au Monde comme Bombardier
• Forte immigration et problème croissant d’intégration (langue)

Module 2 : La colonisation du Canada et le monde amérindien

1. Les peuples amérindiens

• Peuplement Amérique il y a 30 000 ans => peuple Asie venu par le détroit de Béring
• Amérindiens n’ont pas eu d’écriture => connu par témoignage des Européens et vestige
• Présent il y a 12 000 ans au Québec au nombre de 60 000
• 3 grands peuples amérindiens au Québec : Inuits (nord), Algonquiens (centre), Iroquoïens (sud)
• Amérindiens apportent aux Européens : connaissance territoire, diversification alimentaire
• Européens apportent aux Amérindiens : écriture, maladie, armes à feu

1. L’arrivée des Européens

• Recherche d’un passage vers les Indes
• Ruée des puissances européennes après avoir perçu le potentiel du continent
• 1534 : Jacques Cartier (français) inventaire des ressources potentielle pour la Couronne
• 1608 : Samuel de Champlain construit le premier établissement permanent en Nouvelle-France

1. La Nouvelle-France

• Economie politique de la colonie fondé sur doctrine mercantiliste (puissance = mesure quantité de métaux précieux => pour en avoir plus vendre produit manufacturé)
• Pour suivre cette doctrine la métropole importe de la matière 1ere pour la transformer en produit fini à vendre pour faire du profit
• Exploitation du territoire confier à des entreprises privées => monopole sur traite de fourrure = échec : compagnie recherche profit immédiat négligent leurs obligations  + guerre fréquente (envoi saisi par la mer) + hostilité des autochtones
• Colonie française ne se développent pas aussi bien que les anglaises : 64 500 colons en NF contre 1 300 000 dans les territoires anglais
• 1663 = fin du système des compagnies et rattachement des colonies au territoire français  => colonie =province française + administré comme tel
• Instruction, charité et évangélisation prise en charge par Sulpiciens, Récollets et Jésuites
• Récollets arrivent en 1615, Jésuites (Brébeuf) en 1625
• 1635 : Jésuites établissent un collège pour garçon à Québec avec enseignement et culture similaire à se qu’on trouve en métropole (France)
• Activité éco. tournent autour de la fourrure, agriculture, bois, industrie navale
• 1665 : arrivé de Jean Talon comme intendant => impulse agriculture
• Frontenac gouverneur général entre 1672-82 encourage exploration du continent

1. La rivalité France-Angleterre en Amérique

• Recherche de pouvoir en Europe pour la France et empire commercial pour les Anglais
• Guerre de 7 ans
• Guérillas franco-anglaises depuis le 17eme siecle, alliance avec les autochtones.
• France = puissance continentale => priorité : sécurité d’ou manque de moyen militaire
• Angleterre veut le Canada => capitulation de Montréal en 1760 = fin colonisation française
• Traité de Paris (1763) : France cède le Canada et territoire est du mississippi + louisiane

Module 3 : De la défaite de la France à la naissance du Canada Moderne

1. Les lendemains de la conquête

• Objectif des britanniques : noyer population française par immigration anglaise MAIS désintéressement
• Canadiens exclu du commerce et administration => replie sur agriculture
• Proclamation royale 1763 : pouvoir entre les mains du gouverneur par Londres, abolition lois françaises et interdiction du catholicisme
• Ecole de Québec : bienfait de la colonisation
• Ecole de Montréal : division de la population
• Adaptation Acte constitutionnel (1791) : scinde Québec Haut-Canada (britannique) et Bas-Canada (français), pouvoir entre main du gouverneur, création chambre d’assemblée

1. La crise agricole et la transition vers le commerce du bois

• Augmentation de la pop. du Bas-Canada : 335 000 à 1 million
• Immigration = épidémie de choleras asiatiques
• Crise agricole lors de la moitié du 19ème siècle : pop. double, peu de voie de transport
• Passage agriculture commerciale à agriculture de subsistance (pommes de terres, porc, laine)
• Blocus napoléonien en Europe empêche l’approvisionnement en bois des britanniques => commerce de bois au Canada
• Passage de la fourrure au bois → etablissement reseau de transport, de banques, de scieries

1. Les classes sociales dans le Bas-Canada

• Homologue francophone écarté du sommet de la hiérarchie sociale
• Monté des tensions entre bourgeoisie francophone et anglophone => tension interne dans la communauté francophone entre petite bourgeoisie et aristocratie
• Déclin progressif des seigneurs = crise agricole + abolition droit juridique par britannique
• 1791 : Acte constitutionnel fonde prédominance de la petite bourgeoisie
• Régime seigneurial aboli en 1854 par Assemblé législative
• Clergé catholique collabore avec britannique depuis la menace de conquête en 1760 + effectif diminue : 146 prêtres pour 150 000 fidèles
• McGill = seule université fondé par anglophone + journaux et théâtre = anglais => omniprésence de l’anglais dans la vie publique et culturelle
• Grands marchands et capitalistes a Montreal etaient des ecossais -> grosse influence

1. La montée et l’écrasement du mouvement de libération nationale : les Patriotes

• 1791 : éveil progressif d’un nationalisme canadien-français par la petite bourgeoisie
• Marchand canadien-français veulent se regrouper pour créer une force économique : création de la banque du Peuple + compagnie de navigation
• Domination des marchands anglais
• 1833-36  années pénibles = terres improductives, récolte ravagé => climat de détresse
• Nombre d’immigrant augmente à partir de 1825 : arrive démunie + malade
• Vague des indépendances à partir des années 1820
• Leaders patriotes mènent des luttes parlementaire autour de sujet de la société (langue, dépense) + désir réformer Conseil législatif pour rendre électif = ne se souci plus que des anglais
• Parti résume demandes dans les 92 Résolutions envoyé à Londres = Refus
• 1737-38 affrontements armés mais francophones sont écrasés : Bataille de Saint-Denis = seule victoire
• Exile des patriotes aux USA (ex : Louis-Joseph Papineau)

1. Du régime de l’Union à la Confédération canadienne

• Dissolution de la Chambre d’assemblé après défaite patriote => loi martiale imposé
• Renforts appelés du Haut-Canada et des maritimes sous le commandement de Colborne (partisan de la répression brutale)
• Objectif de la rébellion = souveraineté politique par rapport à la métropole britannique + établir République française pour que majorité canadienne-française puisse se gouverner elle-même => échec contrairement aux autres colonies américaines
• Lord Durham envoyé par Londres pour faire un bilan des circonstances de rébellion propose assimilation des Canadiens-français au moyen de leur mise en minorité => acte d’Union en 1841 : Canada-Uni
• Acte d’Union conçu pour mettre en minorité les francophones /  42 représentants des 2 Canada qui sont non élu => francophone sans chef et Chambre d’assemblé se regroupe autour du clergé (clergé interdit l’opposition à cet acte)
• Revenu + dettes du BC et HC sont rassemblé
• Lutte  des canadiens-français (Lafontaine, Baldwin) pour un gouvernement responsable (ministre choisi au sein du parti qui remporte élection) => obtenu en 1849 + article qui restreignait l’usage du français est abrogé par Londres
• Débats violent autour de l’indemnisation des victimes de 1837-38 : vote pour une compensation de 100 000 livres => indignation des marchands britanniques se plaignant d’être sous l’emprise de la French Domination : demande de bloquer la loi
• Gouverneur Elgin signe la loi conformément aux choix des ministres => 1500 manifestants (classe commerciale) se rassemble puis envahissent parlement (incendie = parlement rasé)
• Whigs arrivent au pouvoir en Angleterre (1846) fait changer vue sur administration  et doctrine eco. colonie => GB s’oriente vers libre-échange et ne protège plus économiquement ses colonies
• Abolition du protectionnisme  => creuser chaîne de canaux + diversification et accroissement du marché intérieur + commerce avec les EU : Traité de Réciprocité (1854) abolissant tarifs douaniers  et construction de chemin de fer
• Naissance de plusieurs banques : Bank of Montréal (1817), Royal Bank (1836), Banque Jacques-Cartier (1862/canadien-français)
• 1854-64 : succession de gouvernement fragile difficulté à former un seule gouvernement majoritaire => coalition entre parti fragile, ministères instables, changement de capitale a plusieurs reprises créant des divisions
• 1867 : création union fédérale (=compromis entre système unitaire et union confédérale avec place importante des forces centralisatrice) pour assurer gouvernement stable et piloter développement eco.
• Parlement fédéral = prend en charge question d’intérêt général / parlement provinciaux = question locale (éducation, santé…)

Fondation de la confederation :

• 1865 : projet d’union federale
• Haut canada : bleus et rouges unanimes
• Bas canada : les bleus sont pour les rouges sont contre
• L’empire utilise la corruption pour imposer l’union
• 4 provinces fondatrices
• Debats sur l’autonomie des provinces
• Le quebec prone l’autonomie culturelle en s’appuyant sur l’eglise catholique.

Module 4 : L’emprise de l’église et l’exode aux EU

1. Un nationalisme de conservation

• Conquête + Acte d’Union = évènements traumatiques et fondamentaux =>plaçant le développement ultérieur dans un contexte de domination national et de subordination des francophones
• Lutte pour la survivance remplace la lutte pour la conservation : nationalisme de libération -> nationalisme de conservation
• Projet national devient culturel : défendre la langue, la foi et les traditions + pour se différencier des britanniques les canadiens deviennent les canadiens-français

1. Le leadership social de l’église

• Leaders patriotes sont en exil (EU, Australie, Paris)
• L eglise est alors la seule institution capable d’encadrer la société canadienne-française
• Repli sur soi, resignation politique et conservatisme social
• La foi comme ciment de la nation
• 1845 : Papineau et 38 autres exilés reviennent
• Milieu du 19ème siècle rapide croissance des effectifs du clergé => église exerce une force emprise morale sur le peuple
• Eglise a la mainmise sur système éducatif + prône le repli sur soi, résiliation politique, la conservation sociale, marginalisation des idées politiques
• Education = pierre angulaire de l’engagement social de l’Eglise car formation des futurs élites dans les collèges
•  Au 20ème siècle Tardivel prône la création d’un Etat français indépendant, contré par Henri Bourassa (précurseur du biculturalisme) prenant la défense d’un Canada souverain (association de 2 peuples, 2 langues, 2 cultures)
• Lionel Groulx historien qui remet en cause l’apport bénéfique de la présence anglaise  
• s’oppose à Bourassa en prônant le séparatisme (affirmation Etat national de langue fr. en Amérique)

1. L’exode vers les Etats-Unis et l’échec de l’occupation territoriale

• Entre 1840-1930 près de 1 million de francophones partiront vers nord-est des EU
• Cause : agriculture au Québec peu rentable + développement industriel embryonnaire + industrialisation spectaculaire des EU offre de meilleurs perspectives eco.
• Pour contrer cet exode mise en place d’un projet : freiner le déclin agricole + mieux occuper territoire => « colonisation »
• Colons se mettent au service des compagnies forestières contrôlé par les anglophones => canadien-français deviennent « travailleur de la forêt »
• Prédominance de l’idéologie « agriculturiste » et forte natalité

1. L’amorce de l’industrialisation

• Dilemme fondamental pour les francophones : comment se développer quand on ne contrôle ni le commerce ni la politique
• Colonisation permet amorce d’une économie de type agroforestier centré sur exploitation des ressources naturelles
• Echec de la Banque des Marchands mais d’autres banques canadiennes-françaises voient le jours
• Milieu du 19ème siècle 3 pôles éco. sont dominants : bois, agriculture et transport naval
• Dans ces industries canadiens-français occupent des positions peu élevé (bucheron, scieurs de bois…)
• 1867 : démarrage modeste d’une industrie de bien de consommation (cuir, textile, chaussure…)
• Entre 1873-96 importante récession (ralentissement eco.) en Europe => EU en profite pour inonder le Canada de leurs marchandises provocant faillites de manufactures
• Sous l’égide de McDonald (1er ministre du Canada) il est prioritaire de réduire dépense à l’égard de l’étranger et stimuler développement eco. National
• 1879 : National Policy (=augmentation des tarifs douaniers, immigration massive et chemin de fer transcontinental) => stratégie : peupler l’ouest avec immigration pour offrir un marché intérieurs aux industries de l’Est
• Etat donne au Canadian Pacific (compagnie de chemin de fer) 25 millions de dollars et lui assure la possession de terres (10 120 000 hectares) + conditions avantageuses (exemption des taxes fédérales et provinciales)
• 1885 : premier train transcontinental achevé
• Augmentation de la population des prairies (cause : loi pour encadrer la répartition des terres pour les colons pour 10 dollars reçoivent un lopin de terre  avec le devoir de construire une résidence habitable et cultiver)

Module 5 : L’industrialisation au Québec et au Canada

1. Un siècle de stagnation relative

• Pendant tout le 19ème siècle la pop. est massivement rurale mais agriculture en crise : condition climatique difficile, manque de capital, cultures inadaptées
• Industrialisation du Québec entravée par protectionnisme américain, inaccessibilité du marche britannique
• Pour favoriser croissance de la production des EU ils imposent des tarifs protecteurs nuisant les voisins
• Au Québec, la bourgeoisie anglo-canadienne commerçante et manufacturière conduit le développement eco.
• Bourgeoisie marchande canadienne-française demeure marginale + concentrée sur professions libérales (peu réussite francophone entre 1870-1910 : Rolland avec le papier)
• Entre 1900-13 capitaux américains investis dans les manufactures québécoises triple, valeur des récoltes doubles et activité commerciale de Montréal connaît rapide progrès
• Prédominance d’une industrie légère des biens de consommation (aliments, cuir) et d’un noyau d’industries lourdes (fer, acier) liée au chemin de fer

1. Une industrialisation en deux vagues

1. Première vague : 1896-1929

• 1900-10 : production manufacturière augmente de 76%
• 1911-21 : population urbaine passe de 44% à 56 %
• Pourquoi ? déclin de l’immigration vers les EU + 1ère guerre mondiale stimule la production industrielle + entrée massive des capitaux américains
• Emergence d’un nouveau secteur : industrie issues de l’exploitation des ressources naturelles (aluminium, papier, hydroélectricité)
• Demande accrue de papier car besoin croissant des EU
• Augmentation de la production de kilowatts
• Entre 1914-1930 le capital étranger devient essentiellement américain et plus britannique
• Développement du Québec est toujours contrôlé de l’extérieur
• Après crise éco. des années 30, c’est la 2ème guerre mondiale qui marque un retour effectif de la croissance => triplement des salaires pendant cette période
• Atout : territoire québécois pas touché par la guerre + Canada aident à subvenir aux besoins militaires des EU et de la GB
• Forte progression de l’industrie lourde (pétrole, charbon) MAIS industrie légère (bien de consommation) prédomine
• Secteur des ressources naturelles fortement stimulé par la demande américaine (minerai)
• 1950 : Guerre de Corée relance l’économie canadienne
• Développement éco. va de pair avec l’urbanisation

1. Deuxième Vague 1939-60

• Exploitation des ressources naturelles oriente l’éco => domination secteur primaire
• Faiblesse relative du secteur secondaire car manque de main d’œuvre
• Secteur manufacturier en baisse car émergence des pays en voie de développement
• Augmentation progressive de la qualité de vie, modernisation des mentalités et émergence du secteur tertiaire
• 1961 : plus de la moitié de la valeur de la production en sol québécois contrôlé par Américains

1. L’infériorité économique du Québec et des francophones

• 2 dimensions à cette infériorité : retard du Québec face à l’Ontario et retard des francophone par rapport aux anglophones
• Revenu moyen des salariés anglophones est supérieur (2 fois plus) à celui des francophones
• De la fin du 19ème siècle à 1960 : Québec s’est développé mais francophone sont étranger aux décisions ayant structuré leur société
• Société québécoise : dépendante + contrôlé de l’extérieur => situation néocoloniale
• Prolétarisation éco. et social des francophones aura des répercussions => récit de la « Grande Noirceur »

Module 6 : La révolution tranquille

1. La situation en 1960

• 1961 : francophone gagne en moyenne 37% de moins qu’un anglophone au Québec
• Québec seule province majoritairement francophone + seule endroit anglophone unilingue gagne plus qu’un anglophone bilingue
• 1959 : moins de la moitié des jeunes de 14 à 17 ans fréquente l’école au Québec, 80% en Ontario
• 1951 : francophones représentent 80% de l’ensemble des travailleurs au Québec mais peu d’ingénieur
• 1957 : enseignant dans le système scolaire francophone ont moins d’expérience (pas de de diplôme universitaire)
• 1943 : Obligation d’aller à l’école jusqu'à 14 ans au Québec (20 ans après autre province)
• Indicateur éco. montre un Québec à parité avec reste du Canada car minorité anglophone déclasse majorité francophone => relève moyenne québécoise globale

1. Le début d’un temps nouveau

• 1960-66 : « révolution tranquille » correspond aux réformes éco., sociales et politiques introduites par gouvernement libéral de Jean Lesage succédant au règne d’1 conservateur
•  Modernisation accéléré de grandes institutions animées par l’affirmation nationaliste, soif de justice sociale pour rattraper le retard et entrer dans la modernité
• Transfert de pouvoir : bourgeoisie anglo-montréalaise cède du pouvoir aux francophones
• Etat prend le relais de l’église => maître d’œuvre du développement éco. et social
• 1960-80 : construction d’1 Etat providence moderne multiplie les dépense publique par 20
• L’étatisme de cette révolution s’expliquer du fait que l’Etat soit la seule chose collectif que les francophones partagent => agir collectif profonde racine national
• Etatisme = garantie d’épanouissement professionnel en français pour les nouveaux diplômés
• Fonction publique -> neutre + professionnel + nouveaux outils de gestions et planification
• Besoin de progrès par le sentiment nation -> Etat permet aux québécois de reprendre le contrôle de la vie collective (langue, culture, éco, éducation)
• Elan impulsé par force social spécifique : jeunes, femmes, artistes, intellectuels
• Démographie = facteur important car jeune plus audacieux

1. Les grandes réformes des années 1960

• Création de ministère : Culture, Education, Immigration, Communication
• Création levier éco. étatique : SGF, Caisse de dépôt et placement (réservoir de capitaux)
• Nationalisation des compagnies privées d’électricité en 1962
• 1964 : Adopte code du travail favorable à la syndicalisation (droit de grève)
• Création politique internationale québécois : diffusion des compétences (culturel, tourisme) sur la scène international
• Ouverture de Délégations Générales (New York et Paris en 1961) et bureau de Québec (Los Angeles 1969)
• Québec réclame de nouveaux pouvoirs au gouvernement fédéral (pour protéger le caractère français dans la culture, l’immigration)
• 1966 : défaite des libéraux aux mains de l’Union nationale ne freine pas la RT
• 1967 : création université au Québec + CEGEP => combler les lacunes de formation
• 1970 : libéraux reprennent pouvoir avec Robert Bourassa (développement hydroélectrique + réforme de la santé = priorité)
• 1970 : assurance maladie universelle

1. Les mentalités changent

• Expo 67 marque ouverture sur le monde du Québec + Montréal métropole moderne
• Déclin rapide la pratique religieuse : Eglise modernisé avec Vatican II
• Bouillonnement culturel : épanouissement artistique en littérature, théâtre, ciné.
• Montée de l’idée d’indépendance => passage néonationalisme territorial : « canadien-français » = québécois + parti politique indépendantiste + création mouvement souveraineté-association
• Pierre Elliott Trudeau s’oppose au néonationalisme québécois par un nationalisme canadien

1. L’après 1970

• Réveil brutal avec la crise d’Octobre 1970 :

• FLQ (1962) groupe radical rêve de socialisme + indépendance => acte terroriste entre 1963-70
• Création de loi sur les mesures de guerre : arrestation + perquisition sans mandat => armée canadienne déployé au Québec : 500 personnes arrêtes et 6000 perquisition + mort de Pierre Laporte

Les années Bourassa : 1970-76

• Introduction de l’assurance maladie en 1970 + création de centre de services communautaire + développement de complexe hydroélectrique
• 1974 : français seule langue officiel au Québec
• 1975 : Adoption de la Charte des droits et libertés
• 1976 : JO à Montréal

Les année Lévesque : 1976-85

• Adoption de la Charte de la langue française (loi 101) : affichage commerciale en français, droit travailler en français, fréquentation école de langue française pour immigrant
• Protection du territoire agricole
• Étatisation de l’assurance-automobile

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