Les enfants au 19 ème siecle, Cosette : Essai libre
Dissertation : Les enfants au 19 ème siecle, Cosette : Essai libre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Séverine Derick • 11 Janvier 2022 • Dissertation • 465 Mots (2 Pages) • 398 Vues
Les enfants du 19° siècle
Je m'appelle Euphrasie, plus connue sous le nom de Cosette. Je suis la fille de Fantine qui m'a eu très jeune. A cette époque, c'est à dire au 19° siècle, les femmes célibataires étaient rejetées par la société. A cause de moi, elle ne parvenait pas à trouver du travail. La meilleure des solutions, pour elle, à ce moment là, fut de me placer en nourrice chez les Thénardier, un couple d'aubergistes.
L'accord était simple: le couple devait m'élever et prendre soin de moi contre rémunération de la part de ma mère qui avait trouvé un travail à l'usine.
Malheureusement pour moi, les Thénardier étaient malveillants. Au lieu de prendre soin de moi, comme des adultes envers un enfant, ils ont profité de notre misère à leur avantage. Dès mon arrivée, j'étais devenue leur esclave.
Ils me traitaient comme leur domestique en m'obligeant à effectuer toutes les tâches ingrates. Mes corvées consistaient à laver le sol, faire la vaisselle, les courses et la cuisine. C'était vraiment éprouvant pour une petite fille de huit ans seulement! J'étais tellement épuisée qu'il m'arrivait de me pincer pour empêcher mes lourdes paupières de se fermer avant de terminer mon travail.
De surcroît, les Thénardier me battaient régulièrement. Des tâches bleues-violettes douloureuses apparaissaient sur tout mon corps. Ils m'affectaient physiquement, avec leurs coups, et, mentalement, avec leurs moqueries. Pour palier à ce sentiment de profonde injustice, je me répétais tous les jours que ma mère ne m'avait pas abandonnée mais plutôt confiée aux mauvaises personnes.
Heureusement, un beau jour, ma mère croisa la route de Jean Valjean qui réussit à m'arracher des griffes des terribles Thénardier contre une somme d'argent conséquente.
J'ai, grâce à cela, pu finir mon enfance paisiblement dans un couvent où j'ai reçu une bonne éducation.
Aujourd'hui, je suis mariée à Marius Pontmercy qui est un homme très doux et attentionné. Mon quotidien est de voir mes enfants grandir dans la joie et d'entendre leurs éclats de rire.
Nous avons la chance d'avoir une fille et un garçon. Nous avons appelé notre fille Fantine en hommage à ma douce mère qui a travaillé durement toute sa courte vie.
Lorsque je cuisine, c'est un vrai bonheur car je sais que c'est pour faire plaisir à ma famille.
Je suis heureuse de pouvoir leur offrir une enfance différente de la mienne. Ils ont la chance d'avoir une vie d'enfant, à savoir, aller à l'école et profiter de leur famille. Tous les petits devraient connaître une existence sans violence.
Je suis directrice d'un orphelinat où les enfants sont respectés et éduqués avec bienveillance. Mon métier me plaît beaucoup car je me sens utile pour les autres. J'ai déjà recueilli une centaine d'enfants.
Malgré mes débuts difficiles dans la vie, j'arrive aujourd'hui à être heureuse et à profiter des plaisirs simples que celle-ci m'offre.
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