Le Nord Pas-de-Calais
Cours : Le Nord Pas-de-Calais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ln08 • 28 Avril 2013 • Cours • 392 Mots (2 Pages) • 901 Vues
Article détaillé : Histoire du Nord-Pas-de-Calais.
Le Pas-de-Calais est l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789. Pour créer ce département, le régime révolutionnaire fusionna une partie de la généralité d'Amiens (Boulonnais et une partie du Ponthieu) avec l'Artois, reconquis sur les Espagnols un siècle plus tôt, et le Calaisis.
Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes britanniques de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).
La Première Guerre mondiale[modifier]
Elle est particulièrement dure dans ce département, qui est alors habité par environ 1 000 000 personnes. Les hommes sont en grande partie mobilisés ou doivent travailler à la mine. Une partie de la population doit fuir. En 1918, des « comités de réfugiés » ou « unions de réfugiés » existent dans les zones les plus touchées et non-occupées, associant souvent Belges et Français 1 (par exemple à Le Portel, à Berck-Plage, à Rang-du-Fliers, au Touquet-Paris-Plage, à Saint-Omer). À Boulogne-sur-Mer a été créée une Œuvre du placement gratuit des réfugiés. À Calais, un comité des réfugiés du Pas-de-Calais cohabite avec un comité officiel belge de secours aux réfugiés. Leur interlocuteur commun est à la Préfecture le service départemental des réfugiés et celui des évacuations, ainsi que la commission départementale des réfugiés (11 membres se réunissant 2 fois par semaine à la préfecture, plus une sous-commission de 3 membres traitant des urgences) 1. La Croix-rouge et de nombreuses œuvres charitables les aident.
Dans le même temps (printemps 1918), un service de reconstitution des régions libérées tente de préparer le retour des populations ou la protection des biens, services et personnes dans les zones où l'ennemi a reculé. Il faut y faire parvenir des matériels, denrées et mobiliers, ce qui nécessite des moyens de transports difficiles à trouver.
À la signature de l'armistice, le Pas-de-Calais est probablement le département le plus dévasté. Plusieurs villes dont Lens sont rasées, les carreaux de mines et les habitats attenants sont dévastés et « plus de deux cents communes rurales n'existent plus » écrit André Mabille de Poncheville. Le département est classé avec 11 autres (mais en totalité) en zone rouge et il a souffert de séquelles physiques, psychiques et environnementales
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