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La presse 1870-1914

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Par   •  1 Novembre 2022  •  Cours  •  1 488 Mots (6 Pages)  •  235 Vues

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Introduction

Sous le régime napoléonien, la France fut la presse fut soumise à la censure,  La presse écrite est l'ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information.

L’apparition de l’information de masse avec notamment la presse écrite arrive lors de la guerre franco prussienne.

De 1867 à 1880, le nombre des quotidiens bondit de 78 à 250, de même que leur tirage de 963 000 à 2 750 000 exemplaires ! Alors que sous le régime napoléonien, la France fut la presse fut soumise à la censure, de moins en moins stricte tout de même, l’apparition de l’information de masse via la presse écrite L’apparition de l’information de masse avec notamment la presse écrite arrive lors de la guerre franco prussienne, qui signe la fin de l’ère napoléonienne le 2 septembre 1870. ,  La presse écrite est l'ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information. Nous nous concentrerons dans cette analyse sur la presse d’opinion et son développement. On peut alors se demander comment s’est déroulé l’émancipation de la presse.

Nous verrons ainsi dans un premier temps comment s’est développée la presse et la publications des journaux avant de voir le rôle que celle-ci à eu durant les événements politiques entre 1870 et 1814

  1. LE développement de la presse.
  1. Le développement de la presse provient d’un relâchement politique.

En effet, si la période napoléonienne ne fut pas propice à la liberté d’expression, sa chute en 1870, laisse place pendant un certains temps d’un totale relâchement politique, en effet l’installation du gouvernement provisoire, ne comporte aucune loi qui encore ne contraint la presse, et surtout est préoccupé par d’autres priorité. De plus l’avènement de la commune est une période d’essor pour la presse qui se développe, certains journaux communard étaient tirés à plusieurs milliers d’exemplaires et bon nombres des dirigeants communards élus durant l’élection du 26 mars 1871, sont journalistes, on peut par exemple prendre l’exemple de Jules Vallès. Comparés à la réalité sociale parisienne (1,8 million d’habitants, 440 000 ouvriers, 485 000 inscrits sur les listes électorales, 230 000 votants pour les partis révolutionnaires), les chiffres de diffusion de la presse sont exceptionnels. Les trois titres les plus diffusés (le Cri du Peuple de Jules Vallès, le Mot d’ordre d’Henri Rochefort, le Père Duchêne d’Alphonse Humbert, Eugène Vermeersch et Maxime Vuillaume) auraient tiré à plus de 150 000 exemplaires à eux seuls.

La presse, un enjeu de la politique de l’ordre moral. En effet alors que la presse semblait enfin se développer grâce à l’essor journalier qui caractérisait la commune et la fin du second empire, il ne faut pas oublier qu’à la suite des élections de 1871, la parlement français du gouvernement d’Adolphe Thiers est majoritairement monarchiste et que par la suite, après l’élection par l’assemblé du président Mac Mahon, qui instaure un président du conseil des ministres extrêmement conservateur en la personne du duc de Broglie, qui instaure une politique d’ordre morale impliquant la censure de la presse, notamment à l’égard de la religion et multiplie les amendements de lois contre la presse. A a suite de la dissolution du parlement par mac mahon, la campagne électorale de 1876 est également une période peu propice à l’expression de la presse et de nombreux journaux sont attaqué pour de motifs tel que

b) Liberté totale de la presse, la loi du 29 juillet 1881

Après la démission de mac mahon, le gouvernement français est enfin entièrement républicain. Ces derniers considérant que la liberté de la presse allait de paire avec le suffrage universel, votent le 29 juillet 1881, voté à la quasi-totale unanimité, une loi abrogeant 42 amendement et décret allant à l’encontre de la liberté de la presse qui est enfin totalement reconnue. L’un des changement majeur qu’implique cette loi, est de faire passer la presse sous la responsabilité du ministère de la justice que était anciennement sous celle du ministère de l’intérieur et donc de la volonté du chef des armée, ce qui laissait peu de place à la libre critique du gouvernement. Deplus, cette législation supprime enfin le cautionnement, et restreint considérablement la part des publications considérées comme délis de presse, allant même jusqu'à ne pas sanctionner les injures et la diffamation, ce qui est une première en Europe à cette époque.  On assiste même à une considérable hystérie collective à l’encontre de la presse, comme le désignait Emile Zola  « mon unique inquiétude devant le journalisme actuel, c’est l’état de surexcitation dans laquelle il tient la nation » 22 juillet 1894. Par la suite, la presse est si libre que face aux excès que l’on peut observer à cette époque, la loi de 1881 connaitra deux restriction, l'une en 1882 pour endiguer la prolifération de la presse pornographique, l'autre une dizaine d'années plus tard pour contrer la propagande anarchiste à l'issue d'une série d'attentats. L’affaire Dreyfus et la critique des médias au sujet de l’antisémitisme au seins de l’armée est belle et bien démonstrative, du changement de responsabilité, sous laquelle est placée la presse.

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