L'économie

I . L’économie

Des définitions multiples

L’étymologie du terme « économie » vient du grec « oicos » (foyer) et « nomos » (lois et coutumes) ce qui est en fait l’administration du foyer. Ex : Impact économique d’une famille.

L’économie est un concept polysémique, il y a :

L’économie comme l’ensemble des activités humaines qui consistent en la production, la consommation, l’échange ou la distribution de biens et services.

L’économie qui fait référence à une situation économique (= photo prise à un moment donné d’une zone géographique qui porte sur un échange/consommation/production/distribution). L’économie française c’est la situation économique française actuelle. Cette situation est une situation conjoncturelle lorsqu’elle porte sur le chômage, la croissance, le déficit, les dettes, etc.… Par une approche structurelle on peut constater l’organisation de l’économie ce qui permet d’identifier différentes caractéristiques du pays.

L’économie comme épargne (! si l’on épargne on ne consomme donc pas !) qui est la contrepartie de la consommation donc c’est néanmoins un acte économique.

L’économie comme science, c'est-à-dire comme un ensemble de connaissances organisées dans le but d’étudier un domaine. Elle cherche à comprendre la réalité économique. L’économie est une science assez récente et plutôt proche de la science de gestion. Ex : dans le cadre de l’embauche.

Autres définitions (de l’économie) :

Une science est un ensemble de connaissances qui portent sur une valeur universelle qui se caractérise par un objet d’étude comme la croissance, le chômage, l’éducation, etc…

Une théorie c’est un ensemble d’idées/de concepts abstraits plus ou moins organisés, appliqués à un domaine particulier (domaine d’application). + Il faut préciser que toute méthode (en éco = processus hypothético-déductif, on la retrouve dans tout les théories) est basée sur des faits réels, des faits historiques.

Une science

L’objectif de cette science économique et de ces théories est de comprendre la réalité économique. Or, la réalité économique est complexe. La réalité sociale va avoir un impact sur les agents économiques. Dans les sciences humaines, au contraire des sciences exactes (science dure), l’objet d’étude peut varié. Les théories proposé sont validé par des faits passé et non pour des faits à venir. Les théories économiques sont soumis à des incertitudes (le comportement des humains changent).

L’économiste ne peut donc pas faire d’expérimentions car la sphère économique dépend aussi d’autres sphères comme la sphère politique. ex : si un économiste décide d’étudier un homme (objet) qui va faire ses courses pendant une semaine pour en tirer une hypothèse sur la consommation, l’homme en question n’achètera pas tous les jours la même chose au cours de la semaine selon ses humeurs, etc. Les lois économiques sont donc des lois qui marchent « en général » ce qui est donc en total opposition avec les lois physiques. En économie on utilise un modèle (façon de s’extraire de la réalité en gardant les caractéristiques principales de la réalité) càd une représentation simplifiée de la réalité. Donc, derrière chaque théorie il y a un modèle. Les modèles exclues les impacts économiques, culturelles et politiques. On dit que l’économiste modélise pour simplifier la réalité : c’est le processus hypothético-déductif. Fait en 3 temps (M. Allais) :

Etape 0 : posé la définition des concepts

Formuler des hypothèses (servent de base à la théorie et au modèle utilisé), comment formulé cette hypothèse ? les économistes procède à un processus d’observation de la réalité économique. (ex : variation / flexibilité du prix de la baguette)

Elaborer des modèles/ des théories (enchainement logique de cause à effet, dépend de l’hypothèse posé au début).

Vérifier les résultats (pour savoir quelle hypothèse est la bonne, comparé le résultat de la théorie avec ce qui ce passe avec la réalité, si c’est en accord alors la théorie est bonne sinon on recommence en changeant les hypothèse et on fait un raisonnement).

La vérification empirique de la théorie est essentielle, elle permet de vérifier l’hypothèse et de l’affiner.

Schéma : explication du processus de raisonnement. (voir le power point).

L’économiste doit s’abstraire, simplifié. le risque qui se pose la simplification peut faire perdre de la qualité du raisonnement, càd sur le pouvoir explicatif du raisonnement. Il existe un conflit entre la réalité et l’abstraction. On a besoin de l’abstraction car la réalité est bcp compliqué.

Quel est la bonne simplification ? i l’ont simplifie la situation française en une seule équation, alors des éléments ne seront pas traité. En revanche, si on ne la simplifie pas assez, alors, on va avoir bcp trop d’éléments qui vont pollué l’analyse. Comment faire pour s’avoir quel est le bon niveau d’abstraction ?.Maurice Allais, énonce un principe : toute simplification qui entraine une perte du pouvoir explicatif du modèle est une simplification abusive .En revanche toute simplification qui ne change en rien le pouvoir explicatif de l’analyse est une simplification pertinente (càd qui enlève les éléments polluants mais qui ne brouille pas l’analyse). Cela reste relativement subjectif. La meilleure méthode est avec le niveau d’abstraction max qui maintient le pouvoir d’explication. Tout les éléments théoriques dépendent du contexte économique et du cadre d’analyse. Le contexte éco intervient dans :

la formulation des hypothèse, mécaniquement le moment où on va construire l’hypothèse et le contexte économique vont influencer sur la formation de l’hypothèse. Car on va essayer d’expliqué la situation dans laquelle on se trouve. Le contexte économique à une influence sur la validité des théories économiques, on ne peut pas appliquer toutes les théories à tout les contextes. Aujourd’hui, mondialisation (ultra ouverture) donc toutes les théories qui contredise cela sont fausse. (ex : politique Keynésienne, Pierre Morwa ) ;

le modèle et la réflexion théorique on une influence sur le résultat que nous allons obtenir

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