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L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale.. Devoir.

Cours : L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale.. Devoir.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2016  •  Cours  •  1 349 Mots (6 Pages)  •  941 Vues

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Thème 1 : LE RAPPORT DES SOCIETES A LEUR PASSE

Question 1 Les mémoires : lecture historique.

Sujet choisi : L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale.

L'historien : Une personne qui cherche à comprendre les faits, les évenements.
Et : Comment l'histoirien traduit les mémoires.
Les mémoires de la S.G.M : différentes mémoires, souvenirs permettant de représenter le passé.

QUESTIONS
1. DOC 1+2, Quelle vision de la Seconde Guerre mondiale donne les deux extraits? (René Clément La Bataille du Rail 1946).

Sur la première vidéo, on a une vision d'une France résistante (ex : héros cheminots).
Résistancialisme (définition page 18), Henri Rousso histoirien, montre la France unanimement résistante.

Sur la deuxième vidéo, on a une vision différente de la première, en effet on peut voir une France occupée à travers un village du Jura. Cette série télévisée "village français" (2009) démontre le rôle des français (résistants / collaborateurs).

Problématique : Comment les mémoires de la Seconde Guerre mondiale ont-elles évolué depuis 1945? Quel fut le travail de l'historien face à ces mémoires plurielles et passionnelles?

I- L'histoirien confronté à la mémoire officielle (1945 - 1970).

A. L'historien met en évidence une 1ère période où la mémoire de la guerre est volontairement incomplète.
On refuse de parler de la défaite de 1940, de la dictature de Vichy et surtout on ne parle pas de la collaboration avec l'Allemagne. Sur le document 2p.22, on peut voir une image du film d'Alain RESNAIS "Nuit et Brouillard" de 1956, dans lequel un gendarme français surveillant le camps de Pithiviers a été masqué. L'Etat veut rétablir l'unité nationale pour éviter la division (épuration sauvage). L'Etat français met fin à l'épuration en 1945 et favorise une politique d'apaisement des tensions entre les français. L'Etat français veut donner l'image d'une France forte unie qui défend des valeurs (démocratie, liberté,..) et qui peut être admise dans le camps des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. La volonté de De Gaulle est de renforcer le prestige de la France en adoptant la mémoire officielle.
Un ensemble de dates d'amnistie on été mises en place (1946, 1947, 1951, 1953) pour favoriser la réconcilliation.
En 1945, on va juger les responsables de l'Etat français, Pierre Lavalle et Philippe Pétain ; De ce procès en ressort la condamnation de Pierre Lavalle ainsi que "l'exil" de Philippe Pétain à l'origine condamné à mort puis grâcié par Charles De Gaulle et envoyé en prison à vie sur une île.
Les histoiriens vont travailler sur les resistants "Esprit de la Résistance".

B. L'historien montre la mise en place d'une mémoire oficielle : la mémoire résistanciliste.
(EXERCICE 2)
La mémoire officielle de l'époque est défendue par deux forces politiques, les gaullistes et les communistes. De 1945 à 1970 ils mettent en avant la résistance.
Le 18 juin 1960, De Gaulle inaugure le mémorial du Mont Valérien.

C. L'historien montre que les autres mémoires sont passées sous silence.
Les vaincus de la guerre sont oubliés : les prisonniers de guerre, les travailleurs (S.T.O), les déportés juifs français ainsi que les "malgré nous" alsaciens et lorrains.
La Shoah n'est pas non plus abordée, Simon Veil a écrit un livre "une vie" en 2007, c'est une ancienne déportée juive, personne ne s'est ntéressé à elle car l'Etat français ne veut pas en parler, sa soeur était résistante et on entend parler d'elle.

Dans un souci de réconciliation nationale, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale a été largement occultée par l'Etat français. La France est ainsi présentée comme une nation largement résistante : on parle de résistancialisme.

I- L'historien interroge les différentes mémoires (1970-1990).

A. Un contexte favorable au réveil des mémoires.
La premère raison expliquant ces mémoires est un nouveau contexte social et politique, en effet, une partie de la population n'a pas connu la Seconde Guerre mondiale, de plus le départ de Charles De Gaulle (démission) en 1969, ou encore le déclin du parti communiste français et enfin le mouvement contestataire de Mai 1968 (vent de libertés). La deuxième raison, le travail des historiens est enfin reconnu, c'est alors que Robert Paxton ré-examine la Seconde Guerre mondiale. Henry Rousso va continuer le travail de ces historiens il fait des recherches sur les mémoires. Troisième raison, le cinéma engagé, en 1971 le film documentaire "Le chagrin et la pitié" de Marcel Ophuls va sortir en Europe et celui-ci concerne la collaboration, en 1985 sort un film surle génocide juif "Shoah" de Claude Lanzmann.

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