CONDITIONS MATERIELLES D'ENSEIGNEMENT DE LA GYMNASTIQUE ET DE L'EDUCATION PHYSIQUE DE LA FIN DU XIXEME SIECLE A NOS JOURS
Fiche : CONDITIONS MATERIELLES D'ENSEIGNEMENT DE LA GYMNASTIQUE ET DE L'EDUCATION PHYSIQUE DE LA FIN DU XIXEME SIECLE A NOS JOURS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camille1998 • 14 Décembre 2018 • Fiche • 769 Mots (4 Pages) • 662 Vues
TD 2 : Conditions matérielles d'enseignement
de la gymnastique et de l'éducation physique
de la fin du XIXème siècle à nos jours
Fin du 19e siècle :
[pic 1]
A la fin du XIXème siècle, dans les écoles primaires, la leçon se fait souvent dehors (dans la cour de récréation qui est parfois aussi la "place du village")
Image : Carte postale - Ecole Jean-Baptiste Say « Une leçon de gymnastique », vers 1900, Photo Pierre Petit - Musée national de l'éducation.
Mais les cours de récréation se prêtent mal à la pratique des sports sur grand terrain (foot, rugby) car leurs dimensions ne sont pas suffisantes, tout cela demande beaucoup d’espace. Les établissements (en particulier les lycées) doivent trouver des terrains assez vastes pour y disputer des courses à pieds, des parties de foot association, de foot rugby et les enseignants vont donc emmener leurs élèves dans des jardins publics, des parcs ou des forêts à proximité. De plus, ils vont détourner certains bâtiments (gares routières, marchés couverts) afin d’y aménager des espaces pour la pratique de la gymnastique.
En ce qui concerne les collèges et les écoles primaires, tout dépend de la « bonne volonté des municipalités » et dans la plupart des cas, la cour (ou le préau) reste le seul lieu d’une pratique de la gymnastique et des jeux.[pic 2]
Pour la natation, les lieux ont été pensés pour d’autres usages que l’enseignement. Les installations existantes sont prévues pour un autre but que la natation scolaire. Ainsi même si certains établissements possèdent un bassin extérieur, il faudra, dans la plupart des cas, conduire les élèves à la rivière voisine.
Image : Bassin de natation du lycée Michelet de Vanves, photographié vers 1900 - Musée national de l'éducation
Milieu du 20e siècle:
En 1940, le nombre d’installations sportives est très insuffisant alors que les besoins augmentent suite au nombre d’élèves dans le secondaire quine cesse d’augmenter
Le Commissariat Général à l’Education Générale et au Sport (CGEGS) répond alors à cette problématique en poussant les collectivités à construire « un terrain de jeu dans chaque village, dans chaque bourg », mais malgré cet effort, le rythme des constructions est bien inférieur aux ambitions à cause d’un manque d’espaces constructibles.
L’effort est également considérable au niveau des équipements, du matériel, mais là encore, les besoins sont loin d’être satisfaits, la France reste largement sous-équipée en matière d’installations d’EP et de sport.
Malgré les installations précaires et le manque d’équipement, les enseignants d’EPS ne se sont pas résignés, ils ont fait preuve d’initiative en créant eux-mêmes leurs installations et en faisant pression sur les décideurs locaux. En l’absence de volonté institutionnelle, l’amélioration des conditions de travail dépend donc de la capacité de chaque enseignant à se faire entendre.
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