Biographie de Charles de Gaulle
Dissertation : Biographie de Charles de Gaulle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pandamatata • 7 Avril 2013 • Dissertation • 550 Mots (3 Pages) • 893 Vues
Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un général, écrivain et homme d'État français, commandant des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, fondateur de la Ve République, dont il est le premier président de 1959 à 1969.
Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Prisonnier lors de la Première Guerre mondiale, il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant l'usage des divisions blindées dans la guerre moderne auprès de personnalités politiques. En mai 1940, colonel, il commande une des rares contre-attaques blindées de la bataille de France. Promu général de brigade, il est secrétaire d'État dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.
Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Contrôlant presque toutes les colonies, reconnu par la Résistance, il compose à Alger un gouvernement provisoire de la République française et dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une traversée du désert.
De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Ve République. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition des Pieds-Noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il décolonise aussi l'Afrique noire, en y maintenant l'influence française. De Gaulle prône l'« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire de la France du commandement militaire de l'OTAN, pose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnait la Chine communiste.
Sa vision du pouvoir (un chef directement approuvé par la Nation) l'oppose aux partis communiste, socialiste, centristes pro-européens et d'extrême-droite, qui critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'état permanent », selon la formule de François Mitterrand. Il est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969, il
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