Karl Marx cas

Karl Marx

Table des matières

1. Mise en contexte

• Approche historique
• Approche politique
• Approche sociale
• Approche économique
• Approche philosophique
• Approche selon Karl Marx

1. Analyse critique

• Analyse
• conclusion

1. Lexique

1. Bibliographie

Karl Marx

1. Mise en contexte

Approche historique   

Vers le milieu du XIXème siècle, nous assistons à la période dite de la révolution industrielle. Celle-ci est caractérisée par une forte hausse de la production, rendue accessible par les progrès faits en matière de nouvelles technologies, machines à vapeur et électricité par exemple.

On voit donc la société agricole et artisanale se transformer en société où règne le commerce et l’industrie. Cette industrialisation va toucher de nombreux pays, surtout en Europe de l’ouest en commençant par l’Angleterre et la France et changera considérablement le mode de vie de ses habitants.

Cette révolution industrielle découle surtout de la révolution agricole durant laquelle les techniques utilisées par les paysans se perfectionnent. A tel point que le travail à réaliser  repose maintenant davantage sur les machines que sur les ouvriers, comme c’était le cas avant. Les paysans qui se retrouvent évincés de leur tâche vont alors migrer vers les villes afin d’y trouver de l’emploi, ce mouvement s’appelle l’exode rurale. Le nombre d’habitants augmente donc considérablement dans les villes, les anciens travailleurs agricoles deviennent ainsi les premiers ouvriers, les premiers prolétaires. On peut distinguer aussi l’apparition de deux classes sociales distinctes : la bourgeoisie, de prospection à la fois financière et industrielle qui forme l’élite de la classe sociale, ainsi que la classe ouvrière qui lutte pour survivre en travaillant dans les installations de la bourgeoisie.

C’est à cette période de l’histoire que se développe le courant politique socialiste, notamment avec « la ligue des justes8 », crée en 1836 à Paris sous l’initiative de  Wilhelm Weitling4. Ce groupe socialiste11 est rebaptisé en 1847 par le nom de « la ligue des communistes9 », quelques mois après l’arrivée de Marx et Engels2. Cette même ligue demandera d’ailleurs aux deux allemands l’écriture de leur manifeste et le publiera sous le nom du « manifeste19 du parti communiste ».

Approche politique 

Tout commence en 1789 suite à la révolution française, Les philosophes des Lumières10 renversent la monarchie absolue12 maintenue par Louis XIV jusque-là, qui représentait le pouvoir féodal, pour instaurer le libéralisme13 politique qui veut un marché libre et sans contrainte. Les causes diverses étaient les barrières entre petits états féodaux ou le regroupement en corporations. En effet celles-ci empêchaient ces futurs bourgeois de se lancer pleinement dans le commerce avec d’autres états, d’autres pays.

Lors de la révolution industrielle, ce libéralisme sera ensuite confronté à deux nouveaux courants de pensée, le marxisme et le socialisme.

C’est avec Karl Marx que le socialisme industriel, dit marxisme, va naître. Il s’agira du premier mouvement politique venant en aide au prolétariat. Il déterminera certaines des caractéristiques des courants socialistes futurs. Le marxisme s’articule autour de la lutte des classes, la critique de l’économie politique classique (théorisée par Adam Smith5 et David Ricardo6 principalement) et la révolution par laquelle il est obligatoire de passer pour atteindre le pouvoir. C’est sur ce dernier point que le communisme se distingue des autres partis socialistes. Karl Marx et Engels rendront le parti politique officiel suite à la publication du manifeste du parti communiste en février 1948.

Comme précédemment dit, le droit à la liberté que prône le libéralisme va se heurter aussi à l’égalité du socialisme réformiste pour les raisons citées dans l’approche sociale, à savoir la paupérisation croissante du prolétariat. Ce socialisme,  né du marxisme, se veut réformiste et ne considère pas l’état  en ennemi mais comme un outil à utiliser dans le but d’arriver à ses fins. Les socialistes sont en effet contre l’idée d’une montée  au pouvoir par la violence, donc la révolution, mais plutôt par le biais de réformes consécutives qui restreindraient à chaque fois le pouvoir des capitalistes, pour finir par prendre les dessus. A la fin du XIXe, Engels effectuera de lui-même une révision du marxisme dans cette vision de réformes consécutives.

Approche sociale 

Comme en Angleterre où le libéralisme régnait déjà depuis près d’un siècle, l’industrie va augmenter lors de la révolution industrielle du XIXème siècle dans le reste de l’Europe, comme expliqué dans l’approche historique. On verra alors deux nouvelles couches sociales distinctes apparaître.

La première est celle de la bourgeoisie ou des capitalistes, ils sont les propriétaires de moyen de production et ils engagent des ouvriers afin d’assurer la productivité et l’accumulation de matières économiques. Cette couche qui a pris le pouvoir aux anciens seigneurs féodaux tient son pouvoir de la fortune acquise par leur application au marché économique, notamment la route des indes ou le nouveau monde, et non plus par la possession de la terre.

La seconde couche est celle du prolétariat, les ouvriers engagés par les bourgeois, travaillant pour survivre et vivant dans des conditions inquiétantes. Bien que leur travail est été aidé par les nouvelles technologies, il était loin d’être confortable, on pourrait même parler d’esclavagisme tellement ces ouvriers étaient exploités. Les travailleurs de ces industries sont dans bien des cas incapables de subvenir à leurs besoins en cause d’une faible rémunération. Cette masse qu’est le prolétariat est nettement plus importante démographiquement, en effet la bourgeoisie ne représente qu’une minorité de la société. Pourtant, elle est la couche la plus élevée socialement et économiquement. La différence est criante et nous assistons à la période de notre histoire où la misère est la plus dramatique pour la masse laborieuse.

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