Le travail féminin

:Le travail féminin

Une histoire quantitative, une approche historique, sur le type d’activité économique mais aussi s’interroger sur les marges d’autonomie voir de direction des femmes au travail.

1. Une division technique du travail

1. L’agriculture

Entre homme et femme on a clairement une division technique du travail, sur cette question se pose un problème de sources. La source la plus riche et la plus intéressante sont des calendriers permettant d’observer les travaux d’hommes et des femmes.

On trouve alors des taches masculines comme le labour qui nécessite un certain capital, le fauchage ; des taches féminines comme la traite des vaches, la fabrication du beurre et des taches mixtes comme les grands travaux de l’été qui engrangent les récoltes, la moisson, les vendanges entre fin juin et octobre. Testart propose des explications sur la répartition des tâches.

1. La filière textile

Les femmes y sont très nombreuses, ce s’expliquant peut-être par le fait qu’un grand nombre d’activité peuvent être faites à la maison. Il est vrai que les femmes sont plus que les hommes à cette époque dans l’espace domestiques, elles sortent, ne sont pas confinée mais passent beaucoup de temps à l’intérieur.

Toutes les femmes font le filage, activité de fabrication du fil à partir de la fibre, une activité uniquement féminine même au plus haut niveau de la cour. Les femmes étant les seules dans cette activité c’est un emblème du sexe féminin.

Le tissage en fait est une activité masculine, l’entrecroisement d’un fil de trame et de chaine alors que dans le tricot on en a qu’un seul et produit une certaine élasticité, ce qui protège du froid. On a donc une activité économique importante réalisée par les femmes. Dans certaines régions cette activité est très répandue comme vers Vitré, une manufacture, région rurale avec un même type d’activité.

On a une activité nouvelle au 17ème siècle, c’est la dentelle qui est parfois la spécialité de certaines régions, elle ne nécessite pas non plus un capital très grand mais leur donnent une certaine autonomie.

Quant à la confection des vêtements elle est faite par des tailleurs qui sont des hommes ou des couturières qui sont des femmes, on a une concurrence entre ces deux domaines. L’entretient des vêtements est exclusivement féminin avec des lavandières, blanchisseuses, etc.

1. Les activités de travail féminin dans les campagnes

85% de la population y vit et on y trouve l’amont des productions avec la fabrication des matières premières.

1. Les exploitants agricoles, les laboureurs

Les exploitations agricoles sont souvent tenues par une femme et un homme, les femmes prennent en charge les activités domestiques, puisé l’eau qui demande une certaine force physique.

Dans les régions pauvres, massifs montagneux, les hommes pratiquent l’immigration saisonnière, à la belle saison ils vont travailler dans les régions les plus riches, c’est alors la femme qui doit prendre en charge toute l’activité.

1. Les journaliers

C’est qqun qui s’emploi la journée pour avoir un salaire journalier, les jours sans travail sont donc des jours sans salaire, on a par exemple les jours fériés. Les femmes aussi peuvent être embauchées à la journée, cependant les salaires sont inférieurs parfois de moitié à ceux des hommes.

1. Les domestiques

Ils sont employés souvent à l’année, souvent des jeunes filles qui s’embauchaient avant de se marier parfois pour plusieurs années. Elles sont souvent rétribué en nature, nourries et logé avec parfois une partie du salaire en argent. Pour les filles sans dote ce peut être une épargne en vue d’un mariage. On a parfois des couples mariés en tant que domestiques. Dans tous les cas la femme est moins payée.

1. Les activités féminines en ville

1. Domestiques

Jusqu’au 17 ème on n’a qu’un seul impôt direct, la taille. Sous Louis XIV on crée la capitation, tous les ans dans toutes les communautés on a des rôles de capitations, le nom de chaque chef de famille et ce qu’il paie. De plus on a aussi le début des recensements qui est plus précis. L’idée est de juxtaposer cela avec d’autres sources

Ainsi on sait que à Angers en 1769 on a 25 000 habitants dont 5 001 foyer imposés, des non-imposés par privilèges come nobles ou ecclésiastiques mais aussi des pauvres au nombre de environ 2 000. On compte aussi 9 000 actifs mais on ne connait pas la répartition entre hommes et femmes. A Angers on a 2 000 domestiques, soit 10% de la population dont environ 2/3 de femmes. Les domestiques représentent donc 22% des actifs.

Parmi les serviteurs les femmes sont plus nombreuses ceci s’expliquant par le fait que dans les familles qui embauchent un seul domestiques, il s’agit toujours d’une femme.

On a donc des emplois non spécialisés, peu gratifiant alors que dans les régions plus riches, les familles avec un niveau de vie permettant d’avoir plusieurs domestiques, ces derniers sont souvent spécialisés.

Dans les villes on a donc un excédent de filles célibataires qui veulent repartir après avoir économisé. On parle donc ici d’une étape de la vie, dans le cycle.

En revanche certaines femmes seront domestiques pendant de très longs moment, voir ne se abrient pas et on vor naitre des relations de familiarité avec al domestiques, des lègues sont parfois fait à ses employés.

1. Les métiers du textile

Grâce au recensement on a qques chiffres. A Angers en 1769 on a 590 fileuses, 90 brocheuses, 150 lingères.

On a très peu de femmes chefs de famille, de plus elles ne payent que très peu d’impôts ce qui induit sur la faiblesse de leurs salaires.

Le métier de couturière était appris par un apprentissage de deux ans, mais en place par un contrat fait devant un notaire.

1. Métiers du commerce

L’activité commerciale est aussi faite par les femmes, en général on a une collaboration avec les pères ou avec les maris, il s’agit de l’alimentation, les vêtements. On observe que pendant les émeutes de subsistances les femmes sont au premier rang et très motivée par cette question de l’alimentation peut-être en raison de leur responsabilité pour celle des enfants.  

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