Exposé sur « les fables de la fontaine »

L’ingratitude et l’injustice des hommes envers la fortune

Livre VII, 14

Résumé :

Un marin chanceux et imbus de sa personne sera puni de l’hybris. On retrouve dans cette fable, un marin qui vante le fait qu’il ne mérite sa fortune qu’à lui-même et à personne d’autre. Que ce soit Atropos ou Neptune, ils ne manqueront pas de lui faire savoir, qu’il n’est ni olympien, ni Parques. Il le paiera, non pas de sa vie mais de ce qui fait de lui un homme, l’argent et la mer. Nous verrons dans cette fable, ce qui fait appel à l’imagination pour nous instruire, mais également, le rapport avec notre thème premier, l’argent et la richesse.

Rubrique de l’argent et de la richesse :

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On commence sur le champ lexical de l’enrichissement

« Un trafiquant sur mer par bonheur s’enrichit

Il triompha des vents pendant plus d’un voyage »

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Champ lexical de la chance et une énumération qui renforce le champ lexical

Gouffre, banc, ni rocher, n’exigea de péage

D’aucun de ses ballot ; le sort l’en affranchit

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Métaphorise, la fortune non pas en un être a part entière, non, la fortune c’est notre marin, il n’est plus lui-même une seule chose le guide, la fortune et rien d’autre

Tandis que la fortune

Prenait soin d’amener son marchand à bon port.

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Il vendit son tabac, son sucre, sa cannelle

Ce qu’il voulut, sa porcelaine encor ;

Le Luxe et la folie enflèrent son trésor

Énumération de tout ce qu’il vend et met en évidence sa fortune

Les termes Luxe et folie nous montre qu’il ne vit que pour sa fortune et rien d’autre

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Nous pourrions continuer à énumérer les termes spécifiant sa richesse comme au vers 13

Avec l’ironie des deux ducats pour montrer qu’il est presque aussi riche qu’un roi.

Au vers 15 également

« Ses jours de jeûnes étaient de noces »

Ce qui explique que même lorsqu’il doit manger très peu à vrai dire même pas du tout il a de quoi se faire un festin des dieux.

Du vers 18 à 20, lorsqu’il se vante de sa richesse auprès de son ami en disant qu’il ne mérite rien à personne ce qui met en évidence son égoïsme et sa vanité, ce qui entraînera donc la punition des dieux l’hybris

Sa punition est déjà connu une série de malheurs lui parviendra et deviendra pauvre.

Il y a derrière cela une certaine ironie lorsque l’ami lui demande pourquoi de richissime il est devenu pauvrissime et bien cela est expliqué dans la morale expliquée par la fontaine à la fin de la fable.

« Le bien nous le faisons ; le mal, c’est la fortune :

On a toujours raison, le destin à toujours tort »

On a ici une morale inversée.

Nous ne maîtrisons rien c’est le destin qui tient si l’on peut dire la carotte et tout ce qu’on a on le doit toujours à quelqu’un, les hommes ne sont maître de rien.

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Rubrique de l’instruction par l’imagination :

Très facile à lire on comprend très vite ce qu’il se passe grâce aux énumérations sur sa richesse, les dialogues entre les personnages, l’insertion de personnages mythologiques qui fait appel au monde imaginaire, l’ironie du sort, permet elle aussi au lecteur de se conforter dans la morale. La morale expliquée permet elle aussi de faire appel à son imagination pour s’instruire car La fontaine ne nomme personne, il utilise on en soit nous, les hommes.

Le savetier et le financier

Livre VIII, fable 2

Résumé :

Un savetier à la voie d’or reçoit 100 écus de la part d’un financier qui ne peut pas dormir à cause des chants de celui-ci, le problème étant que le savetier devient fou, il a peur de se faire voler, ne ferme plus l’œil il est obsédé par sa fortune, à un tel point qu’il en devient lunatique, il pense que quiconque pourrait venir lui voler son argent. Il retourne donc voir le financier pour lui rendre les 100 écus mais celui ci n’ayant pas dormi depuis longtemps ne se réveille pas.

Rubrique de l’argent et la richesse :

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Merveilles de l’ouïr ; il faisait des passages,

Plus content qu’aucun des sept sages

Le savetier étant de réputation pauvre, celui-ci est riche mais à sa manière il à une voix comparable à Orphée

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Discussion du vers 15 au vers 33

Cette discussion met en évidence un parallèle entre nos deux personnages l’un est très riche, l’autre est très pauvre, le savetier met en évidence sa pauvreté en nous expliquant qu’il arrive des jours où il ne gagne rien

Cette discussion se conclut lorsque le financier donne au savetier 100 écus afin qu’il se taise.

On retrouve ici une exagération de la part du savetier

« Le savetier crut voir tout l’argent que la terre

Avait depuis plus de 100 ans

Produit par l’usage des gens »

A partir du vers 43 et ça jusqu’au vers 46, on retrouve le champ lexical de l’inquiétude.

Il eut pour hôte les soucis,

Les soupçons, les alarmes vaines.

Tout le jour il avait l’œil au guet. Et la nuit,

Si quelque chat faisait du bruit,

Le chat prenait l’argent

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