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Étude de document sur l'arrestation du groupe à Bonnot en 1912

Commentaire d'oeuvre : Étude de document sur l'arrestation du groupe à Bonnot en 1912. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  882 Mots (4 Pages)  •  580 Vues

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Document 1 - Arrestation de la bande à Bonnot 1912

Document 2 -

Affiche de recrutement années 1950

Document 3 - Affiche de recrutement 1979

Qui est représenté ?

Cette scène représente deux policiers: un officier et un gardien de la paix, tenant un coupable sous une couverture sur un lit de fer dans une chambre aux tapisseries fanées et aux meubles douteux. Ils braquent chacun leurs armes sur l'inculpé Jules Joseph Bonnot qui lui tire des coups de feu. On remarque au-dessus de cette scène principale, une frise composée d'une autre image où figurent cinq policiers cachés derrière une charrette de foin, attendant, les armes dirigées vers une porte, la sortie de l'ennemi. Ils sont prêts à bondir dessus. On aperçoit également sur cette frise, deux petits portraits de part et d'autre.

http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=883

La prise en étau du garage Dubois, ultime refuge de Bonnot

Ce tableau se découpe en quatre parties, la scène principale en bas étant surmontée d’une frise composée d’une autre image et de deux petits portraits de part et d’autre. Très réaliste, le style de cette huile sur toile évoque les illustrations de la presse à grand tirage des années 1910. Cet élément autorise, malgré l’anonymat de l’auteur et l’absence d’informations qui en découle, l’hypothèse d’une exposition thématique consacrée aux fameux bandits durant l’entre-deux-guerres. Mal en point après avoir été blessé par l’inspecteur Jouin quelques jours plus tôt, Bonnot se voit offrir l’asile par un certain Dubois, qui possède un garage à Choisy : un lit de fer dans une chambre aux tapisseries fanées et aux meubles douteux, si l’on croit la partie principale du tableau. Vols et maquillages de voitures ont amené Bonnot et Dubois à se côtoyer quelques années auparavant. L’ami est fidèle, mais une dénonciation a tôt fait de faire repérer le hors-la-loi. C’est ainsi qu’à 7 h 30 le dimanche 28 avril 1912, les hommes de la Sûreté et leurs chefs commencent à encercler le bâtiment. Les policiers ne se cachent pas, et une fusillade intense ne tarde pas à éclater. Des renforts sont demandés, afin d’éviter au maximum les pertes du côté des forces de l’ordre. A 9 heures, le préfet de police Lépine arrive en personne sur les lieux, déjà envahis de badauds. Pour ne pas recourir à l’armée et conserver le mérite de la capture de Bonnot par les services de police, il est décidé d’utiliser de la dynamite pour faire sauter la bâtisse. L’explosif est dissimulé dans une charrette à fourrage appartenant à un riverain (encadré supérieur central). Celui-ci insiste pour tenir les rênes de son cheval avec son associé, ce qui explique la présence de deux civils avec les trois hommes en uniforme sur l’image. Après deux ratés, la charge explose enfin, écroulant peu ou prou le bâtiment. Guichard, chef de la « brigade des anarchistes » représenté ici avec une casquette et un veston, s’élance l’arme au poing avec d’autres policiers. Ils trouvent Dubois mort, puis Bonnot agonisant, qui tire une ultime salve depuis son matelas

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