Migration de Lucky Luciano
Commentaire de texte : Migration de Lucky Luciano. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bouboulina13 • 30 Mars 2019 • Commentaire de texte • 2 871 Mots (12 Pages) • 453 Vues
Accroche : extrait du film
Contexte : Extrait que nous venons de voir est un extrait qui provient d’un documentaire réalité par et qui relate la vie de Lucky Luciano, l’homme qui nous intéresse dans le cadre de cet exposé. Donc comme c’est expliqué rapidement dans cet extrait vidéo. Lucky Luciano, qui deviendra un des principaux mafieux aux Etats Unis, émigre avec l’ensemble de sa famille en 1906. Salvatore Lucania est né à Lercara Friddi en Sicile le 24 novembre 1897. Ses parents, Antonio et Rosalia Capporelli-Lucania, ont quatre autres enfants : Bartolomeo (né en 1890), Giuseppe (1898), Filippia (1901) et Concetta (1903). (arbre généalogique sur diapo). Il vivait dans un village du centre de la Sicile, au sud de l’Italie (plan sur diaporama avec position lercara Friddi et position sicile par rapport à l’Italie).
Pour reprendre les mots de Pierre Guillaume, il faut savoir, même si la théorie est parfois fortement critiquée car perçue comme trop simpliste, elle s’applique à notre cas d’étude qui est donc l’émigration, puis l’immigration et l’installation de la famille de Lucky Luciano.
« Toute migration est fuite et quête, expulsion et attraction (…). La décision est toujours la résultante de deux forces, le push et le pull » Pierre Guillaume (NBP p53 les migrations internationales). En gros, le push ce sont les éléments qui poussent à l’émigration et le pull les éléments qui attirent les immigrants vers un territoire donné, ici les états unis.
Le texte sur lequel s’appuie mon propos et qui est étudié est une fait une autobiographie de Lucky Luciano, il y est question de ce passage de son enfance allant du départ de Lercara Friddi jusqu’à son arrivé aux états unis et ses premières impressions. Cette autobiographie est rédigée par une tierce personne, mais qui n’a pas vraiment de vocation particulière (photo de la couverture du livre pour le diaporama).
Ainsi, nous allons tenter à l’étude de ce document de voir en nous appuyant sur le cas de Lucky Luciano et de sa famille dans quel cadre s’effectue les migrations de siciliens au début du 20e siècle et quelles sont les possibilités pour ces familles une fois arrivées sur place.
I. Les raisons d’un départ d’une famille italienne aux Etats-Unis, entre push et pull
A. Push : la misère économique
- Elements du texte : « and there was the same smell. It was the smell of bein hyngry all the time »
- Il faut savoir dans un premier temps que cette migration intervient finalement dans un contexte de misère économique ou du moins de pauvreté assez globale en italie du sud.
- Il y a pour la plupart des siciliens une volonté d’améliorer sa condition sociale et surtout d’avoir plus d’argent. En Italie et notamment en Sicile, il n’y a pas de réelle possibilité d’évolution professionnelle ou financière.
- On parle aussi de transfert de main d’oeuvre qui encourage les Italiens à aller travailler autre part : en effet à cause d’un surplus démographique, puisque l’Italie est en pleine transition démographique à partir de la fin du 19e siècle, il n’y a pas assez de travail en Italie pour le nombre d’habitant qui a conséquemment augmenté. Cette transition arrive plus tard en italie et encore plus tard en sicile ce qui fait que c’est décalé par rapport au reste du monde.
- Les profession peut qualifiées ou encore les travailleurs agricoles et manuels sont les plus touchés par la précarité de l’emploi, notamment en Sicile et plus globalement dans le sud de l’Italie où la transition démographique est encore plus tardive que pour le nord de l’Italie. C’est le cas pour la famille de Salvatore Lucania, Son père, comme la plupart des hommes du village, travaille dans les mines de soufre. En Sicile c’est un travail assez commun, on trouve même des enfants qui y travaillent (photos).
B. Pull : le rêve américain des parents
- Son père a une idée fixe et persistante d'immigrer aux États-Unis. Luciano raconte dans son livre semi-autobiographique, Lucky Luciano: The Mafia Story in His Own Words que son père, chaque année, achetait un nouveau calendrier de la compagnie maritime basée à Palerme et qu'il économisait de l'argent dans une jarre caché sous son lit pour leurs voyages à tous. Il mentionne aussi dans son livre que son père était trop fier pour demander de l'argent et que c'est un cousin de Luciano nommé Rotolo, vivant à Lercara Friddi, qui donnait de l'argent à sa mère en secret.
- Le père : « All the time we was growing up, it seemed that all my old man ever talker about was going to america. We had a calendar that come from the steamship company in parlermo, which was where you got on the boat. My old man used to get a new one every year and hang it up on the wall, and my mother used to cross herself every time she walked past it. Sometimes, we even went without enough to eat, because every cent my old man could lay his hands on would go into a big bottle he kept under his bed. It was his private ank and my mother would count it at the end of every month so we could figure how long it would take before we had enough to go to parlermo and make the boat . »
- La mère : « the bottle was still not full enough in the spring of 1906, and the dea of missin the April sailin again was practically eatin my father alive. But there was a cousin in Lercara Friddi on my mother’s side, by the name of Rotolo. He had some money from some houses he rented out. My old man was too proud to ask him for a loan. So my mother went to see him in secret and set the whole thing up for rotolo to land him a bag of money for the tickets, with a little bit to spare. My old man didn’t find out what my mother had done for more than a year, not until after we was in America. Then he just put money aside ad paid Rotolo back in less than two years. »
- On peut dire qu’il y a une mouvance globale pour le rêve américain de la part des italiens et siciliens : ce désir est d’autant plus accentué par la promotions des compagnies férroviaires transatlantique qui pour des raisons économiques évidentes motive les Italiens à quitter leur pays.
- L’essor d’un marché international du travail : dans ce cas également, il faut prendre en compte l’importance de cet essor du marché international du travail. Les Etats-Unis ont pendant longtemps cherché de la main d’oeuvre et même si la mouvance en 1906 et après est plutôt au contrôle des migrants et à la diminution du flux immigratoire, cela a entrainé de nombreux départs. Ainsi les migrations lointaines s’expliquent par l’appel d’autres espaces économiques en manque de main d’oeuvre.
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