Le temps des incertitudes (1962-1980)
Analyse sectorielle : Le temps des incertitudes (1962-1980). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thenathstore • 2 Février 2014 • Analyse sectorielle • 2 462 Mots (10 Pages) • 679 Vues
2. Le temps des incertitudes (1962-1980) :
UNE SUPERPUISSANCE CONCURRENCÉE :
• EU frtement concurrencés par l’autre Grand (URSS), qui le rattrape et le dépasse même dans certains domaines :
- Le domaine milit : URSS devient puiss nucléaire en 1949 + rattrape, puis dépasse EU ds la course à l’armement = équilibre de la Terreur .
- Course à l’espace (cf partie précédte).
- Idéologiquement : forte expansion du coco ou du socialisme ds le monde : Europe de l’Est, Chine, Asie du SE, AML (ex : Chili avec Salvador Allende élu PR le 3 nov 1970) et même Afrique (Angola, Mozambique).
• Montée en puiss aussi de nveaux concurrents écon : l’Europe occi qui entame son union dep Traité de Rome de 1957 = naiss de la CEE avec un marché commun + le Japon (miracle écon dep 1945) et les 3 autres dragons asiatiques (HK, Taïwan, Singapour).
UNE SUPERPUISSANCE MISE EN ÉCHEC ET CONTESTÉE À L’INT DE SON TERRITOIRE :
• Gu du Vietnam est une terrible désillusion : malgré l’intervent° xante des forces milit (+ 530 000 Gi’s envoyés), échec du containment (retrait am ap 1973, forte progression coco en ASIE : Vietnam, Cambodge, Laos) + ruine l’image des EU ds le mde : violence des bombardements am (napalm, CF film Apocalypse Now de FF Coppola sorti en 1979), exactions diverses et traumatisme profond des GI’s (le syndrome vietnamien, Cf film Rambo avec Stallone sorti en 1982).
• Contestations internes nées de cette gu : jeunesse étudiante + intellectuels rejettent militarisme= mvt de la contre-culture : La contre-culture sert à désigner un double mvt : d’abord, un mouvement social et littéraire Américain né dans les années 1950, dont les principaux acteurs furent Ginsberg, Kerouac, Burroughs, qui était contre les valeurs et le mode de vie des Etats-Unis et la société traditionnelle. Mais aussi, un mouvement culturel né aux Etats-Unis dans les années 1960 « le mouvement hippie » qui se présentait comme l'antithèse de la culture dominante à tous les niveaux. Ce mouvement s'inspira fortement des beatniks qui étaient des jeunes intellectuels révoltés, individualistes et aventuriers venant pour la majeure partie des couches défavorisées du peuple. La période concernée s'étend de la fin des années cinquante (émergence d'Elvis Presley sur la scène nationale, mise au point de la pilule contraceptive en 1956, influence de films comme Rebel Without a Cause [1955], etc.) jusqu'aux premières années de la décennie soixante-dix, lorsque le mouvement s'essouffle et change de nature, avec le départ des derniers Américains du Viêt Nam (1975) et l'intensification des violences raciales et politiques.
[Malgré quelques voix dissonantes, les années cinquante ont constitué aux États-Unis une période de relative harmonie sociale et de consensus culturel. Mais avec l'entrée à l'université de la génération issue du baby-boom, un nouvel état d'esprit se dessine progressivement. Les enfants de la classe moyenne blanche, plus ou moins directement inspirés par les expériences littéraires et philosophiques de la Beat Generation, commencent à remettre en question les valeurs et les pratiques de leurs parents, celles de l'Amérique main Stream. Ce qui avait débuté, avec l'émergence de la musique rock, par une timide évolution des goûts artistiques se transforme alors en une critique globale de la société. La jeunesse devient le moteur du changement et se place au centre de la vie culturelle et bientôt politique et économique du pays, contestant les hiérarchies établies, rejetant les contraintes de tous ordres. Cette période de bouleversements culturels, politiques et sociaux sans précédents, auquel l'ouvrage de Theodore Roszak, The Making of a Counter Culture (1968) a donné son nom, se caractérise par deux phénomènes complémentaires : une vague de contestation d'ordre social et politique + l'émergence de nouvelles pratiques culturelles :
➢ La contestation sociale porte entre autres sur les pratiques consuméristes qui fondent l'organisation capitaliste du pays et met en place les prémices du mouvement environnementaliste. Elle concerne par ailleurs les différentes minorités ethniques, qui se radicalisent progressivement : les communautés africaine-américaine (Black Power), amérindienne (Red Power) et mexicaine-américaine (Brown Power). L'époque est également marquée par le renouveau d'un féminisme (Women's Lib) qui se conjugue aux revendications de la communauté homosexuelle. Plus encore, la guerre du Viêt Nam, après avoir recueilli l'approbation de la majorité des Américains, fait l'objet d'une critique virulente qui touche l'ensemble de la population.
La vie politique américaine se durcit sous l'influence d'une « Nouvelle Gauche » militante, voire radicale, du Port Huron Statement (1962) jusqu'aux bombes des Weathermen, en passant par de violentes manifestations sur les campus universitaires et la remise en cause d'une recherche scientifique dédiée au complexe militaro-industriel.
➢ En parallèle, de nouvelles pratiques artistiques et sociales apparaissent. Elles s'articulent autour de pratiques spécifiques (musique rock, bandes dessinées, Pop Art, théâtre de rue, happenings, cinéma expérimental), de nouvelles modalités de rapports humains (révolution sexuelle, mouvements hippie et yippie, communes), et d'expérimentations avec les drogues (marijuana, LSD) que relaient les nouveaux médias (presse underground, fanzines, nouveau journalisme).
Pourtant, les contradictions inhérentes à la contre-cult ne manquent pas et il faut s'interroger sur les limites et les ambiguïtés d'une période qui voit la musique populaire devenir une industrie de masse, l'amour libre déboucher sur la pornographie et la critique de la société de consommation régénérer Madison Avenue. Par ailleurs, si la contre-culture s'avère très médiatique, elle ne concerne qu'une fraction relativement modeste de la population, en termes d'âge, de classe sociale, de groupe ethnique ou de localisation géographique. Il convient également de s'interroger sur les interprétations contradictoires auxquelles elle a donné lieu, au sein de la droite conservatrice comme de la gauche radicale : s'agit-il d'une véritable révolution ou d'un simple moment de récréation hédoniste ? Comment cette période s'insère-t-elle dans la tradition démocratique américaine et au sein d'une histoire marquée par les rébellions
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