Le génocide Cambodgien
Commentaires Composés : Le génocide Cambodgien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar klender234 • 28 Mai 2013 • 1 384 Mots (6 Pages) • 750 Vues
Génocide cambodgien
Dans cet présentation on vous expliquera les causes du conflit , les participants, le déroulement et bien sur les eventuelles conséquences apres cet afreux evenement.
La prise du pouvoir par Pol Pot
Pol Pot est le nom donné au dictateur qui s'appellait réelement Saloth Sar.
Il étudie en France de 1949 à 1952 et s'oriente vers le communisme en fréquentant un cercle cambodgien d'études marxistes.En 1953,il revient au Cambodge avec une vision de devenir communiste.Il rentre dans le Parti communiste indochinois car c'est la seul facon de devenir communiste pour les Cambodgiens.Mais dans ce parti communiste,les Vietnamiens sont majoritaires et les Cambodgiens, peu nombreux sont considérés comme de simples personnes qui ne change rien.Pendant des années cette autorité vietnamienne devient de plus en plus insupportable pour Saloth Sar.En 1960,le PCK est crée après six années d'éfforts qui veut dire parti communiste du Kampuchea appellé aussi parti communiste khmer.Il devient le dirigant en 1963.Saloth Sar se fait appelé Pol Pot car c'est un nom vraiment répendu dans la campagne cambodgienne.En mars 1970,le Cambodge est plongée dans la guerre civil qui est un conflit qui oppose les forces du parti communiste de Kampuchea et et leurs alliés de la République démocratique du Viêt Nam (Nord Viêt Nam) et du Front national de libération du Sud Viêt Nam (dit Việt Cộng) à celles du gouvernement du Royaume du Cambodge, soutenue par les États-Unis et la République du Viêt Nam (Sud Viêt Nam).Après cinq années de combats,le gouvernement républicain fut renversé le 17 avril 1975 lorsque les Khmers rouge,s les gagnant crée le Kampuchea démocratique et Pol Pot devient le premier ministre et met le pays sous une dictature.
Le règne et l’idéologie des Khmers rouges
Le régime khmer rouge vise à créer un système communiste réel,
selon le modèle d’une société absolument égalitaire. Selon eux, cette
transformation passe par l’anéantissement de la civilisation antérieure.
Le régime oppose le « peuple nouveau » (citadins qui sont amenés
à être rééduqués ou éliminés) à « l’ancien peuple » (ruraux qui ont
soutenu la guérilla khmère rouge). Le génocide n’a pas uniquement
une dimension sociale et politique (dénigrement des « intellectuels »
et des personnes d’un statut économique élevé), mais aussi raciste
(dénigrement des Vietnamiens, Chinois, musulmans cambodgiens…).
En 1975, les Khmers rouges prennent les décisions suivantes, afin
d’exécuter leur plan de construction d’une société nouvelle; ces
décisions sont également des éléments marquants du règne autoritaire:
1. Évacuation des grandes villes
Dès la victoire des Khmers rouges, les habitants – entre autres
de Phnom Penh – sont forcés de quitter la ville. Entre deux et
trois millions de personnes doivent quitter leur maison. Une dizaine de milliers d’entre eux meurent sur le
chemin.
2. Abolition de l’argent et de l’économie capitaliste
Tout ce qui rappelle la modernité et l’influence de l’Occident
est systématiquement démoli : villes, industries, mais aussi
monnaie et propriété privée.
3. Dévalorisation de la famille et de la religion
La famille et la religion sont dévalorisées. La seule institution
qui compte est Angkor, l’organisation des Khmers rouges, qui
est infaillible. Les moines sont destitués. Le bouddhisme en
tant que religion d’État n’a plus de valeur.
4. Travail forcé dans des coopératives
Les citadins sont forcés d’aller travailler à la campagne dans
des coopératives agricoles. Ce travail forcé est un moyen de
rééducation du « peuple nouveau ».
Victimes ou « les ennemis du peuple » cambodgien
À la fin de 1979, le nombre de victimes atteint environ 1,7 million « en
raison, directement ou indirectement, de la politique mise en œuvre
par le [Parti communiste du Kampuchéa (PCK), CCHM]. »
Il y a différentes catégories de victimes du génocide selon leur
appartenance sociale, politique, religieuse ou ethnique :
1. Les « traîtres à la nation » ou « les contre-révolutionnaires » : Les
partisans des anciens régimes de Nol Lon et du roi Sihanouk.
2. Le « peuple nouveau » : les citadins, les intellectuels, les personnes
d’un esprit « occidental » et capitaliste.
3. Les « Vietnamiens dotés d’un corps de Khmer » : les Khmers de la
Zone Est qui sont tous décrétés « traîtres au régime » à partir de
1978 à cause des batailles intensifiées avec les Nord-Vietnamiens
. Ils sont déplacés dans le Nord-Ouest et
distingués des autres par une écharpe bleue.
4. Les « saboteurs infiltrés » : les membres du Parti communiste du
Kampuchéa (PCK) qui sont accusés d’espionnage ou d‘actes de
résistance (et qui n’ont jamais été impliqués dans des crimes
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