Le 11 novembre 1918

Introduction :

Lorsque le 11 novembre 1918, l'armistice sonne l'arrêt des combats débutés quatre ans plus tôt, le soulagement est grand et la joie incommensurable. Pourtant, le monde et plus particulièrement l'Europe n'est qu'un amas de ruines, de morts. Celui qui survit à cette guerre peut être considéré comme un vrai miraculé et tout particulièrement le militaire. En effet, le soldat, le combattant, qu'il soit allemand, français, anglais voire italien sort d'un véritable enfer, où la violence au quotidien, l'espoir dans le lendemain alternent dans une chimère de feu et de sang.

Comment expliquer le vécu du soldat dans cette première guerre mondiale, guerre moderne du 20 ème siècle ?

Il faut s'intéresser dans un premier temps au caractère « total » de cette guerre qui conditionne le combattant puis montrer ensuite que la vie de celui-ci devient un enfer avant que d' en analyser la perception par le soldat et ses interprétations.

1 – Des combats à toutes les échelles dans une guerre de type nouveau

a – Des territoires à conquérir, des hommes à mobiliser

guerre de masse– triple Alliance – Triple Entente – mobilisation générale – plus de 20 millions de soldats en 1914 pour arriver en 1918 à un nombre de pays phénoménal pour 70 millions de combattants au total – l'Europe théâtre privilégié de combats – Arrivée des USA – des batailles célèbres comme Verdun (échelle locale)

b – Des hommes mobilisés qui composent avec des innovations et pensées de guerre nouvelles

armement sophistiqué – obusier – tanks – déluge de feu - premiers avions – chimie et gaz ypérite – offensive et contre-offensive massive – front stabilisé – stratégie de l'enterrement ou du mouvement

2 – Des conditions de vie terribles, inhumaines à supporter

a – Le combattant et sa vie quotidienne

vie dans les tranchées – promiscuité – précarité – angoisse – manque de nourriture – froid – ennui – maladies – description d'un poilu de Verdun

b – Le combattant doit combattre

le rôle de l'idéologie – de la propagande – de la désinformation – du patriotisme distillé - matraque des esprits – bourrage de cerveaux -

3 – Un degré de perception de l'horreur différent ?

A – l'impact du combat sur les esprits

- brutalisation des esprits, ensauvagement,, menace permanente de la mort, consentement pour défendre la patrie, obligation morale pour d'autres - envie de se mutiner (1917)

b – Une fin tragique pour le combattant ?

La mort, souvent – les gueules cassées – la jubilation ? (peinture d'Otto Dix) – une frénésie voire une jubilation - un sentiment d'abandon aussi – subir

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