La révolution Tranquille En Quelques Lignes

Au cours des années couvrant les mandats successifs de Maurice Duplessis, la Grand Noirceur, le Québec est endigué dans ses valeurs traditionnalistes et chrétiennes. Cependant, l'élection de Jean Lesage marque un profond changement qui sera nommé la Révolution tranquille. D'une part, lors de cette étape charnière de l'histoire québécoise, l'économie du Québec a changé complètement. En effet, dans les années 60, les baby-boomers, rendus à l'âge de travailler, offraient une main-d'œuvre importante. Ceux-ci participent en grand nombre à l'élaboration de grands projets qui forgeront le Québec d'aujourd'hui comme La Baie James, le métro de Montréal et le Stade Olympique. Lors de ces importants travaux, une hausse significative des salaires est observée. Cela a eu pour effet d'améliorer le revenu moyen par habitant, et par conséquent de créer une classe moyenne. En second lieu, Les années 60 sont ensuite marquées par un interventionnisme de l'État beaucoup plus marqué qu'auparavant, et ce, dans tous les secteurs. Notamment, l'État commence à investir dans le domaine culturel étant donné la considération apportée aux arts, reconnu comme étant nécessaire au bien-être individuel et à un sain développement de la société. Par exemple, le Musée d'art contemporain, fondé en 1964, ainsi que l'intégration de fresques contemporaines dans certains édifices en construction représentent bien l'effervescence du moment. Par ailleurs, cette période se caractérise également par la séparation entre l'Église et l'État. À cet effet, plusieurs institutions, alors administrées par le Clergé, passeront aux mains du gouvernement. Ainsi, le système de santé a subi des changements drastiques au cours de la Révolution tranquille. Dès 1962, la première loi provinciale portant sur l'administration des hôpitaux, dorénavant régis par l'État, est passée. De plus, une assurance hospitalisation est maintenant accessible, rendant les soins médicaux maintenant pour la classe moyenne.

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