La Chute De L'empire Romain
Note de Recherches : La Chute De L'empire Romain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carima • 12 Mai 2015 • 2 752 Mots (12 Pages) • 1 135 Vues
Cours de Histoire-géographie 6e
Les empires chrétiens du haut Moyen âge La chute de l'Empire romain
1. Les menaces extérieures
a. Les attaques du 3e siècle L'Empire romain est entouré de peuples barbares. Cette présence aux frontières multiplie les conflits et Rome subit d'ailleurs de nombreuses défaites. Les Maures attaquent l'Afrique, les Perses veulent reconquérir l'Orient, les Scandinaves (Goths) forcent les peuples Germains à franchir le limes. Les Alamans, les Francs, les Burgondes et les Vandales ravagent les bords du Rhin. De nombreuses cités sont régulièrement pillées et l'économie est affaiblie. L'anarchie, c'est-à-dire le désordre dû à l'absence de pouvoir politique, s'installe : le pouvoir impérial est fragilisé par les luttes entre les différentes armées qui cherchent à imposer leurs généraux. b. Les chocs du 5e siècle Au début du 4e siècle, les frontières sont stabilisées. Mais en 375, les Huns, un peuple turc nomade des steppes d'Asie centrale, entament une grande migration qui pousse les peuples germains (Francs, Goths, Vandales) à envahir de nouveau l'Empire romain à la fin du 4e siècle.
2. La défense de l'Empire
a. La réponse militaire et diplomatique
Plusieurs grands généraux d'Illyrie parviennent à rétablir la situation militaire au 3e siècle. Les peuples barbares sont battus et l'empereur Aurélien entreprend la fortification des villes dont Rome. Des réformes économiques accompagnent ces victoires.
À court terme, pour tenter de repousser la menace, les Romains, font des Barbares des « fédérés » en les liant à l'Empire par un traité de paix (ex. : les Goths dans le Sud-Est de l'Europe depuis 378). En 387, une paix provisoire est signée avec les Perses. Des alliances sont conclues avec des Germains qui sont intégrés dans l'armée pour défendre certaines régions de l'Empire (Aquitaine, Galice, Afrique). Mais ces peuples ne se laissent pas contrôler facilement.
b. La réorganisation de l'Empire
Repères :
375 : début de la grande migration des Huns 395 : division de l'Empire 476 : fin de l'Empire romain d'Occident avec la déposition de Romulus Augustule
Pour mieux résister aux invasions, Théodose partage en 395 l'Empire entre ses deux fils : d'un côté, l'Empire romain d'Occident dont la capitale est Rome (puis Ravenne) et, de l'autre, l'Empire romain d'Orient avec Constantinople pour Capitale.
c. L'Église chrétienne : une force de résistance aux Barbares Alors que le pouvoir politique est désorganisé, l'Église apparaît comme la seule force capable de résister aux Barbares et de protéger le peuple de leurs attaques. Ainsi, les évêques eux-mêmes sont amenés à organiser la défense des villes (comme Saint-Martin à Tours au 4e siècle ou encore Sainte-Geneviève à Paris en 451). Les attaques barbares renforcent donc le poids de l'Église chrétienne dans la société.
3. La disparition de l'Empire romain
a. L'installation des royaumes barbares
Les Germains arrivent progressivement en Occident où ils créent des royaumes barbares. Ainsi dès 406, le Rhin est franchi par plusieurs peuples. Certains s'installent dans les anciennes régions de l'Empire : les Vandales en Espagne puis en Afrique, les Burgondes dans un royaume au Nord puis au Centre-Est de la Gaule.
b. La chute de Rome
Mal défendue par des soldats mal payés et jaloux des avantages attribués aux Barbares, Rome est pillée par les Goths en 410, puis à deux reprises encore en 455 et 472. En 476, Romulus Augustule, le dernier empereur romain d'Occident, est renversé et cet évènement marque la fin de l'Empire romain d'Occident. c. L'Empire romain d'Orient L'Empire romain d'Orient, moins menacé et mieux administré, survit à l'effondrement de l'Empire romain d'Occident et se replie sur la culture et la langue grecques qu'il n'avait jamais abandonnées pour évoluer d'une façon originale pendant encore un millénaire. En 330, Constantin fait de la ville qui porte son nom, la nouvelle capitale de l'Empire.
L'essentiel
Après les premières attaques barbares du 4e siècle, les invasions de la fin du 4e et du 5e siècle désorganisent l'Empire. Rome tente de les fédérer à son Empire par le biais de traités de paix, mais en vain.
L'intégration des Barbares ayant échoué et afin de mieux leur résister, l'Empire romain est divisé en deux, avec d'un côté l'Empire romain d'Occident et de l'autre l'Empire romain d'Orient.
Mais l'Empire romain d'Occident finit par se disloquer sous les assauts répétés des Barbares, sa capitale, Rome subit plusieurs pillages et finalement en 476, l'empereur Romulus Augustule est déposé et remplacé par un roi barbare, c'est la fin de
l'Empire romain d'Occident.
Les héritages de l'Antiquité
1. L'apport religieux et culturel
a. La religion
Le christianisme, son héritier direct, marque fortement l'Empire romain dont il est devenu la religion d'État et le partage de 395 ne change pas cette situation. En Occident, il représente au 5e siècle un pouvoir dont la hiérarchie se substitue aux fonctionnaires romains dans la lutte contre les peuples barbares. Et en Orient il devient le ciment de l'Empire.
b. Les arts L'ensemble des mythologies païennes constituent une source d'inspiration pour de nombreux artistes : poètes, sculpteurs, etc. Les Grecs ont transmis aux Romains des formes artistiques riches et variées : poésie, sculpture, musique, architecture, peinture, qui marquent profondément l'Occident et lui confèrent son originalité.
L'art est mis au service de l'expression de la beauté et des sentiments, mais aussi de la politique et de la religion. c. La pensée et les sciences L'écriture inventée au Moyen-Orient a permis de fixer les traditions orales et la pensée. Elle a aussi permis la naissance et le développement de la philosophie grecque, de l'histoire particulièrement chez les Grecs et les Romains.
La réflexion
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