L'assassinat De Malcolm X
Rapports de Stage : L'assassinat De Malcolm X. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Coupdboule • 28 Novembre 2012 • 517 Mots (3 Pages) • 873 Vues
La tension entre Malik El-Shabazz et Nation of Islam ne cesse alors de croître. Le 14 février 1965, sa maison fait l'objet d'un attentat à la bombe.
Deux mois avant son assassinat, Louis Farrakhan a écrit « un tel homme est digne de mourir » 52.
Le 21 février 1965, Malcolm X prononce un discours dans le quartier de Harlem, à New York, devant un auditoire de quatre-cents personnes, dont son épouse et ses enfants. Le discours commence à peine lorsqu'une dispute éclate dans la foule, un homme en accuse un autre d'avoir les mains dans ses poches. Malcolm X, au micro, les appelle au calme lorsqu'un membre des Black Muslims s'avance vers lui avec un fusil à canon scié ; touché au ventre, Malcolm X tombe en arrière, tandis que deux autres personnes lui tirent seize fois dessus avec des revolvers. Malcolm X est emmené à l'hôpital le plus proche, mais les policiers empêchent son hospitalisation[réf. nécessaire]. Le temps de le transporter vers un second hôpital lui est fatal. L'identité des commanditaires reste inconnue, bien que les soupçons se portent principalement sur Nation of Islam, infiltrée par plusieurs agents du FBI lorsqu'ils ont appris l'existence d'un projet d'assassinat de Malcolm X[réf. nécessaire].
Trois membres de Nation of Islam seront reconnus coupables en 1966 : Norman 3X Butler, Thomas 15X Johnson et Talmadge Hayer. L'organisation elle-même niera toute participation à l'assassinat. « Betty Shabazz [l'épouse de Malcolm X], qui est morte en 1997, a publiquement accusé Farrakhan d'un rôle dans le meurtre »52. Celui-ci a admis au début 2007 : « j'ai pu être complice en paroles », tout en niant une implication directe de l'organisation52. En 1994, Qubilah Shabazz, une des filles de Malcolm X, est arrêtée et inculpée pour avoir payé un tueur à gage chargé de tuer Farrakhan, accusation abandonnée en 199553. Il a également été envisagé que le FBI ait eu connaissance du projet d'assassinat et l'ait couvert, voire aidé. Cette hypothèse a été reprise par la NOI54. En mourant, ses idées ne disparaissent pas avec lui. Elles furent reprises par des groupes (Black Panthers), des populations (Soweto), des pays (le Burkina Faso de Thomas Sankara) soucieux de plus d'équité et de justice sociales. Plus qu'un défenseur des droits civiques, Malcolm était un défenseur des droits humains, qu'il déclare défendre "par tous les moyens nécessaires". C'était un révolutionnaire qui s'inscrivait comme Ernesto "Che" Guevara (qu'il a rencontré, respecté et qualifié "du plus grand révolutionnaire qui soit"), dans la lutte contre un système impérialiste (cf discours : "Montrez moi le capitaliste, je vous montrerai le vautour"). Par sa verve et son talent oratoire mais aussi par l'action civique (campagne pour l'inscription des Afro-Américains aux listes électorales), il participa grandement à l'amélioration de la condition des "Noirs d'Amérique". Conscient de l'image que ses détracteurs voulaient laisser de lui, il prédit dans son autobiographie : " Après ma mort, ils feront de moi un raciste, quelqu'un de colérique qui inspire la peur... Je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation. Le concept
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