L'Après Guerre En République fédérale D'Allemagne
Mémoire : L'Après Guerre En République fédérale D'Allemagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissert33 • 5 Avril 2014 • 418 Mots (2 Pages) • 883 Vues
Après la fin de la guerre, l'aviation allemande est sévèrement restreinte. Les Alliés interdisent totalement aux Allemands de posséder une aviation militaire, jusqu'à ce qu'ils permettent, à la suite de la guerre froide, à la nouvelle République fédérale de rejoindre l'OTAN en 1955, lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ont désormais besoin de celle-ci à cause de la menace militaire grandissante de l'Union Soviétique et des autres pays du Pacte de Varsovie. Pendant les décennies suivantes, la Luftwaffe de l'Allemagne de l'Ouest utilise surtout des appareils d'origine américaine. Tous les avions militaires allemands portent maintenant la Croix de fer sur le fuselage, comme pendant la Grande Guerre, et le drapeau national de la RFA sur la dérive.
Beaucoup d'anciens pilotes de chasse, qui luttaient contre les Alliés pendant la guerre, rejoignent la nouvelle armée de l'air d'après-guerre et vont aux États-Unis pour y bénéficier d'un stage de recyclage avant de revenir en Allemagne pour se familiariser avec les nouvelles machines fournies par les américains. Ces personnalités comprennent Erich Hartmann (352 avions ennemis abattus), Gerhard Barkhorn (301), Günther Rall (275) et Johannes Steinhoff (176). Steinhoff, dont le visage et le reste du corps portent de graves brûlures subies lors d'un accident au décollage aux commandes d'un Messerschmitt Me 262 vers la fin de la guerre en Europe, sera le commandant en chef de la Luftwaffe et Rall sera son successeur immédiat. Hartmann prendra sa retraite en 1970 - à l'âge de 48 ans. Josef Kammhuber, mentionné ci-dessus, rejoint la Luftwaffe d'après-guerre aussi et prendra sa retraite en tant qu'Inspekteur der Bundesluftwaffe en 1962.
La « crise du Starfighter » survient pendant les années 1960 à cause du taux d'accident élevé des F-104G Starfighter allemands et du nombre de pilotes tués lors de ces accidents. Le grand public surnomme alors le jet le « Witwenmacher » (« faiseur de veuves »). Outre les risques inhérents au vol à haute vitesse à basse altitude (mission pour laquelle le F-104 n'avait pas été conçu à l'origine) avec une météo pas toujours clémente, et des problèmes techniques sur le réacteur, il semble que la maintenance des avions et l'entraînement des pilotes étaient également en cause. Bizarrement, les allemands ont en fait perdu moins de F-104 en proportion que les canadiens, les belges ou les hollandais.
À partir des années 1960, l'industrie aéronautique allemande participe de nouveau largement à l'équipement de la Luftwaffe : construction sous licence des F-104G Starfighter, conception et construction avec des partenaires européens du C160 Transall, du Panavia Tornado, et du récent Eurofighter Typhoon.
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